Tous les textes des chansons des Fatals Picards.

Les Fatals Picards sont un groupe de rock, mais également un groupe de chansons “à texte”. Il peut être intéressant de se poser pour écouter, ou de lire les textes des chansons, pour saisir quelques subtilités qu’on a du mal à entendre en pogotant sur “Punkachien” … 😉 

Vous trouverez ici tous les textes des chansons des Fatals Picards, des plus récents aux plus anciens ! 

Le Syndrome de Göteborg

syndrome

Ô mon Dieu, me dites pas
Que je parle à haute voix
Ô mon Dieu, me dites pas que je parle malgré moi

Je n’suis pas vraiment responsable
Je considère ça comme un don
Et puis je préfère être honnête
Je trouve ça plutôt cool au fond

C’est tellement gentil tonton Michel
De nous avoir tous invité pour Noël
Mais ton haleine me porte à croire
Que tu es mort depuis longtemps

Merci Justine d’avoir gardé les enfants
Vous êtes parfaite mais la prochaine fois
On prendra pas une baby-sitter moins chère
Mais on prendra une baby-sitter moins moche

Ô mon Dieu, me dites pas
Que je parle à haute voix
Ô mon Dieu, me dites pas 
Que je parle malgré moi
Je n’suis pas vraiment responsable
Mais je suis prêt à m’en sortir
J’ai déjà vu plusieurs médecins
En attendant je vous emmerde

Oh merci Natacha pour ce tableau
C’est le douzième, je vais ouvrir une galerie
Une Galerie des horreurs
Où tu auras toute ta place

Didier je t’aime mais est-c’que tu sais
Que quand tu parles, et bien tout l’monde s’en va
Prenons par exemple ta femme
Oh non s’il te plait Didier ne pleure pas.

Ô mon Dieu, me dites pas 
Que je parle à haute voix
Ô mon Dieu, me dites pas 
Que je parle malgré moi
C’est une maladie orpheline
Qui n’a jamais eu de parents
J’sais pas si vous vous rendez compte
Comment c’est dur pour elle Noël

Quel beau cadeau mon amour, je t’aime
L’intégrale de Brecht en Allemand
Et puis toi et moi debout sous la neige
A Göteborg et puis Brecht quand même
Brecht en langue des signes et en suédois

Ô mon Dieu, me dites pas 
Que je parle à haute voix
Ô mon Dieu, me dites pas 
Que je parle malgré moi
Allez tous mourir en enfer
Violés par Satan dix mille fois
A part bien sûr toi mon amour
Cette chanson n’est pas pour toi

Mon amour me dis pas 
Que je parle à haute voix
Mon amour me dis pas
Que je parle malgré moi
Nonobstant cette maladie déplacée
Je t’aime et tu connais la vérité
J’adore les dramaturges allemands
Et Götebord évidemment !

C’est beau toutes ces bombes
Sur ces maisons qui tombent
La chance
Ça doit leur rappeler
Le 14 Juillet
Ça change
Même si j’suis pas sûr qu’au Yémen
Le 14 Juillet soit le même
Que nous

C’est beau tous ces missiles
Loin de mon domicile
Qu’on lance
Faut dire qu’les cheveux blancs
Quand t’as seulement 6 ans
Ça tranche
Avec la paix qui règne ici
Dans ce quartier où moi je vis
En France

Mon pays vend des armes
Y’a pas d’quoi en faire un drame
Y’a pas d’quoi verser une larme
On va pas sonner l’alarme
Mon pays vend des armes
Et c’est moi qui les fabrique
Sans remords et sans larmes
D’aucuns diraient sans éthique

C’est plutôt bien tous les matins
De partir au turbin sans s’dire
Qu’en plus de la famine, une mine
Anti-personnelle ou un tir
Viendront servir de banc d’essai
A ce fleuron tellement français
Je bande

Et puis j’ai cette certitude
Que la crise n’est pas pour demain
Que mes petites habitudes
Ma femme, mon crédit et mon chien
Ne partiront pas en fumée
Pour quelques points de PIB…en plus

Mon pays vend des armes
Et puis même si ça crame
Y’a pas d’quoi en faire un drame
Y’a pas d’quoi sonner l’alarme
Mon pays vend des armes
Et c’est moi qui les assemble
Sans remords et sans larmes
Sans jamais les mains qui tremblent

C’est beau toutes ces bombes
Et ces contrats qui tombent
La chance
Ça va nous rapporter
De quoi passer l’année
En transe
Même si j’suis pas sûr qu’au Yémen
La motivation soit la même
Que nous

Mon pays vend des armes
Y’a pas d’quoi en faire un drame
Y’a pas d’quoi verser une larme
On va pas sonner l’alarme
Mon pays vend des armes
Et c’est moi qui les fabrique
Sans remords et sans larmes
D’aucuns diraient sans éthique.

C’est beau la mer près de Trouville
Par temps clair, tu vois les usines
Le Havre et la zone portuaire
Et quand il pleut, tu vois la mer

Avec les copains sur la plage
C’était le temps des grands barrages
Que tu construis dans les rigoles
A marée basse, loin de l’école

Mon père était en slip de bain
Le nez plongé dans son Libé
Ma mère quittait pas ses bouquins
Ou alors juste pour cuisiner

C’était comme qui dirait l’enfance
Le temps béni de l’innocence
Une éternité qui pourtant
Prend fin toujours trop brutalement

Et puis y’avait mon frère
Qu’avait toujours la nouille à l’air
Qui savait pas encore
Qu’après la vie bah y’a la mort
Et puis y’avait mon frère
Seul à oilpé face à la mer
Comme une espère de doigt d’honneur
A la vie et à ses malheurs

C’est triste les dimanches en famille
En automne très loin de Trouville
Y’a des odeurs de poulet froid
Et du silence qui s’en va pas

Tu fais tout pour pas oublier
Que ton enfance bah c’est plié
Les boutons, les poils sous les bras
Y’a des indices qui trompent pas

Le nez plongé dans l’quotidien
Nos parents n’disaient plus trop rien
Le bonheur était une question
Que n’se posait plus au salon

Sans compter le téléviseur
Ses variétés et son vingt heures
Qui faisait rien qu’nous rappeler
Qu’putain grandir c’est compliqué
Et puis y’avait mon frère
Qu’avait toujours la nouille à l’air
Qui savait pas encore
Qu’après l’enfance en gros c’est mort
Et puis y’avait mon frère
Seul à oilpé face à Drucker
Comme une espèce de doigt d’honneur
A la vie et à ses malheurs

J’espère un jour finir au ciel
Dans le plus simple des appareils
J’ai envie d’croire que l’au-delà
C’t’un camp d’nudistes au Grau-Du-Roi

J’ai envie d’croire qu’on y rigole
A marée basse loin de l’école
Ça compens’rait un peu le prix
D’une vie morose teintée de gris

A moins qu’un jour on ait l’idée
De tous se refoutre à oilpé
D’envoyer au diable Vauvert
Nos vies cravatées de misère

Ça polluerait moins la planète
Et sans doute un peu moins nos têtes
Y’a rien d’plus écoresponsable
Qu’une société de châteaux d’sable

On s’rait tous comme mon frère
Tous à oilpé face à la mer
En souvenir des heures
Où l’on tutoyait le bonheur
On s’rait tous comme mon frère
On aurait tous la nouille à l’air
On saurait pas encore
Qu’après l’enfance en gros c’est mort.

J’aim’rais bien rien qu’une fois
Être un chanteur québécois
Ce s’rait plus facile tu sais
De te dire que je m’en vais
Pour les adieux tu vois
Être Robert Charlebois
Ou l’cheum des Cowboys Fringuants
Ce s’rait beaucoup plus marrant

Mais je vis à Limoges
Loin des castors et du Saint-Laurent
Mais je vis à Limoges
Et toi tu y vis également

J’aim’rais bien rien qu’une fois
Être un chanteur québécois
Je s’rais beau comme Roch Voisine
Puis, j’aurais la voix de Céline
Je dirais l’habitude
Le temps et puis ses dégâts
En atteignant des notes
Qui n’existent que là-bas

Mais je bosse sur Limoges
Chez Carglass au service compta
Mais je bosse sur Limoges
Et toi tu bosses dans l’même bureau que moi

P’t-être que les filles au Québec
Les larguer on n’a pas l’droit
Ou alors si peut-être
Mais avec l’accent chinois
P’t-être que les filles au Québec
Plus les aimer on peut pas
Parce que les filles au Québec
Bah Limoges elles connaissent pas

Quand tu vis à Limoges
Y’a des perspectives que tu n’as pas
Quand tu vis à Limoges
T’as les mêmes perspectives que moi

J’aim’rais bien rien qu’une fois
Avoir l’accent de là-bas
Pour une rupture, un cancer
Ce s’rait moins triste que ça en a l’air
Puis surtout moi je crois
Qu’être chanteur québécois
C’est un peu plus cool tu vois
Qu’être chanteur limougeois

Juste au pied du sapin
Y’a des cadeaux tout plein
Ils sont super emballés
Du coup j’suis super emballé

Je sais que j’ai mérité
Le coffret des reptiliens
La boîte additionnelle des affreux journalistes
Et leurs pistolets bioniques
Qui transforment la vérité

L’hélicoptère franc-maçon
Le bateau pirate illuminati
La base lunaire nazi cachée
Avec l’lance-roquette croix gammée

Des heures de jeu en perspective
Et l’occasion pour moi de m’instruire

Ils sont tous là
Oui tous là
Tous ceux qui sont marqués sur ma liste
Tous mes playmobils complotistes
Ils sont pour moi
Oh oui pour moi
Pour que la vraie vérité existe
Grâce à mes playmobils complotistes

Ma mère a les larmes aux yeux
De me voir aussi heureux
J’ai même eu des boîtes en plus
Comme le ranch des créationnistes

J’ai l’porte-avions du complot
Homo-maçonnique
Avec le sous-marin antivax
Ça s’combine très bien
Pour former le vaisseau spatial
De Christine Boutin

J’déballerai un peu plus tard
Celui qui dit que l’histoire
Des chambres à gaz et des nazis
C’est une invention des nazis

Pour faire de la peine à Hitler
Et tourner la Liste de Schindler

Ils sont tous là
Oui tous là
Tous ceux qui sont marqués sur ma liste
Tous mes playmobils complotistes
Ils sont pour moi
Oh oui pour moi
Pour que la vraie vérité existe
Grâce à mes playmobils complotistes

J’ai eu l’stater-pack platiste
Une casquette “La Terre est plate”
Un t-shirt “La Terre est plate”
Un tote-bag “La Terre est plate”
Et un drapeau “je suis platiste et j’en suis fier”

Ils sont tous là
Oui tous là
Tous ceux qui sont marqués sur ma liste
Tous mes playmobils complotistes
Ils sont pour moi
Oh oui pour moi
Pour que la vraie vérité existe
Grâce à mes playmobils complotistes

Alors comme ça tu penses pas
Que le monde s’effondrera
Qu’un jour il faudra se battre
Pour du PQ et des pâtes
Je vois bien que tu m’crois pas
Mais la fin du monde est là
Y’a des signes avant coureurs
Y’a plus qu’un arbre et deux fleurs

Moi j’ai déjà un bunker
Et même si t’as pas d’bunker
T’inquiète tu sais mon bunker
Moi j’te l’prête de “bunker”

Tu f’ras moins l’malin j’te l’dis
Quand des hordes de zombies
Ou de chômeurs en fin d’droit
Tueront ta femme et ton chat

Wow putain c’est parti
Pour la fin de la Terre
Tout l’monde monte sur les tables
Et met les bras en l’air.
J’y crois pas c’est trop bien
C’est la fin du monde enfin
Tout l’monde prend sa brosse à dents
Et me suis dans mon bunker

J’ai une porte blindée d’une tonne
Une sonnette, une caméra
Et comme ça si quelqu’un sonne
J’ouvre pas sauf si c’est moi
J’ai un Uno et un Risk
Un Time’s Up, un Cluedo
Quelques grenades offensives
Et un tout p’tit char d’assaut

J’ai appris à faire du feu
Avec un simple briquet
Je peux même me faire de l’eau
En ouvrant un robinet

Tu f’ras moins l’malin crois-moi
Quand la bourse s’ra au plus bas
Quand des traders en fin d’droit
Bouff’ront ta femme et ton chat

Wow putain c’est parti
Pour la fin de la Terre
Tout l’monde monte sur les tables
Et met les bras en l’air
J’y crois pas c’est trop bien
C’est la fin du monde enfin
Allez hop c’est parti
Pour la fin de la Terre
La fin du monde est proche
Dis au-r’voir à tes proches

Et quand tout s’ra terminé
On fera un monde meilleur
Où le chef ce sera moi
Vu que c’est moi le meilleur
Je prendrai pour seule épouse
Toutes les femmes qui restent sur Terre
J’apprendrai aux gens à vivre
Heureux sans Michel Drucker

Tu f’ras moins l’malin, j’te l’dis
Quand des hordes de nazis
Ou d’cégétistes en fin d’droit
Violeront ta femme et ton chat

Wow putain c’est parti
Pour la fin de la Terre
Tout l’monde monte sur les tables
Et met les bras en l’air
Wow putain c’est parti
Pour la fin de la Terre
La fin du monde est proche
Dis au-r’voir à tes proches.

Le pull moche de Noël
Est-il moche parc’qu’il est moche
Est-il moche parc’qu’il est beau
Est-il beau parc’qu’il est moche
Après tout, tout l’monde s’en fout
Car en fait, c’est Noël

Tant de questions dans ma tête
Et cette fille qui me regarde
Dans son pull moche de Noël
Avec ses flocons blancs et moches
Moi ce pull moche je l’ai mis
Parc’que moi je le trouve moche
Mais si ça s’trouve elle le trouve beau
Wow putain, ça s’rait vraiment moche
Comment construire une relation durable
Sur un mensonge textile aussi flagrant

Le pull moche de Noël
Est-il moche parc’qu’il est moche
Est-il moche parc’qu’il est beau
Est-il beau parc’qu’il est moche
Le pull moche de Noël
Oui finalement c’est subjectif
Et si du coup c’est subjectif
il devient beau d’être aussi moche
Après tout, tout l’monde s’en fout
Car en fait, c’est Noël

Comme je sens déjà que je t’aime
Nous partirons du principe simple
Que ce pull moche tu le trouves moche
Comme ça les choses seront plus simples
Je te ferai un domaine
Où l’amour sera loi
Où l’amour sera roi
Et où on aura des pulls moches avec
Des rennes, des caribous
Des p”tits flocons qui tombent partout
Je t’aime

Le pull moche de Noël
Est-il moche parc’qu’il est moche
Est-il moche parc’qu’il est beau
Est-il beau parc’qu’il est moche
Le pull moche de Noël
Oui c’est pas vraiment discutable
Et puis on va pas s’embrouiller
On va bientôt passer à table
Et puis franch’ment tout l’monde s’en fout
Car en fait – “la dinde est prête les enfants” – c’est Noël

S’il nous arrive de faire l’amour
Après la naissance des enfants
Je t’en prie garde ton pull moche
J’aurai le mien évidemment
En même temps j’sais pas pourquoi
Je m’suis lancé dans cette histoire
C’est peut-être le vin ou l’alcool
Et si ça s’trouve on est cousin (putain)
Après tout, tout l’monde s’en fout
Pull moche ou pas
Cousin ou pas
C’est Noël

Le pull moche de Noël
Est-il moche parc’qu’il est moche
Est-il moche parc’qu’il est beau
Est-il beau parc’qu’il est moche
Le pull moche de Noël
C’est un peu un message d’espoir
Comme un pied d’nez aux préjugés
En même temps, moi j’en sais trop rien
Et puis après tout
Tout l’monde s’en fout
Car en fait
Je suis ivre

Ça fait des heures que j’te regarde
Affalée sur le canapé
Les yeux rivés sur ton portable
Comme une moule à son rocher
J’te propos’rais bien une balade
Avec ton père dans les sous-bois
Tu laiss’rai tomber ton portable
Mais pas ton père vu que c’est moi
Je te regarderai maudire
L’absence de réseau, les oiseaux
Le vent dans les arbres, moi les rires
Que font les enfants ces salauds

Qui font rien que me rappeler
Que ta naissance c’était hier
Mais qu’hier s’écrit au passé
Et qu’on n’revient pas en arrière

Et puis d’abord il faut qu’on parle
Tu peux survivre sans ton portable

Y’a une question qui me taraude
Peut-être un peu plus que les autres
Si on r’ssortait les aquarelles
Toutes tes Barbies et les Lego
J’te promets je f’rai pas d’vaisseau
Qui viendrait détruire ton château
Tu sais ma puce, y’a rien qui presse
J’veux bien m’déguiser en princesse
J’pourrais redevenir le père
A qui tu lâchais pas les basques
Quand j’pouvais encore te faire croire
Que j’étais le chef de l’espace

Je pensais pas qu’viendrait le jour
Où faire des perles pourrait m’manquer
Où rien qu’l’idée d’changer une couche
Me donn’rait envie de chialer

Et puis d’abord il faut qu’on parle
Tu peux survivre sans ton portable

Le jour où tu voudras voler
Des tes propres ailes, dis le moi
Faudra surtout pas t’inquiéter
J’me suicid’rai qu’une ou deux fois

J’espère au moins qu’t’oublieras pas
Les deux trois trucs que j’t’ai appris
Qu’on n’écrase pas plus p’tit que soi
Qu’une fleur c’est plus beau qu’un fusil

Et si un jour tu veux qu’on parle
Je sais m’servir de mon portable

Aussi loin qu’il m’en souvienne
Nos coeurs battaient la même rengaine
Nos voix chantaient le même refrain
Celui de notre amour sans fin
Si la France ne nous offre rien
Alors quittons la dès demain
Que penses’tu du franquisme
Le vent a tourné en Espagne

Il n’y aura plus de chrysanthèmes
Sous les tilleuls de Barcelone
N’entends-tu pas tous mes “je t’aime”
Ce vent d’espoir qui nous entraîne
Et la voix de Franco qui résonne

Tu vas me dire que je déraisonne
Tout quitter, repartir de rien
Mais l’avenir, l’avenir de l’homme
Est à Barcelone, tu le sais bien
Allez Jacqueline laisse ta vaisselle
Jette tes gants, tu n’en as plus besoin
Allez Jacqueline fais toi un peu belle
Et prends ma main si tu le veux bien


Il n’y aura plus de chrysanthèmes
Sous les tilleuls de Barcelone
Je sais je suis fou mais je t’aime
Et je voudrais planter la graine
De notre amour en Catalogne

Là-bas, tu seras une femme
Au foyer évidemment
Mais tu seras tout d’même une femme
Une femme entourée d’enfants
Tous nous connaîtrons le bonheur
D’un socialisme enfin vainqueur
Et la France retrouv’ra la raison
Loin des mensonges et d’Aragon

Il n’y aura plus de chrysanthèmes
Sous les tilleuls de Barcelone
N’entends-tu pas tous mes “je t’aime”
Et la voix de Franco qui résonne

No habra mas crisantemos
(Il n’y aura plus de chrysanthèmes)

Bajo los tilos de Barcelona
(Sous les tilleuls de Barcelone)
¿No puedes escuchar todo mi “te amo” ?
(N’entends-tu pas tous mes “je t’aime”)
Y la voz de Franco resonando
(Et la voix de Franco qui résonne)

Dans les Vosges, au coeur de la forêt du ban d’Uzegney, quatre adolescents venus fumer de la drogue et boire des bières fortement alcoolisées dans une grotte, tombèrent sur un coffre. Un coffre qui ne semblait s’ouvrir qu’à la faveur de la lumière d’une nuit de pleine lune. Et là, vous n’allez pas m’croire, mais cette nuit-là tombait justement un jour de pleine lune.
Dans un grincement sinistre qui semblait trahir un défaut de graissage du mécanisme, la boîte s’ouvrit.
A l’intérieur de cette boîte ils découvrirent un véritable trésor qui allait changer à jamais leur destin. Une vieille cassette d’Anthrax, un badge de Van Halen,un patch d’Iron Maiden, une bague de Motörhead, le bandana d’Axl Rose, et un bracelet éponge de Bob Marley. Sans compter les deux guitares, la basse, la batterie, une sono complète, une valise avec le merchandising à l’effigie d’un groupe qui n’existait pas, et les partitions d’un morceau dont les paroles résonnèrent longtemps en eux comme l’écho d’une violence sous-jacente inassouvie.
Et c’est ainsi que nos quatre jeunes drogués décidèrent de fonder le plus grand groupe de métal des Vosges et ils décidèrent de le nommer “Epinallica”.

Dans les Vosges, un vieux magicien
Un dragon, un cimetière indien
J’ai peur, très peur
Un parchemin, une cité perdue
Ou l’Atlantide je ne sais plus
Pourquoi, pourquoi

Nous avions 15 ans à peine
Au coeur de la forêt vosgienne
Les dieux, les elfes, les trolls
Les fées transgenres
Ça n’me fait pas peur
Les elfes, les goules, les orcs
Non genrés
Ça ne m’effraie pas

“Car tu as l’épée de cristal”

Dans les Vosges, un grimoire ancien
Une légende, deux ou trois nains,
J’ai peur, des nains
Un Minotaure, une prophétie
Même si j’ai peur, je relève le défi
Mais j’ai peur

Je serai le digne héritier
Du grand pouvoir de la forêt
Des Vosges
Je crois, je n’sais pas
J’ai super peur
De n’pas être à la hauteur
De ce destin mystique et enchanté
J’ai perdu mon épée

“Et c’était l’épée de cristal”

-Putain je sais, oh merde…
-Ahahaha ! Alors comme ça c’est toi Paul qui a égaré l’épée de cristal que je t’avais confiée ?
-Ah bah franch’ment désolé, je n’sais pas ce que j’en ai fait, mais moi j’suis nul pour garder les épées, vous en avez pas une autre ?
– Non c’était la dernière de ma collection
– Merde
– Je vais devoir te transformer pour te punir
– Ah bon ? Mais en quoi ?
– Je vais te transformer en nain échangiste non binaire.
– Ah bah franchement, c’est coll, ça va ! C’est cool ça !
– Ahahahaha, mais non je rigole sombre fou ! Je vais devoir te transformer en Valérie Pécresse.
– Nooooon !!! Je suis maudit!!!
– Aahahahahaha Argh
– Ça va ?

Tu me dis c’est si futile
L’existence et puis tout ça
Tu me dis que sur le fil
Rien n’existe mais tu n’sais pas
Que moi

J’regarde une p’tite grosse sur un poney
J’regarde une p’tite grosse sur un poney
J’regarde une p’tite grosse sur un poney

Tu me demandes si je t’aime
Si nos rêves sont atrophiés
L’abnégation est un dilemme
J’avoue j’n’y ai pas trop pensé car

J’regarde une p’tite grosse sur un poney
J’regarde une p’tite grosse sur un poney
J’regarde une p’tite grosse sur un poney

Tu voudrais que l’on construise
Une vie de poésie
Des amours aux rimes exquises
Rimbaldiennes à Varsovie
Mais moi

J’regarde une p’tite grosse sur un poney
J’regarde une p’tite grosse sur un poney
J’regarde une p’tite grosse sur un poney

————–
– Eh dis-donc toi, la chanson “une petite grosse sur un poney”, c’est d’moi dont tu parles, la p’tite grosse sur un poney ?
– Ah non non non, c’est pas vous !
– Parc’que j’suis un peu enrobée ?
– Ah non non non, rien à voir ! C’est pas vous j’vous assure, c’est pas vous madame !
– Ouais c’est ça, ça veut dire quoi ça ? Ça veut dire que si j’étais une naine unijambiste, tu chanterais “la naine unijambiste sur son poney” ?!?
– Ahahahaha ouais heuu non non non je chanterai pas ça madame ! Non mais j’arrête maintenant, c’est terminé !
– Ouais c’est ça, allez vas-y dégage espèce de bouffon à lunettes là !
– oh…
————
J’regarde une p’tite grosse sur un poney
J’regarde une p’tite grosse sur un poney
J’regarde une p’tite grosse sur un poney

Tu me trouves un peu absent
Que nous deux c’est plus comme avant
Je suis totalement d’accord avec toi
Mais je t’en prie excuse-moi car…

J’regarde une p’tite grosse sur un poney
J’regarde une p’tite grosse sur un poney
J’regarde une p’tite grosse sur un poney….

Espèces Menacées

Espèces menacées, 9e album des Fatals picards

Si t’es pro israélienne, j’ai des oranges de Jaffa
Si t’es pro Palestinienne, j’ai du café de Gaza
Si t’es pro tibétaine, j’ai du thé des hauts plateaux
Si t’es pro américaine, j’ai même du coca zéro
Tous mes produits sont casher, stockés dans deux frigidaires
Si tu fais le Ramadan, je le fais évidemment
Pour ce qui est de l’alcool, si jamais tu conduis,
si jamais tu tombes enceinte, je boirai pour deux, promis
Et si rien n’est à ton goût, comme je t’aime plus que tout

On vivra d’amour, d’eau fraîche et de cailloux
Et si t’aimes pas l’eau fraîche, il nous restera les cailloux
On refera le monde en les suçant tous les deux
C’est plein de minéraux, tout simplement merveilleux

Si t’es pro végétarienne, je remplacerai mes posters
De foie d’veau par des posters de boulgour, de pommes de terre
Je suis sensible c’est sincère, à la souffrance animale
Nos poules pondront en plein air des œufs sous péridurale
Et si tu deviens vegan, afin d’éviter les drames
Je n’porterai plus d’cachemire, j’n’irai plus aux soirées cuir

J’n’irai plus jamais au cirque, j’n’irai plus jamais au zoo
Et si tu pars en croisade, pour la survie des salades
J’militerai pour qu’il n’y ai plus de tueries d’bébés laitues

On vivra d’amour, d’eau fraîche et de cailloux
Et si t’aimes pas l’eau fraîche, il nous restera les cailloux
On refera le monde en les suçant comme des fous
Et puisqu’on s’aime vraiment, on échangera nos cailloux
Des douleurs abdominales, des nausées, des vomissements
Tu dois être allergique au gluten évidemment
Mais est-ce vraiment nécessaire de vomir sur mes affaires

De te couvrir d’eczéma, de tomber dans le coma
De partir comme ça c’est bête, à cause d’une simple baguette
Tu vas beaucoup me manquer, je m’étais presque habitué
À te regarder mourir tendrement sur le canapé

On vivait d’amour, d’eau fraîche et de cailloux
T’aimais pas l’eau fraîche mais il restait les cailloux
On refaisait le monde en les suçant comme des fous
Et puisqu’on s’aimait vraiment, on échangeait nos cailloux

On vivait d’amour, d’eau fraîche et de cailloux (on vivait d’amour)
T’aimais pas l’eau fraîche mais il restait

les cailloux (d’eau fraîche et de cailloux)
On refaisait le monde en les suçant
comme des fous (T’aimais pas l’eau fraîche)
Et puisqu’on s’aimait vraiment,
on échangeait nos cailloux (Mais il restait les cailloux)

Quand j’ai poussé la porte
De ton salon d’coiffure
J’ai reconnu tes yeux
Mais pas trop ta coiffure

Y faut dire que la dernière fois
C’était en 87
Mon copain Jérôme Minois
M’avait prêté une cassette

Dedans y’avait un vieux manoir
Un palefrenier un peu vicelard
Et dans une stalle de l’écurie
Y’avait toi qui disais “oui”

Rebecca
Ma première histoire de fesses
C’était toi
Premier émoi en VHS
Oh Rebecca
Dans la mémoire il me reste
Oh oui crois-moi
Comme un semblant de tendresse
Rebecca

Mes parents allaient p’têt’ rentrer
Quelques secondes pour nous aimer
J’avance-rapide jusqu’à l’instant
Où sous l’vieux chêne tu trouves un gland

C’était celui du fils du comte
Qui venait de tomber d’cheval
Vous allez m’dire que c’est un comble
Mais non c’était bien un cheval

Toi tu jouais le rôle de la pauvre enfant
En proie à un dilemme sombre et obscène
J’vais être honnête j’ai pas eu l’temps
D’attendre la fin de la scène

Rebecca
Ma première histoire de fesses
C’était toi
Premier émoi en VHS
Oh Rebecca
Dans la mémoire il me reste
Oh oui crois-moi
Comme un semblant de tendresse

J’ai attiré ton attention
Glissé quelques allusions
Certaines étaient un peu salaces
Mais toi tu es restée de glace

J’ai regardé autour de moi
Y’avait quelques photos de toi
Entourée de deux trois enfants
Un chien un mari bedonnant
C’était fin 87
Le comte, le gland, la cassette
J’savais pas trop ce que j’voulais
Du coup tu m’as fait un mulet

Rebecca
Ma première histoire de fesses
C’était toi
Premier émoi en VHS
Oh Rebecca
Dans la mémoire il me reste
Oh oui crois-moi
Comme un semblant de tendresse

Elle est belle ton usine
Elle tourne à plein régime
Quelle que soit la saison
Quel que soit le régime

Ça va t’coûter des sous
Pour l’éthique tu r’pass’ras
Mais c’est rien qu’un p’tit coup
De calife dans l’contrat

C’est quand même pas une guerre
Qui va tout arrêter
Te priver de désert
Et de loi du marché

T’as trouvé la recette
Et au fond tu t’en tapes
Si l’on coupe la tête
Aux locaux de l’étape

Tu n’as plus peur de rien
Daesh est là pour toi
Tu t’es fait des copains
Djihadistes et sympas

Elle est belle ton usine
Elle tourne à plein régime
Allez place aux saisons
Des entorses au régime

Tu arroses la région
Assures le plein emploi
Cimentes les relations
Y’en n’a pas deux comme toi

Tout est donc pour le mieux
Dans le meilleur des mondes
T’es à Paris, heureux
Quand tout meurt sous les bombes

Tu s’ras sans doute surpris
D’apprendre qu’un employé
Chez toi vit moins longtemps
Q’un papillon blessé

Ce désert n’s’ra jamais
Aussi aride au fond
Que tes yeux de requin
Et ton cœur de patron

Berlin-Est
Dans le froid
1983
Dans la rue
Tu es là
Sous la pluie
Je te vois
Angela

Ton sourire
Mon émoi
Quand je suis tout contre toi
J’avais juste seize ans
Et tu vois
Mais ce n’te dérangeait pas
Angela

Angela
Est-ce un rêve je ne sais pas
Angela
Pourvu que la vie s’arrête en 1983

Berlin-Ouest
Des années
J’ai cherché
À te revoir
Des années
J’ai téléphoné
Mais tu ne répondais pas
Angela

“Hallo, Sie sind auf Angelas Anrufbeantworter. Ich bin wahrscheinlich in der Toilette oder in der Kanzlei. Aber Sie können eine Nachricht nach dem Signalton hinterlassen.”

Et puis le mur est tombé
Et puis je t’ai retrouvée
J’ai cherché à t’embrasser
Je me suis fait molester
Angela

Angela
Je ne compte plus pour toi
Angela
Si seulement je pouvais revenir en 1983

“Et puis, les années ont passé. J’avais presque oublié toute cette aventure lorsqu’un soir dans un grand hôtel où j’étais descendu tard dans la nuit m’chercher un en-cas… Vous allez m’dire c’n’est pas sérieux, mais là n’est pas le propos car imaginez-vous que, ce soir là, en remontant dans ma chambre…”

23h un ascenseur
De dos je sais que c’est toi
Près du bouton “Dritten Stock”
Nos mains se frôlent
C’est le choc
Ton regard Angela
Trahissait ton émoi
Et cette nuit
Loin du froid
Cette fois nous n’l’oublierons pas
Angela

Angela
Est-ce un rêve je ne sais pas
Angela
Pourvu que la vie s’arrête en 1983

T’as ressorti les photos
Sans prév’nir d’vant les potos
Quand j’avais les ch’veux plus longs
Et le bide plus court mais bon
On s’refait pas le temps passe
C’est comme ça et puis les traces
Que ça laisse sur nos corps
Même si ça blesse y’a pas d’remords

T’as retrouvé des images
Tout droit sorties d’un autre âge
Dix années passées plus vite
Qu’un truc qui passerait trop vite
Les gosses étaient même pas nés
On passait toutes nos soirées
À perfectionner nos joints
À s’aimer comme des lapins

T’appelles ça mes vieux dossiers
Mais j’tiens quand même à t’rappeler
Que si moi j’ai prix dix ans
Tu les as pris également

J’ai morflé ma chérie
Et toi t’as morflé aussi
Mais pour c’qui est d’notre amour
Il est comme au premier jour

Faut pas croire mon trésor
Que je ne fais pas d’efforts
Pour ralentir dans sa course
La marche du monde à mes trousses
J’fais des pompes une par jour
Les mois qui finissent en « our »
J’me suis inscrit au café
Des sports pour optimiser

Faut pas non plus t’faire de bile
J’vivrai deux mille ans tranquille
J’ai la santé d’un athlète
D’une vieille république de l’est
Quand à mes histoire de foie
Malgré l’alcool que j’m’envoie
Mon gynéco est formel
Tout va bien d’ce côté-là

Et puis qu’est-ce qui t’prends
De toujours t’en prendre à moi
J’te rappelle que ces dix ans
Tu les as pris avec moi

J’ai morflé ma chérie
Et toi t’as morflé aussi
Mais pour c’qui est d’notre amour
L’est beau comme au premier jour

T’as ressorti les photos
De nous deux vingt ans plus tôt
On était même pas ensemble
Rien qu’à l’idée moi je tremble
De savoir que notre histoire
S’rait restée dans un placard
Et pour c’qui est des dossiers
J’les aurais bien regrettés

J’veux morfler ma chérie
Et j’veux que tu morfles aussi
Mais pour c’qui est d’notre amour
J’le veux comme au premier jour

Aujourd’hui est un grand jour
Prends-en bien note troubadour
Après douze mois de grisaille

C’est la fête médiévale

Que tu sois gueux ou banquier
Simple serf ou fauconnier
Pour faire bombance et ripaille

C’est la fête médiévale

Cette année je suis à fond
Dans mon stand inquisition
Y a une manivelle intestinale

C’est la fête médiévale

Au stand du viking joyeux
Tu peux t’faire tatouer les yeux
Dans une ambiance amicale

C’est la fête médiévale

J’ai inscrit mes deux enfants
A l’atelier armement
Ils vont forger une masse d’armes

C’est la fête médiévale

Le jeu du lépreux j’adore
C’est un puzzle avec le corps
D’un ado bien boutonneux

C’est la fête viens quand tu veux

Reconstitutions historiques
Peste noire de quarante huit
Tu pourras même choper la gale

A la fête médiévale

Des vrais troubadours des faucons
Un alchimiste et un bouffon
Des chevaliers sur des chevals

C’est la fête médiévale

16h place des pénitents
Défilé des flagellants
J’ai mon cilice en cotte de maille

J’aime la fête médiévale

Pour le repas de midi
Direction la rôtisserie
Boyaux de vierges au cantal

C’est la fête médiévale

Dansez, dansez, damoiselle
Dansez, dansez, damoiseau
Dansez bien gent pucelle
Dansez bien gent puceau

Dansez, dansez, damoiselle
Dansez, dansez, damoiseau
Dansez au son des crécelles
Dansez au son des flutiaux

Dans l’donjon
Y a une vierge de fer

Ma femme a trouvé ça super
J’imagine que c’est normal

C’est la fête médiévale

On y a croisé un croisé
Et comme ça m’a fait rigoler
Y m’a pété les cervicales

C’est la fête médiévale

Une sorcière du village
M’a concocté un breuvage
J’ai la vigueur d’un cheval

C’est la fête médiévale

Toute la nuit j’ai honoré
Les gentes dames de la comté
C’est resté dans les annales

De la fête médiévale

Et pour couronner le tout
On a pu brûler un roux
En chantant avec les Fatals

C’est la fête médiévale

Turlututu, chapeau pointu
Pour nous ce soir c’est plan Ku
Ku Klux Klan alors choisis ton camp
Et deviens suprémaciste blanc

T’as vraiment bien fait de venir nous voir
Faut pas rester tout seul à broyer du noir
Nous sommes ta nouvelle famille tu vois
Tiens, t’as qu’à nous aider à porter cette croix

Tu tombes bien aujourd’hui c’est jour de pendaison
Tu sais au sein du Klan c’est notre seule passion
Ma mère et son frère avaient déjà ça dans le sang
Avant d’se marier et de devenir nos parents

Va nous falloir un vieux chêne, de la corde et des bières
Des chips, du kérosène, un fusil et des bières
Va nous falloir un négro
(dis pas ça c’est pas bien)
Excuse moi j’voulais dire un afro-américain

Turlututu, chapeau pointu
Pour nous ce soir c’est blanc Ku
Ku Klux Klan alors choisis ton camp
Et deviens suprémaciste blanc

Pour nous le Klan, c’est bières guns et copains
Et si on se blesse c’est qu’on est pas bien malins
C’est vrai qu’des fois ça peut partir en vrille
Mais t’inquiète on lave notre lynchage en famille

L’école du Klan c’est la joie des enfants
Le règlement est écrit noir sous blanc
Les filles brodent des cagoules en chantant “Alléluia”
Les garçons les essaient en chantant “Alléluia “

– J’espère t’as pris ta cagoule
– c’est clair j’ai pris ma cagoule
– Et toi t’as pris ta cagoule ?
– bah ouais j’ai pris ma cagoule

– Et toi t’as pris ta cagoule ?
– bah nan elle était au sale
– Bah du coup t’as pas de cagoule ?
– bah nan elle était au sale

“Eh mais attendez attendez p’t’être que j’en ai une autre dans mon sac ! Alors attends qu’est ce que c’est que ça ? Non ça c’est un décapsuleur Hitler, ça c’est quoi ce truc là ? Ah ça c’est mon harmonica ah non j’suis désolé les gars j’ai pas de cagoule!”

Turlututu, chapeau pointu
Pour nous ce soir c’est plan Ku
Ku Klux Klan alors choisis ton camp
Et deviens suprémaciste blanc

Si tu restes avec nous on te livrera un secret
Mais faut pas le répéter, c’est trop méga top secret
Ça s’appelle Cagoule TV et c’est complètement génial
A tout nouvel abonné on offre un gilet pare-balles

Sur Cagoule TV Arnold et Willy seront blancs
Ma Famille D’Abord ça sera une famille de blancs
Black Panther ça sera Le Panthère Blanc

Et dans le Cosby Cagoule Show
Bill Cosby il sera blanc

Moi j’ai rien contre les noirs et si nos ancêtres blancs avaient ramenés des suédois
(bah on pendrait des suédois)

Et si c’était des pandas
(bah on pendrait des pandas)
Mais on ne pendrait tu vois qu’la partie noire du panda

Turlututu, turluturlututu (x2)

Turluturlututu, chapeau pointu
Pour nous ce soir c’est plan Ku
Ku Klux Klan alors choisis ton camp
Et deviens suprémaciste blanc

Y faisait très très beau
Y avait du sable chaud
Et moi j’avais enfin
Enfin mon bungalow

Au bord de la piscine
A deux pas du sauna
Pour une Margarita
J’avais qu’à claquer des doigts

Mais dans c’bonheur parfait
Un ptit truc n’allait pas
Je sentais qu’on m’épiait
Quand soudain un gros chinois

Avec un air méchant
Avec un air sournois
M’as dit : tu sais moi c’est Kim
Ton nouveau voisin c’est moi

Kim
Kim Kim Kim
Kim Kim Kim
Kim Kim Kim
Kim quand tu ondules ton corps
Kim Kim encore en Corée du Nord
Kim Kim Kim je te love
T’es le plus grand
Kim Kim Kim de tous les dirigeants

Au début j’ai flippé
J’ai voulu l’dénoncer
Et puis je me suis dit
J’vais m’en faire un ami

Pour l’avenir et la paix
Viens jouer au beach volley
Bah c’est vrai j’ai personne
Pour jouer au beach volley

Je serai ton ami
Comme quand on était p’tits
J’apaiserai tes angoisses
Ta haine et tes soucis

On rira dans les vagues
On comparera nos zizis
On jouera à la guerre
Pour de faux cette fois-ci

Kim
Kim Kim Kim
Kim Kim Kim
Kim Kim Kim
Kim quand tu ondules ton corps
Kim Kim encore en Corée du Nord
Kim Kim Kim je te love
T’es le plus grand
Kim Kim Kim de tous les dirigeants

L’été est passé trop vite
Jet-ski et p’tits marchés
Coquillages et crustacés
Boites de nuit karaokés

On s’est tellement kiffés
On s’est tellement aimés
Qu’au moment de partir
T’as même voulu envahir

Une p’tite île de Corée
Histoire de me remercier
Je t’ai dit : Kim non merci
J’ai déjà notre amitié

Tu m’as fait ton grand sourire
Tu t’es approché de moi
Et nos lèvres se sont touchées
Pour la première fois

Kim
Kim Kim Kim
Kim Kim Kim
Kim Kim Kim
Kim quand tu ondules ton corps
Kim Kim encore en Corée du Nord
Kim Kim Kim je te love
T’es le plus grand
Kim Kim Kim de tous les dirigeants

On pourrait délaisser nos blondes
Et ce comptoir une seconde
Si tu voulais
On pourrait se jouer de la montre
Se souvenir qu’un autre monde

On y croyait

Même si j’vois bien que dans nos yeux
Y’a moins de flamme y’a moins de feu
Moi j’aimerais
Redevenir un poing levé
Dans un ciel de 1er mai

Je peux pas croire qu’t’aies oublié
Nos banderoles, nos défilés
Quand tout semblait
Encore possible les heures au pied
Des cheminées de nos usines
Quand on luttait

Me dis pas que tous ces combats
N’ont rien laissé au fond de toi
Je te connais

Si de nos vies il ne demeure
Qu’un impossible rêve d’ailleurs
On s’en voudrait

C’est p’têt le moment de te dire
Qu’t’es pas si vieux, qu’y a un av’nir
Et qu’on pourrait
Redevenir un poing levé
Dans un ciel de 1er mai

C’est plus un monde pour nous je sais
Mais accepter comment j’pourrais
L’idée qu’ça n’ait servi à rien
Qu’on soit balayés comme des chiens

Au nom de la loi du plus fort
Au nom de la loi du moins mort
J’en crèverais

Au nom de quoi au nom de rien
Au nom du fait que les gens bien
Ça les effraie

Une nuée de poings levés
Dans un ciel de 1er mai

On pourrait délaisser nos blondes
Et ce comptoir une seconde
Si tu voulais
On pourrait se jouer de la montre
Se souvenir qu’un autre monde
On y croyait

Cet arbre-là, c’est le mien
Mon vieux l’a planté un matin
De mars pour célébrer
Comme il se doit mon arrivée

Il faisait froid, y’avait du vent
Un timide soleil de printemps
Tout juste échappé de l’hiver
Caressait la ferme de mon père

Cet arbre-là, c’est le mien
Je l’ai salué chaque matin
Que Dieu faisait avant d’aller
Creuser la terre, faucher les blés

Il faisait froid, y’avait du vent
Qu’importe pendant 40 ans
Ce fut moi la pauvre pomme
Qui s’en allait nourrir les hommes

Cet arbre-là c’est le mien
Le seul, l’unique témoin
De cette course en solitaire
À marche forcée pour que la terre

Qu’il fasse froid qu’il y’ait du vent
Crache ses poumons verse son sang
Fallait produire jusqu’à l’envi
Un peu mouton moi j’ai suivi

Cet arbre-là, c’est le mien
Je m’y balance ce matin
Au gré du vent, pour célébrer
Comme il se doit ma destinée

Qu’il fasse froid qu’il y’ait du vent
Je m’en contrefiche à présent
Adieu mes champs adieu ma terre
Fin de la course en solitaire

Pour les vacances mon amour
Je te propose du changement
Oublie tes plages tropicales
Et ton putain de sable blanc

Entre Asie et Amérique
Y’a un Eden loin du Tibet
Un continent fantastique
Enfant sacré du progrès

Je te promets des ordures
Comme tu n’en as jamais vues
Je t’emballerai sans ambages
Sur un doux lit d’emballages

On nagera dans un bonheur
Plastifié et sensuel
Moi je serai le plus beau
Toi tu seras la poubelle

Plastique plastique
Au cœur du Pacifique
Polymères polymères
Au cœur de les mers
Plastique plastique
Au cœur du Pacifique
Polymères polymères
Popolymères

La journée dans des hamacs
En latex de capotes
On s’enfil’ra du pétrole
Dans des gobelets en plastoc

Inutile de t’inquiéter
Pour les espèces menacées
Tu le sais bien mon amour
Elles finissent par s’adapter

Une tortue qui mange des sacs
C’est trop cool pour l’océan
Ouais comme ça tous ses besoins
Sont emballés en sortant

Et si un jour il y a plus
De plastique que de poissons
Bah on mangera du plastique
On tuera plus de poissons

Plastique plastique
Au cœur du Pacifique
Polymères polymères
Au cœur de les mers
Plastique plastique
Au cœur du Pacifique
Polymères polymères
Popolymères

Je te sens sur la réserve
Moi qui voulais t’émouvoir
Ton côté Brigitte Bardot
C’est dessus qu’tu peux t’asseoir

Tu vois c’nouveau continent
Ça peut toujours dépanner
On peut y abandonner des gens
J’ai déjà quelques idées

Plastique plastique
Au cœur du Pacifique
Polymères polymères
Au cœur de les mers
Plastique plastique
Au cœur du Pacifique
Polymères polymères
Popolymères

Plastique plastique
Woo oh oh !
Polymères polymères
Woo oh oh !
Plastique plastique
Woo oh oh !
Polymères polymères
Popolymères

Je vous préviens cette chanson
Va falloir bien s’accrocher
Elle n’est vraiment pas de celles
Que l’on écoute sans broncher

En même temps si on n’parle pas
De ce p’tit chien, qui le fera ?
Y a des sujets d’société
Un peu trop vite ostracisés

Voici donc la triste histoire
De Nouchka le caniche nain
Grand amour de Chantal Nobel
VOici sa vie et son destin

Nouchka Nouchka Nouchka

Des mois dans le coma

Nouchka Nouchka
Nouchka Nouchka

Qui se souvient de toi ?
Nouchka Nouchka

Tu avais la vie devant toi
Une vie de chien ça va de soi
Tu aurais pu gambader
Dans les forêts et dans les prés

Mais l’existence est parfois con
Et trois mois d’clinique c’est bien long
Loin de Chantal et de ta niche
Ça vous change vraiment un caniche

Paralysé du train arrière
Paralysé du train avant
Nouchka te voilà grabataire
Pour toujours et pour longtemps

Nouchka Nouchka Nouchka

Des mois dans le coma

Nouchka Nouchka
Nouchka Nouchka

Qui se souvient de toi ?
Nouchka Nouchka

Tu étais comme ceux de ta race
Milou, Lassie, Beethoven j’en passe
Pauvre créature exploitée
Pauvre canidé crucifié

Sur l’autel du showbiz
Finies les courses dans la brise
Mais ton sacrifice n’est pas vain
Tu es le Malcolm X des chiens

J’espère au moins qu’au paradis
Des humains des caniches aussi
Toi et Chantal Nobel
Vous serez un jour réunies

Nouchka Nouchka Nouchka

Des mois dans le coma

Nouchka Nouchka
Nouchka Nouchka

Qui se souvient de toi ?

Fatals Picards Country Club

8e album des Fatals picards, Country club, CD

Une casquette de cap’taine, un vieux caban comme blouson
« Rendez le Mont Saint-Michel!» sur un écusson
Il traînait ses vieilles bottes, les mêmes que Kersauson
Depuis belle lurette de Répu à Nation.

Mais il n’avait jamais vu la pointe de Trévignon
Ni le petit port de pêche de Saint-Pol-de-Léon
Pour lui le kig ha farz, c’était le nom d’une bagnole
La Seat kig ha farz, non franchement, tu rigoles!

Tout le monde le connaissait, pas vraiment par son nom
Dès qu’il se pointait quelque part, on disait : « tiens, v’la le breton! »
Un breton connu dans tous les bistrots de Paname
Mais qu’était pas plus breton que Michael Jordan

Et comme il disait quand on le prenait pour un con :
« Dans tous les concerts, de Nolwenn à Scorpions
Y aura toujours un con avec un drapeau breton »

Le jour de la sortie de l’intégrale de Tri Yann
Et ben il a acheté l’intégrale de Tri Yann
Le jour de la sortie de l’intégrale de Nolwenn
Et ben il a racheté l’intégrale de Tri Yann

Il jactait toujours breton après trois quatre verres d’alcool
Mais il parlait breton comme une vache espagnole
Enfin, plutôt comme un Espagnol breton
En casant 12 fois « Bretagne » dans chaque conversation

Il verse une petite larme devant sa télévision
À chaque fois qu’il y a un match genre Landerneau/Quiberon
À chaque but, meurtri, il sort son fanion
Un tout petit drapeau, un petit drapeau breton!

Et comme il disait quand on le prenait pour un con :
« Dans tous les concerts, de Rammstein à Céline Dion
Y aura toujours un con… avec un drapeau breton! »

Mais au bout d’un moment, à force de se faire chambrer
Son amour de la Bretagne, il a voulu nous le prouver
Parti aux Vieilles Charrues, fier et décidé
Avec un drapeau breton d’au moins 25 mètres carrés

Quand le groupe est monté, il l’a sorti fier de lui
Mais c’était ni Matmatah, et encore moins Soldat Louis
Car là, c’est le drame, c’était I Muvrini
Mais nous on va s’arrêter là car on veut pas d’ennuis.

Et on pourrait dire pour terminer cette chanson
Que dans les services d’urgences ou de réanimation
Quelques fois y a un con…
avec un drapeau breton !

Tu pensais pourtant t’être retiré à temps
Mais pas d’bol aujourd’hui, t’as une tripotée d’enfants
Qui se réclament de toi, qui ne jurent que par toi
Qui veulent te rendre hommage alors qu’toi t’es encore là

C’est plus une famille, c’est un vrai troupeau
On peut dire que Panurge a fait du bon boulot
Un armé de nuisibles, un musée d’la tête à claques
Une compile de vautours qui ne jurent que par Jean-Jacques

Pour un “Envole-moi”, combien de crashs vocaux?
Pourquoi autant de reprises sur un si joli manteau?

Non mais pourquoi, pourquoi, pourquoi nous faire ça?
Non mais pourquoi, pourquoi?
On le méritait pas!
Pourquoi, pourquoi, pourquoi nous faire ça?
Non mais c’est vrai; dis-moi?
Qu’est que j’ai fait pour ça!

Des cailloux dans ta voix, y’en a tell’ment qu’faut avouer
Qu’aujourd’hui plus personne ne pourrait plus l’emprunter
N’empêche qu’au Panthéon de la chanson française
T’es comme Bernard Lavilliers mais en beaucoup plus balèze

J’suis pas du genre violent, j’mets pas la main sur mon
flingue
Pour un oui ou pour un non mais ces gens là me rendent
dingues
Leur vision édulcorée m’a vite fait réaliser
Qu’il faut plus qu’un bandana pour pouvoir nous faire bander

Pour un “Mistral gagnant” combien de pirates à l’eau?
Combien de meutes de renards pour un unique Renaud?

Non mais pourquoi, pourquoi, pourquoi nous faire ça?
Non mais pourquoi, pourquoi?
On le méritait pas!
Pourquoi, pourquoi, pourquoi nous faire ça?
Non mais c’est vrai; dis-moi?
Qu’est que j’ai fait pour ça!

Téléphone aujourd’hui sonne encore mais malgré ça
Quelqu’un a décidé qu’l’hommage ne s’ferait pas sans toi
Que tu étais la seule pour parler dans l’hygiaphone
Moi j’aurais préféré ce jour-là que tu sois aphone

On est bien placés pour savoir qu’c’est difficile
Notre album de reprises ne manquait pourtant pas de style
Si un jour tu nous d’mandes gentiment je te prêt’rais
“Les Fatals reprennent Brassens en black metal finlandais”

Pour une “Bombe humaine”, combien de pétards mouillés?
Combien de Cendrillon, combien de pseudo-fées?

Non mais pourquoi, pourquoi, pourquoi nous faire ça?
Non mais pourquoi, pourquoi?
On le méritait pas!
Pourquoi, pourquoi, pourquoi nous faire ça?
Non mais c’est vrai; dis-moi?
Qu’est que j’ai fait pour ça!
Non mais pourquoi, pourquoi, pourquoi nous faire ça?
Non mais pourquoi, pourquoi?
On le méritait pas!
Pourquoi, pourquoi, pourquoi nous faire ça?
Non mais c’est vrai, promets,
Qu’ce s’ra la dernière fois!!!

Bonjour je me présente, non je ne m’appelle pas Henri,
Mais tu sais, moi aussi je chante, et pas seulement pour mes amis

C’est vrai, j’ai eu mon p’tit succès, sur les parkings de supermarché,
J’étais Cloclo, Adamo, Dave et Johnny Hallyday.

Tu sais, j’ai eu mon grand orchestre, mais tous les musiciens sont partis,
Tenter leur chance à Paris, du coup, ma femme l’a tentée aussi.

Mais ne crois pas que je sois triste, tu sais, j’ai encore du boulot,
Et mon régisseur Bruno passe le play-back dans la sono.

Et quoi qu’ils en pensent, sur les routes de France,
Je chante pour exister, je suis chanteur de variété.

Ma chambre d’hôtel est bien triste,
Pas de Champagne, pas de Wi-fi,
Pas de télé, pas de petit déjeuner,
Pas de fenêtre et même pas de lit,
Pas de toilettes… enfin si, sur le palier.

A la séance de dédicaces, on peut pas dire qu’il y ait la queue,
Y a deux grosses, une vieille et un moche, un punk à chien, un jeune efféminé.

Et si j’ai versé trop de larmes, ce qui me fait tenir debout,
C’est peut-être ma voix, ma plus belle arme, que ce soir je dégainerai pour vous.

Et quoi qu’ils en pensent, sur les routes de France,
Je chante pour exister, je suis chanteur de variété.

Sur les routes de France, et quoi qu’ils en pensent,
Je suis chanteur de variétés et je chante pour exister.

Ici, il fait beau, ici, il fait chaud
C’est con, t’as pas pris ton maillot
Dans la mer, le soleil se reflète
C’est con, t’as pas pris ta serviette

On t’a r’filé une pelle
Un marteau-piqueur, une truelle
Puis on t’a dit : « toi, t’es là pour creuser
C’est l’Qatar, c’est pas l’Club Mickey »

37,2° l’matin et le double en soirée
Tes montagnes vont bien te manquer
Tu r’verras ton passeport en même temps qu’ton salaire
Dans ta retraite, six pieds sous terre

Le contrat est honnête
Tu creuses, tu meurs, c’est la fête
Cette coupe du monde, j’vais pas te l’cacher
S’f’ra sans toi mais climatisée

Alors, tais-toi et creuse
Loin de la Creuse
Et du Népal
Ta pierre tombale

Au-dessus de toi planait un faucon
C’était ton unique compagnon
De l’aube claire à la tombée du jour
Tu l’avais surnommé « Le vautour »

Jusqu’au jour où un direct
Du soleil sur ta pauvre tête
Vint malgré toi te rappeler
Que qui dit Népal dit mort bronzé

C’est triste, tu ne verras jamais
Les beaux supporters, les ballets
Des footballeurs bien cramponnés
Dans leurs stades bien climatisés

C’est dommage, tu vas même rater
L’evènement du siècle j’peux t’l’assurer
A Dubaï, croix d’bois et croix de fer
En 2050, les JO d’hiver

Alors, tais-toi et creuse
Loin de la Creuse
Et du Népal
Ta pierre tombale

Ici, il fait beau, ici, il fait chaud
Ces cons ont tous pris leur maillot
Dans la mer, le soleil se reflète
Ces cons ont tous pris leurs serviettes

Toi t’as même pas eu d’stèle
Le monde est parfois cruel
En même temps, t’étais v’nu pour creuser
Au Qatar, pas au Club Mickey

Alors, tais-toi et creuse
Loin de la Creuse
Et du Népal
Pour ce Mondial
Tais-toi et creuse
Loin de la Creuse
Et du Népal
Ta pierre tombale.

J’aime, j’aime, j’aime voir danser ta femme qui danse là
J’aime, j’aime, j’aime voir danser ta femme qui danse là
J’aime, j’aime, j’aime voir danser ta femme qui danse là
J’aime, j’aime, j’aime voir danser ta femme qui danse là

J’aime ça oh, j’aime ça
J’aime ça hey, j’aime ça
J’aime ça oh, j’aime ça
J’aime ça hey, j’aime ça

Et même, si j’ai un peu bu tu vois
Je suis sincère et crois-moi,
Je ne cherche pas les problèmes

J’aime, j’aime, j’aime

J’aime, j’aime, j’aime voir danser ta femme qui danse là
J’aime, j’aime, j’aime voir danser ta femme qui danse là

J’aime ça oh, j’aime ça
J’aime ça hey, j’aime ça
J’aime ça oh, j’aime ça
J’aime ça hey, j’aime ça

Et même, si j’ai un peu bu tu vois
Je suis sincère et crois-moi,
Je ne cherche pas les problèmes

J’aime, j’aime, j’aime voir danser ta femme qui danse là
J’aime, j’aime, j’aime voir danser ta femme qui danse là

J’aime ça oh, j’aime ça
J’aime ça hey, j’aime ça
J’aime ça oh, j’aime ça
J’aime ça hey, j’aime ça

Moi c’est Igor et j’ai sept ans
Mon père dit de moi que je vaux mille diamants
L’école où j’vais, vous allez rire ou pas
S’appelle exactement comme moi

J’ai pour meilleur ami Monsieur le Directeur
Avec lui j’m’amuse pendant des heures
A la guerre, à la balle au prisonnier
C’est moi qui ai les balles et c’est lui le prisonnier

Le seul que la maîtresse vouvoie
C’est pas le directeur, non non non non c’est moi
A la cantine quand y a des épinards
Pour moi, c’est vodka et caviar

J’ai toujours vingt sur vingt, je suis premier en tout
C’est p’têtre le talent mais c’est peut-être surtout
Parce qu’un beau soir, sur la Volga,
Maman a rencontré Papa

Et que mon père c’est Vladimir Poutine
Et si tu m’traites de naze y t’coupe le gaz
Mon père c’est Vladimir Poutine
C’est pas un putain d’gag, tu m’écriras du goulag

Moi c’est Igor et j’ai quinze ans
J’vais plus à l’école depuis longtemps
J’passe la plupart de mes journées
Sur la place rouge à fumer

La beuh que j’bédave s’appelle Igor
Mon groupe de rap s’appelle Igor
J’ai sur Twitter des millions d’followers
C’est mon père qui m’les a offerts

Avec mes potes, tous fils d’anciens du KGB
On fait du skate à poil sous LSD
Dans les couloirs de la Douma et du Kremlin
Je sais qu’personne ne dira rien

J’vais t’dire un truc, tu vas pas l’croire
J’ai pas d’appareil dentaire, j’ai pas d’points noirs
Ma peau est parfaite, pas un bouton d’acné
Oui, mais j’ai un p’tit secret

C’est que mon père c’est Vladimir Poutine
Si t’aimes pas les Pussy Riot, vous s’rez jamais potes
Mon père c’est Vladimir Poutine
C’est pas un putain d’gag, tu m’écriras du goulag

Moi c’est Igor et j’ai trente ans
Ma vie d’avant n’est plus trop celle d’avant
J’avais pourtant toutes les chances de mon côté
Mais mes espoirs ont sombré

En même temps que ce sous-marin
Que j’avais construit de mes propres mains
Pour l’inauguration j’avais même fait monter
Douze écoles maternelles et six classes de CP

Et comme mon père c’est Vladimir Poutine
Vu qu’j’lui ai fait d’la peine, il envahit l’Ukraine
Mais comme mon père c’est Vladimir Poutine
C’est pas un putain d’gag, moi je t’écris du goulag

“Plus belle la vie” est arrêtée
C’est Vladimir Poutine
les Ramones repartent en tournée
C’est Vladimir Poutine
Le magnet du Jura est édité
C’est Vladimir Poutine
Le con avec un drapeau breton
C’est Vladimir Poutine
Le festival de Cannes est à Moscou
C’est Vladimir Poutine
Les tatouages d’Yves sont effacés
C’est Vladimir Poutine
El Assad, Nobel de la paix
C’est Vladimir Poutine
Dalida fait son come-back
C’est Vladimir Poutine
la Gay Pride est annulée
C’est Vladimir Poutine
Zaz s’est enfin mariée
C’est Vladimir Poutine
Hanouna est sur Arte
C’est Vladimir Poutine
On a gagné l’Eurovision
C’est Vladimir Poutine
M.Pokora à l’Elysée
C’est Vladimir Poutine
M6 va nous diffuser
C’est Vladimir Poutine
Marine Le Pen est communiste
C’est Vladimir Poutine
La famine n’existe plus
C’est Bernard Lavilliers

Pa la papapa pala paaa la pa
Pa la papapa pala paaa la pa
Pa la papapa pala paaa la pa
Pa la papapa pala paaa la pa

C’est la fête de l’école aujourd’hui
C’est, je crois, le plus beau jour de ma vie
En plus, j’ai trop de la chance, un truc de fou
Pendant deux heures je m’occupe du chamboule-tout

C’est une sorte de jeu, hyper marrant
Un jeu qui plaît à pas mal d’enfants
En fait, avec une balle, faut faire tomber des boîtes
Et du coup, ben c’est moi qui ramasse les boîtes

C’est cool on a de la chance avec le temps
Vu qu’en fait les stands sont dehors
Ok, il pleut et il y a beaucoup d’vent
Mais du coup le soleil ne tape pas trop fort

Une sorte d’affreux gamin, prénommé Pierre
N’arrête pas de me viser avec son lance-pierre
Il parait que c’est le fils de la directrice
D’ailleurs ça fait bien rire MADAME la directrice

Mais MOI, en fait, pour de vrai
J’suis en train d’péter un plomb
J’vais choper la dirlo et j’vais lui couper la tête et j’la mettrai sur un pic
Que j’planterai devant l’école et j’écrirai avec son sang que l’école est finie

Deux papas sympas et probablement un peu musiciens
Ont préparé comme une sorte d’attraction
C’est un truc hyper drôle avec des chansons
Et ils ont donné à chaque enfant un tambourin

Alors c’est complètement désopilant, ils sont déguisés
Alors l’un en canard et l’autre, je crois, en Pikachu ou Tigrou
Ils chantent la même chanson toute la journée,
Et les enfants tapent, entre autres, sur leur tambourin

Mais MOI, en fait, pour de vrai
J’suis en train d’péter un plomb
J’vais leur péter leur guitare et j’vais les égorger vivants
Et leurs têtes vont tomber et jm’en servirai comme d’un feutre
Pour écrire dans la cour que j’aime pas la musique

Une maman trop gentille, et vraiment, vraiment très sympa
A eu la bonne idée d’faire une sorte de cocktail bio avec du pamplemousse et des cèpes
C’est comme une sorte de punch quoi
Et elle a mis ça dans … dans un saladier

Alors les enfants en se servant en ont mis partout sur leurs vêtements
Et au bout d’un moment, ils se sont tous mis à hurler en courant
Car à cause de son putain de punch avec des cèpes
On a compté 623 piqûres de guêpes

Mais MOI, en fait, pour de vrai
J’suis en train d’péter un plomb
J’vais passer chez Lidl et j’vais choper 4 litres de rhum
Que j’vais verser dans leur punch et tous les enfants s’ront bourrés
Et j’écrirai dans leur vomi que la fête de l’école est finie

Les forces de l’ordre sont arrivées
Le RAID et le GIGN
L’usine est maintenant encerclée
Le 1er qui bouge, je dégaine

J’ai séquestré dans son bureau
Cette tête à claque de PDG
Je peux faire sauter au bas mot
La moitié de la Franche Comté

En vérité je vous le dis,
Mais cette fois-ci la coupe est pleine
En tout cas moi je vous avertis
Que si personne ne daigne
Accéder à mes exigences
Ça va péter ce soir en France

Je veux le magnet du Jura
Pas celui du Tarn et Garonne
Encore moins celui de l’Essonne
Je veux le magnet du Jura

Déjà que j’ai dû m’enfiler
Des cordons bleus 3 fois par jour
A l’Auvergnate ou au Comté
Si ça, c’est pas de l’amour

J’étais sur le point de réussir
J’avais la Corse, les 2 parties
Et eux comme ça sans prévenir
On décidait de changer de série

Oui mais moi j’en ai rien à foutre
Des magnet des espèces menacées
J’aime ni les pandas ni les loutres
Et les Gecko me font flipper
Sur le chapitre du sérieux
Même BFM aurait fait mieux

Je veux le magnet du Jura
Pas celui d’un panda débile
Encore moins celui d’un gorille
Je veux le magnet du Jura

Mes exigences sont les suivantes,
Je veux voir un hélicoptère
Suivi par la patrouille de France
Piloté par Michel Drucker

Avec dedans un coffre-fort
Au sein duquel se trouvera
Dans une enveloppe en plaqué or
Ce putain d’magnet du Jura

Et puis le code du coffre-fort
C’est 39330 ou rien
C’est le code postal de Mouchard
Mouchard c’est là d’où je viens
Mouchard c’est au cœur du Jura
Maintenant vous savez pourquoi

Je veux le magnet du Jura
Pas celui de Michel Drucker
Même si ça plairait à ma mère
Je veux le magnet du jura
Je veux le magnet du jura
En pleine réforme territorial
En plein découpage régional
Je veux un souvenir du Jura

Ouuuh Lalala
Ouuuh Lalala
Ouuuh Lalala La

Moi, mon Noël dans le 9-4
Sur le parking de Leclerc
Avec mon vieux pote Momo
Qui faisait des wheelings en Booster
Et qui distribuait des Air Max qui étaient tombés du camion
C’est ça, la magie de Noël

Ouuuh Lalala
Ouuuh Lalala
Ouuuh Lalala La

Moi, sur le yacht de mon père
On était à Hawaii
Noël sur la plage en hiver
Entourés de filles aux seins nus
Couvertes de caviar
Dans lesquelles nous plongions
C’est ça ouais, la magie de Noël

Et même si notre Noël est différent
Ce n’est pas grave finalement
Puisque nous sommes ensemble
Et puisque nous sommes ensemble
Et puisque c’est Noël
C’est la magie de Noël

Moi, j’avais le Noël communiste
Pas de cadeaux, pas de liste
Pas de bouffe, pas de sapin
Pas de messe, pas de repas
On passait la nuit à écouter l’intégrale de Jean Ferrat
C’est ça ouais, la magie de Noël

Ouuuh Lalala
Ouuuh Lalala
Ouuuh Lalala La

Moi, on habitait dans la forêt
Dans une petite cabane
On mangeait des animaux morts
Que mon frère allait récupérer
Au bord de l’autoroute
Au péril de sa vie
Eh oui, c’est ça la magie de Noël

Ouuuh Lalala
Ouuuh Lalala
Ouuuh Lalala La

Et même si notre Noël est différent
Ce n’est pas grave finalement
Puisque nous sommes ensemble
Et puisque nous sommes ensemble
Et puisque c’est Noël
C’est la magie de Noël

Ouuuh Lalala
Ouuuh Lalala
Ouuuh Lalala La

Pour une fois que ce train allait
Décider d’arriver à l’heure
il a fallu que mon voisin décide
D’imposer l’arrêt à son cœur.

Certes, il s’était approprié
Cet accoudoir que j’aimais tant
Mais de là à le laisser crever
ça n’se fait pas quoi qu’en même temps

Et si c’était un violeur d’enfant?
Un supporter de l’OGC Nice?
Un djihadiste, un vieil allemand?
un pilote d’avion dépressif?

J’aurais pu ne jamais savoir
J’aurais pu rester dans le noir
Mais j’ai trouvé, quel bonheur
UN DÉFIBRILLATEUR

La prise en main semble enfantine
Le mode d’emploi pas trop balèze
Moi qui suis un peu à la médecine
C’que Black M est à l’Académie Française

Mais tel le guerrier un doute m’assaille
Au moment de poser les électrodes

Et si c’était le champion de France,
De modélisme ferroviaire?
L’inventeur de l’intolérance?
Le treizième clone d’Adolf Hitler?

Si j’étais resté dans le noir
J’aurais gardé mon accoudoir
Si j’n’avais fait cette erreur
De prendre UN DÉFIBRILLATEUR

Je vais devoir me faire une raison
Je vais devoir me faire à l’idée
Pas Johnny, bande de cochons
Ce truc à l’air de marcher

En fait c’était un mec comme moi,
Super beau gosse, gentil et musclé
Avec un QI d’623
Bref, la modestie incarnée
J’aurais pu ne jamais savoir
J’aurais pu rester dans le noir
Mais j’ai trouvé, quel bonheur
UN DÉFIBRILLATEUR

Si t’as pas la crinière
Si t’as pas les sabots
Si tu fais moins d’un mètre
Cinquante au garrot
Si t’as pas la queue
Si t’as pas la corne
Tu s’ras jamais membre
Du Reich des Licornes

Ici, tout l’monde a une corne au milieu du front
Du coup, les cocus ressemblent à des tricératops
En ce qui concerne les cheveux
C’est crinière rose, coupée en brosse

Tu s’ras jamais au chômage vu qu’ici
Y’a pas de travail, pas de loi El Khomri
On broute de l’herbe, on pose pour des posters
Et au galop, au ralenti, en plein air

Et puis faut voir le bon côté des choses
Quand t’es une licorne tu vois la vie en rose
Et même si c’est pas vraiment ton cas
Quelqu’un la verra en rose pour toi

C’est le Reich, le Reich des licornes
Personne peut faire c’qu’il veut
Mais y’a un arc-en-ciel au milieu
C’est le Reich, le Reich des licornes
Personne peut faire la fête
Mais y’a plein de jolies paillettes

Entre deux shootings, on va au cinéma
Voir “Licorne mécanique”, “Une licorne nommée Wanda”
On écoute Korn, Fréro Delalicorne
On lit “Cinquantes nuances de licornes” ou “L’secret de la
licorne”

Le week-end on part au bord d’une cascade
Pique-niquer entre licornes, on hennit, on gambade
On cherche l’amour, on se frotte la corne
Et quand y’a pas d’amour, il nous reste YouCorn

Ceux qui aiment l’ordre et la justice
Peuvent rejoindre les forces de police
C’est vrai qu’elles ont plutôt la classe
Pailletée, la matraque et rose, le casque

C’est le Reich, le Reich des licornes
Personne peut faire c’qu’il veut
Mais y’a un arc-en-ciel au milieu
C’est le Reich, le Reich des licornes
Personne peut faire la fête
Mais y’a plein de jolies paillettes

C’est le Reich, le Reich des licornes
Personne peut faire c’qu’il veut
Mais y’a un arc-en-ciel au milieu
C’est le Reich, le Reich des licornes
Personne peut faire la fête
Mais y’a plein de jolies paillettes

Septième Ciel

7e ciel, 7e album des Fatals picards

Twist, Twist
Twist, Twist

Je voulais t’emmener dîner
Tu m’as dit non merci j’ai déjà dîné
J’voulais t’emmener au cinéma
Tu m’a dit l’cinéma ça ne m’intéresse pas
Je voulais t’emmener au mini-golf
Tu m’a dit l’mini golf c’est pour les ringards
Alors je t’ai demandé ce que je pouvais faire pour toi
Tu m’as dit j’veux danser dans un endroit sympa
Alors nous avons pris l’avion ensemble
Pour aller twister

Twist Twist A
Fukushima
Twist Twist
A Fukushima

En arrivant au Japon
Walalala c’est la stupéfaction
Avec leurs six jambes et leurs huit bras
Leurs cinq pieds et leurs seize doigts
Ils étaient vraiment trop forts en twist
C’était vraiment trop la honte sur la piste
Désabusés malades et désabusés
Nous avons décidé de rentrer

Regarde mon amour je brille dans le noir
Regarde mon amour il n’y a plus d’espoir
Regarde mon amour un bouquet de cheveux
Regarde mon amour je saigne des deux yeux
Tu sais mon amour je ne veux pas te voir pleurer
Jusqu’à la mort baby je veux te voir twister
Sèche tes larmes et ramasse tes cils
Je t’emmène twister à Tchernobyl

Alors nous avons pris l’avion ensemble
Pour aller twister

Twist Twist à Fukushima
Twist Twist à Hiroshima
Twist Twist à Mururoa
Twist Twist à Fessenheim

Quand tes yeux ont croisé les siens
A la faveur d’un soir de juin
Ton cœur était un fleuve à sec
Et toi t’as craqué pour ce mec

Qu’a les d’oreilles plus décollées
Qu’une collection d’vieux papiers peints
La gueule d’un pote à George Clooney
Le genre beau gosse mais vu de loin

Du coup t’es tombée amoureuse
Puis t’es tombée aussi enceinte
Avant même de tomber heureuse
Tes espérances étaient défuntes

Il est comme ça gros con
Un brin paumé légèrement aviné
Et quand il rentre gros con
Lui il peut toujours t’assurer
Que celle-là tu l’as pas volée

Les paires de gifles en rafales
C’est pour le cumul des mandales
S’il t’aime c’est autant pour ton cul
Que pour vos hématomes crochus

T’as beau mentir à tes copines
Leur faire le coup de l’escalier
Tes bleus au cœur les turlupinent
Vu que t’habites au rez-de-chaussée

Elles voudraient te voir porter plainte
Mais gros con tu l’as dans la peau
Et toi d’manger portes et plinthes
Tout en ravalant tes sanglots

Il est comme ça gros con
Un brin paumé légèrement aviné
Et quand il rentre gros con
Lui il peut toujours t’assurer
Que celle-là tu l’as pas volée

J’aimerais te voir mettre les voiles
Que tu te fendes d’une carte postale
De Palavas avec écrit :
Je suis heureuse et presque en vie

Mon cœur n’est plus un fleuve à sec
Et j’ai même craqué pour un mec
Qui ne me frappe que par l’amour
Qu’il a pour moi depuis le jour

Où j’ai quitté gros con
Un brin paumé et toujours aviné
Et quand je pense au fond
À sa vie moi j’peux t’assurer
Que celle-là il l’a pas volée

Quand on parle de frappes chirurgicales l’armée attaque-t-elle l’ennemi au bistouri ?
Si un vampire nazi boit le sang d’un juif aura-t-il des problèmes de hiérarchie ?
Est-ce qu’un album de Cher est vraiment moins cher qu’un album d’Usher ?
Mais est-il vraiment plus cher qu’un concert de Stéphane Eicher ?

Mais mon amour est-ce que tu pourrais me dire
S’il y a des punks au Liechtenstein ?
Des punks au Liechtenstein ?
Des punks au Liechtenstein qui se demandent
S’il y a des punks au Liechtenstein ?

Si un éléphant prend la défense d’un autre est-ce de l’altruisme ou du vol ?
Et si j’écrase mon avocat est-ce que j’obtiendrai du guacamole ?
L’homme élastique aime-t-il sauter à l’élastique ?
Si j’vis sans toi(t) est-ce que je finirai mouillé ?
Si je branche le Coran devient-il électrique ?
Les œufs brouillés vont-ils se réconcilier ?

Mais mon amour est-ce que tu pourrais me dire
S’il y a des punks au Liechtenstein ?
Des punks au Liechtenstein ?
Des punks au Liechtenstein, qui se demandent
S’il y a des punks au Liechtenstein ?

Liechten, Liechten, Liechtenstein !
Liechten, Liechtenstein !

Pour lui c’est la plus belle
Pour elle c’est lui l’plus beau
Pour lui c’est plus que clair
Que c’est elle qu’il lui faut
Pour mettre des soleils
Au fond de leurs nuits
Et faire que le bonheur
Plus jamais ne les fuit…

Ils auront une chambre de bonne, puis une maison
Dans une banlieue tranquille un chat et un balcon
Des enfants formidables parfaitement éduqués
Des voisins si gentils que même eux trouveront suspects

Le chômage ne viendra jamais frapper à leur porte
Si l’cancer les demande ils enverront un pote
Ils auront sous les yeux un océan de perfection
Et les grandes certitudes de tous ceux qui ont

De l’amour à revendre
Du bonheur à foison
Du soleil en décembre
L’éternité pour horizon

C’est en chiens de faïence les oreilles bien dressées
Qu’ils s’observent depuis que l’ennui s’est installé
Les enfants sont partis le chat est mort d’un cancer
Leur histoire est en train de prendre la poussière

Ils s’étaient jurés pourtant de ne jamais faire
De l’habitude un don du ciel un cache-misère
Aujourd’hui ils s’entêtent chaque jour que Dieu fait
Espérant le retour du temps où ils avaient

De l’amour à revendre
Du bonheur à foison
Du soleil en décembre
L’éternité pour horizon

Si longs sont les sanglots des violons de l’automne
Éphémères sont les fruits des passions et l’on s’étonne
Que ces histoires que l’on voulait pleines de promesses
N’en finissent pas d’fêter leurs noces de tristesse

Le jour où l’on découvre dans un regard un geste
Que cet amour si grand est devenu si modeste
Il est temps d’entamer cette valse aux adieux
Avec au fond l’espoir qu’on aura toujours un peu

De l’amour à revendre
Du bonheur à foison
Du soleil en décembre
L’éternité pour horizon (x2)

Ce matin y’a du soleil on a sorti les vélos
Tour de France des beaux quartiers et poubelles des aristos
Sur nos deux roues de fortune en doudounes et cols roulés
On vise le maillot jaune de la douce France d’à côté

Avec un peu de chance p’têt bien qu’on ramènera
Un demi-pantalon une Barbie avec un bras
Un souvenir de vacances pour faire plaisir aux enfants
Et des kilos de caviar à se mettre sous la dent

C’est vrai que partout où l’on va
La propreté ne repousse pas
Mais l’on connaît la musique
Et pour le swing c’est nous les rois
Car

On est des manouches
De la pire espèce
Nourris et logés
Aux frais d’la princesse
Des voleurs de poules
Des graines de criminels
Qui égorgent vos ordures
Et violent vos poubelles

Tous les chemins mènent aux roms mais voilà
Celui-là ne sent pas la noisette encore moins les lilas
Loin du village gaulois des lendemains de fête
Une vraie cour des miracles sous l’autoroute A7

C’est là qu’on a planté nos lambeaux de caravane
Voyageurs immobiles des faubourgs de Villeurbanne
Qui se demandent comment échapper au destin
Quand il a les mollets d’un 4 x 100 jamaïcain ?

C’est vrai que partout où l’on va
La tolérance ne repousse pas
Mais l’on connaît la musique
Et pour le swing c’est nous les rois
Car

On est des manouches
De la pire espèce
Nourris et logés
Aux frais d’la princesse
Des voleurs de poules
Des graines de criminels
Qui égorgent vos ordures
Et violent vos poubelles

C’est vrai que partout où l’on passe
Les expulsions nous repoussent loin
Mais l’on connaît la musique
Et pour le swing on reviendra
Car

On est des manouches
De la pire espèce
Nourris et logés
Aux frais d’la princesse
Des voleurs de poules
Des graines de criminels
Qui égorgent les ordures
Et violent les poubelles

On est des manouches
De la pire espèce
Nourris et logés
Aux frais d’la princesse
Des voleurs de poules
Des graines de criminels
Qui égorgent les ordures
Et violent les poubelles

Il s’appelle Robert
Comme De Niro
Comme le dictionnaire, le petit et le gros
Mais du Luxembourg à la place Monge
Tout le monde le surnomme “Bob l’Éponge”

Son métier c’est chômeur à plein temps
Et pilier de comptoir, le reste du temps
Les patrons des bistrots de Censier-Daubenton
Ont tatoué sur le bras son prénom

L’alcool, il a ça dans le sang, à moins que ce ne soit l’inverse
Robert il dit: “Qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’Everest.”

Allez Robert à ta santé, à celle des autres
A la Vie, à la Mort, aux éléphants roses
Allez Robert, à la tienne et aussi à la notre
A l’envie, à l’Amour, aux temps des cirrhoses

Le premier ballon au petit matin blême
Entre un Bobo Expresso et une fille Café Crème
C’est pour Robert, une manière d’échauffement
Un Verdun qu’n’auront pas les vieux allemands

L’endurance c’est pour lui, le maître mot
110 mètres Armagnac, descente au Pernod
Rien de tel pour refaire le monde que quelques brunes, et quelques blondes

L’alcool, il a ça dans le sang, à moins que ce ne soit l’inverse
Robert il dit plein d’assurance
“Dieu existe : il est mis en bouteille en France.”

Allez Robert à ta santé, à celle des autres
A la Vie, à la Mort, aux éléphants roses
Allez Robert, à la tienne et aussi à la notre
A l’envie, à l’Amour, aux temps des Cirrhoses

Cette tristesse dans ses yeux de chien battu
C’est celle de l’amour à jamais perdu
Le souvenir d’une fille, qui d’un geste, d’un mot
Aurait fait de lui le plus sobre des chameaux

Elle s’appelait Catherine, comme Deneuve
Belle de Jour chez Buñuel, sa divine sainte princesse
Plus parfaite que la ligne de flottaison
Dans une pinte de Guinness

Cette fille, il l’avait dans le sang
Mais ce ne fut jamais l’inverse
Et Robert de noyer son chagrin
Dans l’alcool, et parfois même le vin

Allez Robert à ta santé, à celle des autres
A la Vie, à la Mort, aux éléphants roses
Allez Robert, à la tienne et aussi à la notre
A l’envie, à l’Amour, aux temps des cirrhoses

Ça ne plait à personne ce que tu mets sur toi
Ça ne change pas un homme d’être aussi sexy que toi

Ne me prends pas pour une conne et s’il te plait regarde moi
Si ton désir t’abandonne, prends le mien je ne m’en sers pas
Prends le mien je ne m’en sers pas

C’est pas moi qui t’abandonne, et c’est bien fait pour moi
Tu me laisses je suis personne, ce soir je reste avec moi

Ne me prends pas pour une conne et s’il te plait regarde moi
Si ton désir t’abandonne, prends le mien je ne m’en sers pas
Prends le mien je ne m’en sers pas

Petit poisson d’élevage tu n’connais pas ton père
Petit poisson d’élevage tu n’connais pas la mer
Petit poisson d’élevage à peine né que tu voilà déjà pané

A mille dans un casier tu n’as pas vraiment bonne mine
Dans ton bassin d’élevage tu gondoles et tu chaloupes
Au milieu de saumons serrés comme des sardines
Tu trembles tu te les cailles, tu as la chair de poulpe

En pensant à ce jour où ils viendront te chercher
Pour se payer une tranche ou t’obliger à fumer
Petit poisson d’élevage tu files un mauvais coton
Aussi vrai qu’il n’y a pas de fumée sans saumon

Arrête petit poisson de te faire un sang d’encre
Arrête petit poisson de vouloir lever l’ancre
Arrête, arrête, arrête petit poisson
Arrête, arrête, arrête, arrête, arrête
Comme dans le poisson

Tu voulais chevaucher les chevaux des océans
Comme Claude François remonter le courant
Et devenir un homme enfin plutôt un poisson
Sauvage et indomptable affûté comme un bison

Mais le monde est mal fait les chats ne font pas des chiens
Et le beurre ne fond pas comme les petites marionnettes
C’est clair que vu ton cas la mort aura demain
Le goût que tu n’as pas même relevé d’aneth

Arrête poisson violent de te faire tant de sushi
Arrête poisson violent de vouloir prendre le maki
Arrête, arrête, arrête petit poisson
Arrête, arrête, arrête, arrête, arrête
Comme dans le poisson

Aujourd’hui tu es un ange au côté de Saint-Pierre
Tu baignes loin de tes frères dans un halo de lumière
Et tout le monde est venu pour un dernier hommage
Au Robin des bois de la mer, au Mesrine des poissons d’élevage

Il y a, il y a, il y a
Le bar du coin, le barbu bien coiffé
Avec la raie au milieu pour les soles d’été
Le thon de Naplouse la dorade et la méduse
La morue du vieux port, si je n’m’abuse
La murène d’Angleterre assise au premier hareng
Avec un vieux Flipper nageant dans l’eau limpide de Marseille
Avec le rouget de Lille et même la petite sirène
Non je rigole poisson d’avril

Hortense a soufflé tant de bougies
Et vu fleurir autant de printemps
Que l’hiver un matin sans faire de bruit
A versé sur elle ses neiges d’antan

Il est grand temps de dire adieu
À ce qui faisait son bonheur
Le p’tit pavillon de banlieue
Et son jardin planté de fleur

Quant au vin blanc sous les tonnelles
Qui lui rappelle ses vingt ans
Elle le chantera avec d’ autres vieilles
Dans cette retraite loin de Nogent

Hortense ne regardait jamais
Les aiguilles des horloges
Qui pourtant tournaient

Elle pensait ne jamais
Subir le poids des ans
Cette putain de dérive des incontinents

Désormais seule dans son fauteuil
Dans cette chambre au mur tapissé
De photos qui sont autant de deuils
Qu’il y a de jours dans l’année

Elle pleure le temps des cerises
Et celui du muguet
Des amours qu’elle a connues exquises
Dans la douceur des premiers mai

Le dimanche est un jour de gloire
La cerise sur le gâteau
Quand sa descendance vient la voir
Entre seize heures et seize heures deux

C’est pas une famille c’est du malheur en pire
La chair à notaire, la graine de mafieux
Attendant l’héritage et ce dernier soupir
Qui donnera le signal de ce bonheur honteux

Quand elle aura gagné ses ailes
Qu’importe qu’elles mènent au paradis
La seule chose qu’elle demande pour elle
C’est de ne jamais revoir ces pourris

Qui du pavillon de banlieue
Et du jardin planté de fleurs
N’ont rien trouvé à faire de mieux
Qu’une aire de jeux pour promoteur

Quand ta main a frôlé la mienne
Telle une baleine au galop
En plus de la fracture j’ai vu que notre amour
Etait né du pogo

J’aime sentir ton épaule briser ma cloison nasale
La caresse de tes Doc sur mon épine dorsale
J’aime entendre ta voix murmurer tendrement
J’vais t’transformer en puzzle pour offrir à maman

Pogo pogo pogo, pogo d’amour
Pogo pogo, pogo toujours
Pogo pogo pogo pogo pogo d’amour
Pogo pogo

Allez viens faire un tour du côté de chez slam
Et jette-toi de la scène comme un aigle royal
Enfin pas vraiment comme un aigle royal
Mais comme un albatros qu’aurait déjà trois grammes

Après avoir perdu une vingtaine de molaires
On ira faire l’amour autour d’une bonne bière
Tu me diras je t’aime, je te dirai je t’aime
On sera comme des rois en plongeant dans l’arène

Pogo pogo pogo, pogo d’amour
Pogo pogo, pogo toujours
Pogo pogo pogo pogo pogo d’amour
Pogo pogo
Pogo pogo pogo, pogo d’amour
Pogo pogo, pogo toujours
Pogo pogo pogo pogo pogo d’amour
Pogo pogo

Mais la société est mal faite car
On peut pas pogoter avec Poutine
On peut pas pogoter dans la cocaïne
On peut pas pogoter dans une mosquée
On peut pas pogoter chez les curés
On peut pas pogoter à la synagogue
On peut pas pogoter chez son gynécologue
On peut pas pogoter sur du Bénabar
Mais on peut pogoter sur les Fatals Picards

Pogo pogo pogo, pogo d’amour
Pogo pogo, pogo toujours
Pogo pogo pogo pogo pogo d’amour
Pogo pogo
Pogo pogo pogo, pogo d’amour
Pogo pogo, pogo toujours
Pogo pogo pogo pogo pogo d’amour
Pogo pogo

C’est une journée idéale dans une banlieue ouvrière
Un dimanche de printemps
Un jardin près du RER
Il y a dans l’air, comme un parfum de 36
Et dans la glacière, comme une promesse de Pastis
Ah Johnny à la radio nous explique “Ah que”
Il suffirait d’une étincelle pour allumer le feu
Ça tombe bien le fiston vient d’étudier en cours
L’Histoire des barbecues
De Jeanne D’Arc à nos jours

Le dimanche au soleil loin du lundi au bureau
C’est pas d’chance la messe tombe à l’heure de l’apéro
Le dimanche au soleil sans emmerdes et sans CloClo
C’est con les élections tombent le jour de l’apéro

Les enfants dans la piscine ont décidé de jouer
A rester sous l’eau 20 minutes
Sans respirer
Pendant que Tata Jocelyne qui fait de l’ombre au parasol
Pense aux 30 kilos à perdre avant l’été à Porquerolles
Le voisin qui gueulait parce qu’on avait un tout p’tit peu abîmé
Son teckel à coup d’boules de pétanque en acier
Est venu fumer la merguez de la paix
Avant de rentrer plus bourré
Qu’un Polonais

Le dimanche au soleil loin du lundi au bureau
C’est pas d’chance la messe tombe à l’heure de l’apéro
Le dimanche au soleil sans emmerdes et sans CloClo
C’est con les élections tombent le jour de l’apéro

Ô toi divin protecteur des barbecues cosmiques
Grand ordonnateur du chaos originel
Veille à ce que des deux côtés soient bien cuites
Les côtes de porc
Et les infidèles !

Le dimanche au soleil loin du lundi au bureau
C’est pas d’chance la messe tombe à l’heure de l’apéro
Le dimanche au soleil sans emmerdes et sans CloClo
C’est con les élections tombent le jour de l’apéro

Coming Out

coming out, 6e album des Fatals picards

Tu t’es mis sur ton 31
La chemise blanche, les mocassins
Le pantalon en velours vert
Ça plaira surement à ta mère

T’as lu l’horoscope en venant
C’est le moment pour les verseaux
De vous confier à vos parents
Dommage que tu ne sois pas verseau

Tu attendras la fin du repas
Pour leur parler un peu de toi

Coming out, comme ils disent en anglais
Coming out, quoi qu’ils disent en français
Ça sonne vraiment pas mal
Ça s’annonce pas trop mal

Ça leur a fait vraiment plaisir
De pouvoir manger avec toi
Abonnés aux vieux souvenirs
Ils se sentent un peu seuls parfois

Ton père collectionne les silences
Ta mère les caniches en faïence
Cette année pour le réveillon
Ils s’offrent deux tranches de saumon

Tu attendras qu’ils soient un peu moins morts
Pour leur parler de Victor

Coming out, comme ils disent en anglais
Coming out, quoi qu’ils disent en français
Ça sonne vraiment pas mal
Ça commence pas trop mal

Mais tes parents sont des gens biens
Pleins de douceur et de tact
Ta mère a pu, mine de rien
Ne faire qu’une demi-crise cardiaque

Ton père a vraiment pris sur lui
Pour se montrer cool et ouvert
A part l’incident de fusil
Tu peux vraiment en être fier

Tu attendras qu’ils soient un peu moins cons
Pour leur parler de l’adoption

Coming out, comme ils disent en anglais
Coming out, quoi qu’ils disent en français
Ça sonne vraiment pas mal
Ça aurait pu finir plus mal

40 ans chez les scouts
Pour en arriver là
Et finir sur facebook
Si ma mère voyait ça

J’ai une cagoule en cuir
Des menottes, un harnais
Et tatoué sur le torse
” J’aime être dominé “

Je crois que quelqu’un
A mis quelque chose
Dans mon verre…

Tout semblait si normal
Dans cette boite de nuit
En communion totale
Moi et mes 12 Whiskys

Et cette fille bancale
Qui voulait démontrer
Qu’on peut marier amour
Cravache et chasteté

Je crois que quelqu’un
A mis quelque chose
Dans mon verre…

Comment expliquer
La laisse et le fouet
Les traces de punition
Et l’adresse du donjon

Comment justifier
Cette fille attachée
Au pied du radiateur
Qui hurle depuis des heures

Je crois que quelqu’un
A mis quelque chose
Dans ton verre…

Pa pa la pa la pa
Pa la pa la
Pa pa la pa la pa
Pa la la la la la la la

Elle est pour toi cette chanson
Toi le keupon qui sans façon
Est venu pourchasser son spleen
Mais à grands coups de Doc Martens

T’as laisser ta meute au vestiaire
Pour une place près du fût de bière
Et un pogo à la mémoire
De tes années “Berurier Noir”

La crête un peu moins droite
Les idées bien à gauche
Tu gardes un doigt tendu bien haut
Pour un dernier Pali-Kao

Salut à toi Che Guevara
Salut aux comités d’soldats
Salut à tous les hommes libres
Salut à tous les apatrides
Salut à toi la Bertaga
Salut aussi à la Banda
Salut à toi punk anarchiste
Salut à toi skin communiste

Elle est pour toi cette chanson là
Toi le rebelle devenue papa
Toi qui n’rêvait que de coloc’
Et qui maintenant touche les allocs

T’as laissé ta veste à l’arrière
De ta familiale bleue de mer
Pour un p’tit slam en souvenir
De toutes tes années “Noir Désir”

Pour toi l’espoir s’est arrêté
A Vilnius, un jour de Juillet
10 ans après salue pour moi
L’oppressé qui sommeille en toi

A se changer en Roi
A hurler à la lune
A traquer la fortune
Tout ça pour traîner son poids

Au risque de s’y plaire
Au moment de s’y croire
Sonnez les courants d’air
Faites donner l’exutoire

Il faudrait qu’on s’élève
Au fond il a d’la classe
Ou alors qu’on prenne la sève

Comme elle vient
Encore et encore
Comme elle vient
Encore et encore

Pa pa la pa la pa
Pa la pa la
Pa pa la pa la pa
Pa la la la la la la la

Elle est pour toi cette chansonnette
Toi l’anarchiste sans dieu, ni maître
Qui a rangé son drapeau noir
Faute de vent, faute de grand soir

Pour tous ceux qu’on n’a pas cité
Ludwig, Wampas, Garçons Bouchers
Tous ceux qui n’oublieront jamais
Que le présent n’est plus ce qu’il était

On était jeunes, on était beaux
On sentait bon la Kanterbrau
Et si la jeunesse ne dure pas
Il nous reste toujours Patchanka

Tú me estás dando mala vida
Yo pronto me voy a escapar
Gitana mía por lo menos date cuenta
Gitana mia por favor
Tú no mejas ni respirar
Tú me estás dando
Mala vida

Pa pa la pa la pa
Pa la pa la
Pa pa la pa la pa
Pa la la la la la la la

Mi corazon

Pa pa la pa la pa
Pa la pa la
Pa pa la pa la pa
Pa la la la la la la la

Minou fais tes valises et les miennes aussi,
Nous quittons l’île St Louis pour le paradis.
J’ai trouvé la maison dont nous rêvions tant,
Pour trois fois rien à crédit sur deux ans.

C’est au coeur du Larzac au bord d’une rivière,
Dans un joli lieu-dit appelé Le Désert.
Un manoir du XVIème dans un parc de mille hectares,
Y aura juste quelques travaux à prévoir.

Pour l’arrivée d’eau le vieux puits fera l’affaire,
Pour l’électricité vivent les panneaux solaires.
S’il y a des nuages, c’est toi qui pédales,
S’il fait nuit plus d’une heure, c’est toi qui pédales.

Le premier spot wifi est à 25km,
Le premier monop’ est à 35km,
Le premier iPhone est à 120km,
La dernière poste a fermé.

Elle est pas belle, la vie,
Pour le dernier des hippies?
La main dans la main
Avec le dernier lapin.
Elle est pas belle, la vie,
Pour le dernier des hippies?
La main dans la main
Avec le dernier pingouin.

Alors on est pas bien avec nos clapiers à lapins,
Les toilettes à compost, l’eau de pluie pour le bain?
Si nos amis nous voyaient ils n’en reviendraient pas,
D’ailleurs si ils venaient ils ne reviendraient pas.

Tout ce qui pousse ici est un vrai don de Dieu,
Les ronces, les orties, les champignons vénéneux.
On s’est même installé une petite distillerie,
La gnôle de châtaigne ça vaut tous les smoothies.

Le premier voisin est à 25km,
Le premier village est à 35km,
Le premier magasin bio est à 120km,
La seule maternité a fermé.

Elle est pas belle, la vie,
Pour le dernier des hippies?
La main dans la main
Avec le dernier dauphin.

Elle est pas belle, la vie,
Pour le dernier des hippies?
La main dans la main
Avec le dernier oursin.

Quand on sera vieux on aura tout le temps
De penser au monde qu’on laisse à nos enfants,
Mais là on est trop jeunes et moi j’veux pas crever
Trop loin d’un Starbuck ou d’un resto japonais.

Minou fais tes valises et les miennes aussi,
Nous quittons le Larzac pour le paradis.
J’ai trouvé le loft dont tu rêvais tant,
Aux pieds de Notre Dame à crédit sur cent ans.

Le premier médecin était à 25km,
Le premier défibrillateur à 35km,
Le premier hôpital à 120km,
Le dernier cimetière était complet.

Elle est pas belle, la vie,
Pour le dernier des hippies?
La main dans la main
Avec le dernier parisien.

Elle est pas belle, la vie,
Pour le dernier des hippies?
La main dans la main
Avec le dernier terrien.

Elle est pas belle, la vie,
Pour le dernier des hippies?
La main dans la main
Avec le dernier tibétain.

Elle est pas belle, la vie,
Pour le dernier des hippies?
La main dans la main
Avec le dernier lémurien.

La main dans la main
Avec le dernier pangolin.
La main dans la main
Avec le dernier vaurien…

Camarades, ce matin…
C’est aujourd’hui le grand soir
Les drapeaux rouges, virgule,
Les drapeaux noirs

Depuis le temps qu’on nous l’avait promise
Elle est là : la dictature du corps du prolétariat

Camarades, la révolution ouvre ses portes dans moins d’une heure
De Deauville à Noirmoutier, de St-Barth à Honfleur
Avec elle la lutte des vêtements classes a tout à y gagner,
Et ça tombe plutôt bien aujourd’hui c’est les soldes d’été

Comme le disait le grand Lénine, tout doit disparaître,
-50% sur les pulls, les jeans et les chaussettes

Hasta Siempre ! Avec le t-shirt du Che
Hasta Siempre ! Avec la casquette du Che
Hasta Siempre ! Avec le poster du Che
Hasta Siempre !

Cet homme que tu vois là, crever dans son sang
Au pied de l’escalator l’avait bien mérité
Il avait voulu me spolier le modèle dont je rêvais tant
Le rouge avec les surpiqûres et le col en V

Ce petit bourgeois engoncé dans ses certitudes
N’était pas digne de porter les couleurs de la rebellitude.
J’aurais eu l’air de quoi sur les barricades à Meribel
A chanter l’internationale en short, avec des bretelles ?

Comme le disait Mao avant la grande démarque
-50% sur les tongs, les polo Eden Park

Hasta Siempre ! Avec le médiator du Che
Hasta Siempre ! Avec la pipe à shit du Che
Hasta Siempre ! Avec le caleçon rouge du Che
Hasta Siempre !

C’est pas parce qu’on a des lunettes qu’on n’est pas révolutionnaire !
C’est pas parce qu’on a de l’acné qu’on n’est pas révolutionnaire !
C’est pas parce qu’on a les cheveux gras qu’on n’est pas révolutionnaire !
C’est pas parce qu’on est p’tit et gros qu’on n’est pas révolutionnaire !

Hasta Siempre ! Avec le sac US du Che
Hasta Siempre ! Avec les charentaises du Che
Hasta Siempre ! Avec la bouillotte du Che
Hasta Siempre ! Avec la housse de couette du Che
Hasta Siempre ! Avec le tapis d’bain du Che
Hasta Siempre ! Avec les Moonboots du Che
Hasta Siempre ! Avec le gode ceinture du Che
Hasta Siempre ! Avec la capote du Che
Hasta Siempre !

Aujourd’hui c’est la fin du monde, on va tous crever
Sauf ceux qui ont pris leurs billets
Les riches, les hommes politiques, les animaux
Ceux qui font joli dans les zoos

Comme les girafes, les lions, les éléphants
Mais pas les phacochères, ni les vieux allemands
Non non (non non)
Non non (non non)
Non non (non)

Du coup ça change rien a ce qu’on disait
Au début du premier couplet
Mais comme on veut que tout soit joli
Quand le monde redeviendra un paradis

On s’est tous cotisés pour acheter un billet
Pour celui que c’est la fête quand il est là
Voilà (voilà)
Voilà (voilà)
Voilà (voilà)

Pour celui que tellement qu’il est aimé
Tellement qu’on veut qu’il meure pas
Ouais on est comme ça, nous on veut bien crever
Mais sauver Yannick Noah

Vas-y Yannick, comme en 1983, la France elle compte sur toi
Pour aimer les arbres comme le font les rastas
Des feuilles à la racine sans se brûler les doigts
Yannick on est tous avec toi!

Dans cette arche il y aura quelques américains
En fait surtout des américains
Comme ça on est sûr que tout finira bien
Que le nouveau monde ne ressemble pas à l’ancien

Sans compter les femmes pour repeupler la Terre
Et faire la vaisselle quand elle sera repeuplée
La Terre (la terre)
La terre (la terre)
La terre (la terre)

Et puis pleins d’enfants pour toucher plein d’allocs
Sinon comment est ce qu’on pourrait faire sans alloc?
Pour reconstruire le monde de demain
Sans s’équiper chez Leroy Merlin?

Et puis y aura toi, toi le dernier des rastas
Pour nous montrer la voie, dire que tout roulera
Que marcher les pieds nus sans choper le tétanos
Toi tu le fais depuis Roland Garros

Vas-y Yannick, comme en 1983, la France elle compte sur toi
Pour aimer les arbres comme le font les rastas
Des feuilles à la racine sans se brûler les doigts
Yannick on est tous avec toi!

T’es la personnalité préférée des français
Loin devant Zidane Dany Boon et Douillet
D’ailleurs ce n’est pas quand on y pense
Dany Boon qui pourrait sauver la France

Je ne vois pas a quoi ça servirait
Le jour de la fin du monde, un mec avec un K-way
K-way (avec un K-way)
K-way (avec un K-way)
K-way (avec un K-way)

C’est vrai qu’on aurait aussi pu se cotiser,
Pour sauver Christophe Maé
Mais à 60€ la place de concert y a que Yannick Noah
Qui méritait d’être là

Vas-y Yannick, comme en 1983, la France elle compte sur toi
Pour aimer les arbres comme le font les rastas
Des feuilles à la racine sans se brûler les doigts
Yannick on est tous avec toi!

Vas-y Yannick, comme en 1983, la France elle compte sur toi
Pour fumer les arbres comme le font les rastas
Des feuilles à la racine sans se bruler les doigts
Yannick on est tous avec toi!

À 20 ans tu l’as fait
Tu t’es présentée
Sans penser que tu passerais
Les qualifications
Et puis tu t’es retrouvée
Avec Geneviève de Fontenay
A la fête du boudin
Dans tous les petits patelins
Un beau jour ton amoureux
A revendu les photos
De vos petits rodéos
A un mec d’Entrevue

Du coup tout le monde t’a vu
Et pas que tes genoux
Et la dame au chapeau
Ça lui a pas plus
T’as brisé sa confiance
Miss France

À 50 ans tu l’a fait
Depuis le temps que t’en rêvais
De t’enfiler des bières
Pour les pisser debout
Tu t’es fait opérer
Par un vrai chirurgien
Esthétique et honnête
Qui sortait de prison
Maintenant tu joues au foot
Tu te laisse pousser le bouc
Et tu dragues les gonzesses
Aux terrasses des bistrots

Tous les soirs chez Michou
Travestie en Geneviève
Clubs et CE de France
Viennent pour voir tes genoux
Show-biz et décadence
Miss Trans

À 80 ans tu l’a fait
T’as quitté ton quartier
Pour un hospice pas cher
Avec vue sur le cimetière
Tu t’es fait des copains
Qui sentent bon le sapin
Des copines aussi chiantes
Qu’elles sont incontinentes
T’as gardé les photos
De la dame au chapeau
Dans un coin de ta tête
Encore deux trois paillettes

Non tu ne regrettes rien
Même les humiliations
Seul Patrick Sébastien
Se souvient de ton nom
Tu vieillis en silence
Miss Rance

La la la la la la la la la la la la la la la la
La la la la la la la la la la la la la la la la

Tu te présentes, tu t’appelles Cindy
Tu aimerais bien réussir ta vie
Tu t’es entraînée dur pour devenir une star
En jouant la mascotte des pom-poms girls de Montbéliard
Ton truc à toi c’était les arts plastiques
Passer sur le billard, mourir jeune et vivre en kit
T’en as donné du fils à coudre à tordre au plus experts
Pour enfin devenir le cadavre exquis du nouveau millénaire

Et si tu as le cerveau d’un lémurien sous morphine
T‘es devenue plus bonne que la plus bonnes de tes copines.

La la la la la la la la la la la la la la la la

Avec le visage plus tendu qu’une soirée chez Poutine
La poitrine plus gonflée qu’une évasion de Mesrine
Les fesses de J-Lo, les seins d’Alicia Pitt
Une armoire en pièces se monte deux fois plus vite.

Poupée gonflée à la peau lissée
Ton plat préféré c’est le silicone carné
Poupée désir aux attraits tirés
Le pays de tes rêves c’est la Silicone Valley.

La la la la la la la la la la la la la la la la

Tu cherchais l’amour et à faire du cinéma
T’as touché le jackpot en le croisant ce jour là
Il s’appelle Jean-Claude et il est producteur
D’une centaine de films à mater amateurs
Il cherchait une jeune première juste pour donner la réplique,
A Jean-Pierre, pas con, quelque part en Jamaïque
Toi t’aurais plus préféré tourner dans un Besson
Un Luc ou un Eric avec des textes et puis d’l’action

Mais malgré tes 95 bonnet M à ton tour de poitrine
Tu resteras plus conne que la plus conne de tes copines

La la la la la la la la la la la la la la la la

Avec le visage plus lifté qu’un coup droit de Nadal
Avec les lèvres plus gonflées qu’un discours néolibéral
Les seins de Pamela, les lèvres de Béart
Remonter Frankenstein est devenu l’enfance de l’art.

Poupée gonflée à la peau lissée
Ton plat préféré c’est le silicone carné
Poupée stressée aux formes avariées
Le pays de tes rêves c’est la Silicone Valley.

On aura beau s’forcer
On aura beau se toxer
On fera jamais aussi gonflé
Que tes lèvres botoxées. (x4)

Poupée gonflée à la peau lissée
Ton plat préféré c’est le silicone carné
Poupée usée aux appâts consommés
Le pays de tes rêves c’est la Silicone Valley.

Le jour de ma naissance
J’ai eu trop de la chance
Quand ma mère m’a caché
Derrière les steaks hachés

Depuis j’passe mes journées
Collé au thermostat
Et ma chaine préférée
C’est la chaine du froid

Je suis un très très
Très gentil glaçon
Un peu con je l’ét…
…tais déjà au fond

Tous les après-midi
A l’heure de la récré
Curling chez mes amis
Les poissons panés

On rit on est heureux
Enfin surtout eux
Moi je peux pas rier
Je suis congelé

Je suis un très très
Très gentil glaçon
Un peu con je l’ét…
…tais déjà au fond

Ma sœur à profité
D’une panne de courant
Mercredi dernier
Pour fondre discrètement

Elle a quitté sans bruit
L’arrière du bac à glace
Ou elle vivait épanouie
A moins quarante-quatre

Elle s’app’lait Aglagla
Elle s’app’lait Aglagla
Elle s’app’lait Aglaé
Et va bien me manquer

Je suis un très très
Très gentil glaçon
Un peu con je l’ét…
…tais déjà au fond

Quand je s’rai plus grand
Moi j’aurai plein d’enfants
Ça s’ra sûrement un homme
Il s’appellera Magnum

Et si c’est une fille
Même si j’aime bien les filles
Comme je suis pas très riche
Elle se pèlera les miches

Je suis un très très
Très gentil glaçon
Un peu con je l’ét…
…tais déjà au fond

Je suis un très très
Très gentil glaçon
Un peu con je l’ai…
Mérité au fond

Aujourd’hui Tonton est mort
Son cœur battait hier encore
On l’a r’trouvé près des rosiers
A deux pas de son atelier

Il s’en ira demain matin
Seul vers sa dernière demeure
Sur un marbre bordé de fleurs
Avenue du Nord cimetière Pantin

Tonton était un homme bien
Un mari comme on n’en fait plus
Un bon collègue, un vrai copain
Prêt à tout et même plus…

Aujourd’hui Tonton est mort
Son coeur battait hier encore
Il aura traversé le temps
Loin des soucis, loin des tourments

Il s’en ira demain matin
Tutoyer les anges du Seigneur
Au paradis des amateurs
De bonne chère et de bon vin

Tonton était un homme bien
Sûrement le meilleur des pères
Comme hier moi je me souviens
Des étés au bord de la mer…

Aujourd’hui Tonton est mort
Son coeur battait hier encore
Il est parti petit bonhomme
Sans fleurs, ni justice, ni couronne

Et moi je garde au fond du coeur
Comme une épine, comme une croix
En guise de porte-malheur
Des mots qui pèsent plus que leur poids

Tonton était un homme bien
Pour qui le connaissait de loin
“Tu n’diras rien à tes parents”
me disait-il en s’éloignant…

Alors les dimanche matin
Tandis que Dieu joue les chômeurs
Je vais pisser cimetière Pantin
Sur un marbre bordé de fleurs

Messieurs dames bienvenue pour cette première
Cette soirée pour dire oui au refus de la misère.
Grâce a vos dons, à votre grandeur d’âme
La France d’en bas secourt enfin la France qui gagne.
Vous savez que l’argent ne fait pas le bonheur
Dans 3 heures je veux voir exploser le compteur.
Plus grande sera votre générosité,
Plus confortables leurs parachutes dorés.

Le Tiers Monde c’est ringard, le sida démodé,
Pensez plutôt aux riches, osez la charité.
Quand je pense a tout ce que l’on pourrait faire
Si vous aviez la décence d’être un peu moins sectaires.

Renflouer la sécu en taxant les métastases,
Sauver l’avenir des banques en prélevant à la base,
100% du budget prévu pour l’éducation
Et je vous parle même pas de l’effet papillon.

Un chômeur en fin de droit pendu dans le Maine-et-Loire,
C’est un trader à New York qui reprend espoir.

Des pauvres j’en ai connus mais des comme vous jamais,
Vos oursins dans les poches me dites pas que c’est pas des vrais.
J’veux pas faire de chantage, vous dire combien ils souffrent,
Mais voyez cette image d’un patron au bord du gouffre :

Il vient juste de comprendre qu’il n’y aurait pas de stock option
Pour la Porche 911 des 18 ans du fiston.
Vous êtes au moins conscients qu’il peut s’ouvrir les veines
A n’importe quel moment et se jeter dans la Seine.

Si vous le faites pas pour vous faites le au moins pour eux,
j’vous parle de banquier, MERDE, pas de lépreux.

J’ai débarqué un matin de novembre
Dans une France encore en noir et blanc
Avec pour seul bagage l’espoir de vendre
Ma négritude contre un peu d’argent

J’étais le fils du tirailleur Sénégalais
Le Banania dans sa version au balai
Celui qui dit: ” Bwana, tu peux toujours compter sur moi
Je serai les jambes, la main d’oeuvre et les bras! “

J’ai trimé toute une vie bien plus que de raison
Sans Vivaldi au rythme des quatre saisons
Pour gagner mon diplôme de roi des balayeurs
Un salaire de misère, le bruit et l’odeur

On avait pas la carte et pas l’identité
Juste le faciès et droit d’la fermer
On n’avait presque rien et presque pas le choix
C’était ça la France de Petit Nicolas

J’ai vu le jour un beau matin d’avril
Dans un France très ” Touche pas à mon pote “
Ça sentait plutôt bon la force tranquille
Mais y avait comme un bruit de fond de bruit de bottes

J’étais le fils de l’Homo marteau-piqueur
La Tête de Nègre dans sa version Petit Beurre
Celui qui dit: ” Sidi pour être je serai
L’arabe qui cache la forêt”

J’ai répondu ” banco ” quand on m’a dit intégration
Mais c’est plus des études, non c’est un marathon
Si je serre les dents, aurai-je droit au bonheur?
Et si je baisse la tête aurai-je l’air d’un chômeur?

On avait juste la carte mais pas l’identité
Toujours le faciès et le droit d’la fermer
On n’avait presque rien mais rien fait pour ça
C’était ça la France du Petit Nicolas

Qu’importe vraiment le jour de ma naissance
Mon baptême à moi c’est ce bidon d’essence
Et cette voiture qui crame un matin de novembre
La carte d’identité d’une jeunesse France

Je suis le fils du fils de celui qui n’a plus rien
Le mauvais garçon face au karcher à la main
Un apprenti Mesrine en culottes courtes
Prêt à dégainer au moindre doute

Il est loin le bon le nègre et l’arabe de service
Les auvergnats, les bons prototypes
Tous ceux qui prient pour qu’il existe encore
Une vie avant la mort

Qu’importe la carte ou même l’identité
Quand on a le faciès et le droit d’la fermer
Quand on a presque rien et rien fait pour ça
Dans la douce France du Petit Nicolas

Qu’importe la carte ou même l’identité
Quand on a le faciès et le droit d’la fermer
Quand on a presque rien et rien fait pour ça
Dans la douce France du Petit Nicolas

Tu mets les moonboots
Le passe des 3 Vallées
Tu mets les moonboots
Et tu t’en vas skier

Tu prends la perche (en moonboots)
Dans la poudreuse (en moonboots)
Tu fais le cool (en moonboots)
Comme à Ibiza (en moonboots)

Life is short, life is life, life is cool en moonboots X3

Tu mets les moonboots
Le passe des 3 Vallées
Tu mets les moonboots
Et tu t’en vas manger

Tu manges la raclette (en moonboots)
Tu manges la tartiflette (en moonboots)
Tu manges la reblochonnade (en moonboots)
Tu manges la pilule (en moonboots)

Life is short, life is life, life is cool en moonboots X4

Il est à peine 5 heures du matin bébé,
Lorsque tu pénètres dans la grange de Courchevel
Il fait chaud bébé, peut-être un peu trop chaud

Et là près du bar, tu croises les Bogdanov (en moonboots)
(put your hands up x2)
Johnny et Laetitia (en moonboots)
(put your hands up x2)
Karl Lagarfeld (en moonboots)
David Guetta (en moonboots)
Jacky et Michel (en moonboots)
Philippe Manoeuvre (en moonboots)
Une meuf de secret story (en moonboots)
Bernard Lavilliers (en moonboots)
Les Fatals Picards (sans moonboots)
Philippe Katerine, merde (en tongs)
Et Jean-Luc Delarue (en garde à vue)

Papa colle un kéfier
Un t-shirt du Ché
Une veste de la RDA
Une carte du Nicaragua
Un treillis un peu troué
Une photo de Zapata
40 ans de combat
Et toujours du bon pied
Militant des causes perdues
Sur tous les fronts tu t’es battu
Dans les mouv’ments alternatifs
Pour que le combat continue
Un live de Pali-Kao
Le bonnet d’Manu Chao
L’étoile Rouge le sac US
Une carte de l’URSS
Avant toi le monde courrait à sa perte
Grâce à toi la victoire précède la défaite
Militant des causes perdues
Sur tous les fronts tu t’es battu
Dans les mouv’ments alternatifs
Pour que le combat continue
Un brin de paix au Sud Liban
Un parc Walibi au Soudan
Une dysenterie en Somalie
Un bonze qui coule en Birmanie
Une gay pride au Pakistan
Des seins nus en Afghanistan
Un camp naturiste au Yémen
Un athée à Jérusalem
Un communiste aux Iles Cayman
Une synagogue en Iran
Un rémouleur à Kigali
Un mec honnête en Italie
Militant des causes perdues
Sur tous les fronts tu t’es battu
Dans les mouv’ments alternatifs
Pour que le combat continue

Le sens de la gravité

le sens de la gravité, 5e album des Fatals picards

Huit heures par jour, vissé à ma machine
Une vie transparente, soudée à mon usine
La casquette de travers, j’avais la classe ouvrière
C’était toute ma vie, mon droit à la misère

Jusqu’à cette lettre qui dit “Encore merci
C’est ça ou RMI dans un faubourg de Varsovie”
J’ai rien contre la Pologne à part peut-être un pape ou deux
Mais dans ma ville du Nord, le gris du décor est plus bleu

Mais je me connais, je lâcherai pas l’affaire
Je vais piquet de grève comme on pique une colère
Plus têtu que tous les “Vieil homme et la mer”
Pour que continue le combat ordinaire

Si mon vieux me voyait, il serait fier de moi
Lui qui était communiste comme on porte une croix
S’il existe un Dieu pour les mineurs syndicalistes
J’espère qu’au paradis les anges sont un peu marxistes

Chez nous, le chômage fait partie de la famille
Comme l’amiante, l’oubli, la silicose et les terrils
Quantités négligeables dont la vie ne tient qu’à un fil
Certains soignent la peur du vide à coup de vingt-et-un avril

Mais je me connais, je lâcherai pas l’affaire
Je vais piquet de grève comme on pique une colère
Plus têtu que tous les “Vieil homme et la mer”
Pour que continue le combat ordinaire

Moi, je sais planter des clous, moi, je sais rester debout
Moi, je sais souder à l’arc et moi, je n’ai jamais le trac
Et moi, je sais la peur du vide, moi, je n’ai pas pris une ride
Moi, je sais toucher le fond et j’ai du charbon sur mon front
Et moi, je sais lever le poing, moi, je n’oublie jamais rien
Moi, je sais rester humain, je sais toujours d’où je viens
Et moi, j’ai le sens du combat, moi, j’ai des cales sur mes doigts
Moi, j’ai toujours mes mains d’or, moi, je voudrais vivre encore
Et moi, j’ai plus de cinquante piges, moi, je n’ai jamais le vertige
Moi, je sais rester de glace devant le temps qui m’efface

Mais je me connais, je lâcherai pas l’affaire
Je vais piquet de grève comme on pique une colère
Plus têtu que tous les “Vieil homme et la mer”
Pour que continue le combat ordinaire.

Ton prénom en broderie sur mes coussins roses de soie
Ton sourire en point d’croix sur mes serviettes de bain, mes draps
Tout me rappelle, Elton John et sa chandelle
Danse dans le vent comme toi maintenant

Lady Diana, je pense encore à toi
La thèse de l’accident, moi, j’y crois pas vraiment
Lady Diana, le jour de mes vingt ans
Il ne manquait que toi et mon correspondant

Ta photo de mariée sur mon yorkshire empaillé
Ton visage sur mes mugs, sur les quinze mille pièces de mon puzzle
Tout me rappelle, Elton John et sa chandelle
Danse dans le vent comme toi maintenant

Lady Diana, je pense encore à toi
La thèse de l’accident, moi, j’y crois pas vraiment
Lady Diana, le jour de mes vingt ans
Il ne manquait que toi et tous mes grands-parents

Comment vivre chaque année en plein cœur de Paris, l’été?
Seul sur mon chemin de croix, du Ritz au pont de l’Alma?
Reste de toi après dix ans de deuil pour moi
Un peu de Mère Teresa dans la voiture d’Ayrton Senna

Lady Diana, je pense encore à toi
La thèse de l’accident, moi, j’y crois pas vraiment
Lady Diana, le jour de mes vingt ans
Il ne manquait que toi et ma pauvre maman.

Chaque jour que Dieu fait, il le fait pour eux
C’est écrit dans la Bible à la page quarante-deux
Le onzième commandement traduit pour les Indiens
Disait déjà clairement “Tu s’ras Américain”

Et nous qui rêvions de pouvoir descendre
Un dangereux Apache au cœur de l’Ohio
Et nous qui rêvions d’un vingt-cinq décembre
Dans un camp naturiste à Guantanamo

Là-bas, on n’est personne mais on peut devenir quelqu’un
Oh oui, quelqu’un de bien, ouais, quelqu’un d’américain

Ils ont vingt ans d’avance
Ils ont vingt kilos d’avance
Ils ont vingt Big Mac et deux infarctus d’avance
Et ça ce n’est pas rien
Non, ça c’est réservé aux vrais Américains

Chaque jour que Dieu fait, il le fait pour ceux
Qui trouvent dans la Bible à la page quarante-deux
Le Colt, la Winchester, la fin et les moyens
Tous les saints baptisés du rêve américain

Et nous qui rêvions d’envoyer nos enfants
Au lycée Colombine en stage commando
Et nous qui rêvions pour le nouvel an
D’une gay pride échangiste au cœur de Waco

Là-bas, on n’est personne mais on peut devenir quelqu’un
Oh oui, quelqu’un de bien, ouais, quelqu’un d’américain

Ils ont vingt krachs boursiers d’avance
Ils ont vingt télévangélistes d’avance
Ils ont vingt forages et deux guerres du Golfe d’avance
Et ça ce n’est pas rien
Non, ça c’est réservé aux vrais Américains

Pour dire amour, ils disent love
Pour dire Paris, ils disent Hilton
Et pour dire Dieu, ils disent God
Et pour dire gode, ils disent sex toys

Ils ont Jack Bauer d’avance
Ils ont vingt X-Men d’avance
Vingt clips de rap avec des putes en string d’avance
Et ça ce n’est pas rien
Non, ça c’est réservé aux vrais Américains

Ils ont vingt Al Gore d’avance
Ils ont vingt Michael Moore d’avance
Ils ont vingt Oprah Winfrey et un Obama d’avance
Et je sais qu’un jour on f’ra aussi bien
Oui, aussi bien qu’ les vrais Américains

Vous vous étiez donnés rendez-vous dans dix litres
Même jour, même heure, même place, et surtout même équipe
Les copains sont tous là à beugler comme des truffes
Des chants dont les paroles feraient peur à Superbus
Tes potes c’est ton armure, la bière ton carburant
T’es un peu à l’amour c’que la paix est au Liban

Supporter, supporter !!!
Moitié homme, moitié Kanter
Supporter, supporter !!!
Quand l’homme descend du singe
Toi tu descends une pinte…

Pendant les mois d’hiver tu tricotes dans ton coin
Des banderoles en point de croix contre les consanguins
Les chômeurs pédophiles, les supporters d’en face
Avec toi la finesse voyage toujours en première classe
Le stock de haine est là et il n’en manque aucune
Dans cette enclave du Reich que vous appelez tribune

Supporter, supporter !!!
Moitié autiste, moitié 8.6
Supporter, supporter !!!
Quand l’homme descend du singe
Toi tu descends deux pintes

On t’appelle hooligan mais tu sais bien que c’est pas vrai
Si t’étais hooligan et bien tu parlerais en anglais
Toi tu es supporter du neurone au maillot
Avec une belle écharpe pour les rhumes de cerveau
Black, blanc, beur ton équipe ce soir crachent ses poumons
Le racisme est un luxe en première division

Supporter, supporter !!!
Moitié bourrin, moitié Jenlain
Supporter, supporter !!!
Quand l’homme descend du singe
Toi tu descends trois pintes

A la sortie du stade toi tu aimes discuter
A grand coups d’barre à mine et de rangeos cloutées
En football comme partout faut savoir rester sport
Et jamais achever un homme qu’est déjà mort
Taper dans un ballon, siffler dans un ballon
L’ultime et dernier stade de l’évolution

Supporter, supporter !!!
Moitié couperose, moitié cirrhose
Supporter, supporter !!!
Quand l’homme descend du singe
Toi tu descends quatre pintes

Et pour le match retour tu descendras en car
En descendant des d’mis pour arriver plein l’soir
Et pour la gloire du sport, d’la bière et d’la baston
Tu reprendras en cœur cette si jolie chanson

Supporter, supporter !!!
Moitié homme, moitié Kanter
Supporter, supporter !!!
Quand l’homme descend du singe
Toi tu re-bois une pinte

Supporter, supporter !!!
Moitié homme, moitié Kanter
Supporter, supporter !!!
Quand l’homme descend du singe
Toi tu re-bois une pinte.

T’es une espèce de cheval de course
Avec des œillères et un mors
Dressé pour gravir des podiums
T’es un vrai mec, presque un surhomme

Depuis quatre ans que tu t’entraines
Pour que résonne dans tes oreilles
La Marseillaise sous la baguette
D’un chef chinois ça se respecte

Tu f’ras tout pour, arrivé là,
Faire oublier Sergueï Bubka…

Et quand l’élan enfin t’entraîne
Six mètres au-d’ssus de Tiananmen
A cette hauteur, la peine capitale

On doit trouver cela banal
A toi le bronze, l’argent et l’or
Et peu importe l’envers du décor

T’es une espèce de tête pleine d’eau
Édulcoré jusqu’aux abdos
La mèche rebelle la mémoire courte
Pour doper les indices d’écoute

Depuis quatre ans que tu l’attends
Chez tes sponsors y s’ront contents
De décliner en trois couleurs
La tenue du parfait branleur

Tu f’ras tout pour, une fois sur la piste,
Faire oublier Carl Lewis…

Et quand l’élan enfin t’entraîne

Dix secondes au loin de Tiananmen
A cette vitesse, c’est bien normal
On évite un peu mieux les balles
A toi le bronze, l’argent et l’or
Et peu importe l’envers du décor

T’auras beau jeu de justifier
Après les hymnes et les podiums
Toi en tout cas t’as pas gagné
L’championnat du monde des Droits de l’Homme

Et quand le temps enfin entraîne
Nos vies au loin de Tiananmen
A ta mémoire dev’nue bancale
On dressera un piédestal
Fondue de bronze, d’argent et d’or
A la gloire de l’esprit du sport
Fondue de bronze, d’argent et d’or

En oubliant l’envers du décor.

Depuis que t’es partie je mange ce que j’veux chez moi
Aujourd’hui c’est pizza, hier c’était pizza
J’arrose tout les jours tes cactus tu leur manques à eux aussi
Vu les têtes qu’ils me tirent… aujourd’hui
J’ai fait une raclette, notre appareil est trop beau
On peut voir fondre le fromage à travers le hublot
J’ai oublié de te demander… c’est vraiment trop bête
S’il faut faire bouillir l’eau pour bien saisir un steak
Le chat est mort, j’pensais qu’il tiendrait plus longtemps qu’ça
J’pensais pas qu’pour les boites il aurait besoin de moi,
J’arrive pas à changer les draps, j’veux garder ton odeur près d’moi
Mais faut bien reconnaître qu’ça sent plus tellement toi
Et je me sens…
Comme un noël en famille
Comme un skin en espadrille
Michel Sardou à la Fête de l’Huma
Comme Dark Vador au sauna
Comme un Jedi sans la force
Woody Allen qui bombe le torse
Comme la Russie sans Poutine
Comme les droits de l’homme en Chine
Je compte les voitures qui ressemblent à la tienne
212 Twingo vertes depuis l’début de la semaine
Sur ton répondeur ça dit ” numéro plus attribué “
Mais j’ai reconnu ta copine Claire… ça m’a fait rigoler
Sinon je vais très bien, t’inquiète je vois des gens
Les derniers y a trois mois c’était mes parents
Même si vu mon état ils ne sont pas restés longtemps
Eux aussi ont la pêche ils sont partis en courant
Et je me sens…
Comme un Pitbull bien dressé
Comme un enfant bien élevé
Comme un dimanche sans Drucker
Comme mon frigo sans une bière
Comme Gromit sans Wallace
Comme le rock sans les Wampas
Comme les jeunes sans les vieux
Comme Aznavour sans ses adieux
Je m’habitue à ne plus me servir de mes yeux
Au cas où il faudrait les revendre
Pour me payer un voyage pour aller te chercher jusqu’en Finlande
Je m’habitue à manger en avalant et sans mâcher
Mais ça c’est juste… ben comme ça… pour le plaisir d’essayer
Et je me sens…
Comme un sandwich grec sans sauce
Comme l’ennui sans la Beauce
Comme de Gaulle sans l’appel
Comme le Mont sans Michel
Comme un Rasta sans son spliff
Comme un gadget sans son Pif
Comme Gainsbourg sans Gainsbarre
Comme Renaud sans Renard
Comme un polonais dans un bus
Comme Brassens dans Superbus…

Elle aime la danse,
Elle aime son cheval
Elle aime quand ça balance
Mais des fois le soir seule dans son lit
Elle pleure toute la nuit
Elle rêve de quelqu’un qui viendra la chercher
Elle rêve de quelqu’un qui viendra l’emmener

Il fait du rock,
il fait du skate
les filles trouvent qu’il se la pète
Mais dès que les gars de son gang sont partis
il peut pleurer aussi
Il rêve de quelqu’un à aller chercher
Il rêve de quelqu’un à emmener

Mais à la fête de Sébastien
Il lui prendra la main
et elle ne dira rien

Et son coeur fera comme
Bam bam boum boum
Boum boum tchiki yeah (x4)

Elle pleure
Enfermée dans sa chambre
Punie
Et lui il est venu
Pour la délivrer
Il l’a prise par la main et ils ont fui dans la nuit
Il l’a prise dans ses bras à l’arrière d’un taxi

Mais à l’anniversaire de Chloé
Il essayera de l’embrasser
Et c’est tout ce qu’elle attendait

Et leurs corps feront comme
Bam bam boum boum
Boum boum tchiki yeah (x4)

Dans une minute, ça va être à toi
Tu trembles un peu mais pas tant que ça
Dans le refrain de Santiano
C’est toi qui chantes le premier “Hissez haut!”

C’est quand même pas normal que cette année
Tu n’sois jamais passée à la méthode Cauet
Entre ton album en hommage à Barbelivien
Et ta reprise d’Antisocial avec Muriel Robin
Cette année, ça va pas s’passer comme ça
D’abord t’as un micro rien que pour toi
Tu sais exactement où sont les caméras
En plus, t’as même couché avec Palmade et Lara!

T’espères au moins qu’on te voit bien
T’espères au moins qu’on te cadre bien
T’espères au moins que sur le refrain
C’est toi qui tiens Mimie Mathy par la main

Cette année, c’est l’année de ta vie
T’as kidnappé Cabrel, Obispo et Fiori
Avec la moustache, le crâne rasé, l’accent corse
Même Goldman saura enfin qui est le boss
Oui, depuis aujourd’hui c’est ton année à toi
T’as injecté à Zenatti une seringue d’Ébola
T’as offert de l’Anthrax à Hélène Segara
Et, s’il faut aller jusque-là, tu partageras la loge d’Elsa!

T’espères au moins qu’on te voit bien
T’espères au moins qu’on t’aime bien
T’espères au moins que sur le refrain
C’est toi qui tiens Bruel et Garou par la main

Toi, tu files un vrai rencard à ceux qui, comme toi, ne sont plus rien
Sans actualité, sans médias, sans public, sans rien

T’espères au moins qu’on te voit bien
T’espères au moins qu’on te paye bien
T’espères au moins que sur le refrain
C’est toi qui tiens Coluche par la main

On ne choisit pas son enfance
On m’a pas laissé être droitier
Mon père n’m’emmenait jamais au square
Mais aux réunions d’Comité
Mon père était tellement de gauche
qu’on habitait rue Jean Jaurès
En face du square Maurice Thorez
Avant d’aller vivre à Montrouge

On a été en URSS l’hiver, les pays de l’Est c’est mieux l’hiver
On voit bien mieux les bâtiments, les nuances de gris ça flashe sur le blanc
Devant la statue de Lenine pour nous c’était le grand frisson
Moins 24 c’était pas terrible mais les chapkas étaient en option
Mon père était tellement de gauche que quand est tombé le mur de Berlin
Il est parti chez Casto pour acheter des parpaings

On mangeait des Lenine’s burger fallait vraiment faire attention
T’avais du chou, une pomme de terre, la viande elle était en option
On achetait du coca-kolkhose approuvé par le comité
Ca devait soigner la silicose, on s’en servait pour désherber
On regardait pas la contrebande, on regardait pas la corruption
La Sibérie c’était Disneyland, le discernement en option

Mon père était tellement de gauche qu’à son mariage dans l’église
On chantait l’Internationale, les femmes portaient des faux cils
Mon père était tellement de gauche qu’on a eu tout plein d’accidents
Il refusait la priorité a droite, systématiquement

Les copains se foutaient de moi tout le temps car à l’école au premier rang
J’avais les lunettes de Brejnev et le dentier d’un Tupolev
Mon père était tellement de gauche qu’en 81 il croyait que ça changerait
Je sais pas quelle tête il aurait fait en 2002 en allant voter

Et même si tout ce que je raconte n’est pas tout a fait vrai
Le socialisme comme paradis nous on y croyait
Mon père était tellement de gauche
que lorsqu’il est parti
La gauche est partie avec lui
La gauche est partie avec lui

C’est une affaire en or pour huit cents euros par mois
Présent dans le Routard depuis 1733
Douze mètres carrés d’Afrique pour un malien sans papiers
C’est un peu le Club sans la méditerranée

En cas d’incendie faut s’y prendre de bonne heure
Faire une demande de prêt pour obtenir un extincteur
Le genre d’endroit où tu peux toujours risquer
Le coup de grisou en préparant le mafé

Le concierge ressemble un peu à Indiana Jones
En moins Harrison mais en plus aventurier
Chaque semaine un facteur meurt bêtement du tétanos
En distribuant le courrier

Mais Monsieur est ambitieux et dans un siècle ou deux
En se serrant la ceinture il pourra vivre heureux…

Dans le jardin d’un p’tit pavillon de banlieue
Avec une anglaise pelouse et des fleurs au milieu
Une statue grecque Jardiland
Deux poissons rouges dans un bassin
Une véranda en kit, un barbecue en parpaing
Et pour comble du bonheur…un Père Noël cambrioleur

A cinq heures du matin on peut croiser des maliens
Dans des premiers métros noirs de monde comme de peau
Y’a tous les métiers du monde : dealer d’épis de maïs,
Vendeur de solitude, gardien de nuit les jours d’éclipses

Salut à toi le clandestin, police de l’air et des frontières
Tu es l’heureux gagnant d’un billet pour la fin du rêve
A part Michel Polnareff on vient pas chez nous comme ça
Si l’Dakar part de Dakar un jour on te préviendra

Mais Monsieur est courageux et dans un siècle ou deux
En se serrant la ceinture il pourra vivre heureux…

Dans le jardin d’un p’tit pavillon de banlieue
Avec une anglaise pelouse et des fleurs au milieu
Une Blanche-Neige en plastique, un dauphin en coquillage
Une station météo, 43 perruches en cage
Et pour vraiment faire classe…douze nains d’jardin sur la terrasse

Dans la famille des expulsés je voudrais le malien renvoyé
Dans un boeing bleu de mer revoir la misère vue du ciel

Pour lui c’est Paris Bamako comme Manu Chao
Arrivé en charter sans Bernard Kouchner
Il a revu les plages, les pêcheurs, les mirages
Il a préféré reprendre le train d’atterrissage

Mais Monsieur est trop frileux et dans une minute ou deux
Sans papiers et sans ceinture il pourra finir heureux…

Dans le jardin d’un p’tit pavillon de banlieue
Avec une anglaise pelouse et des fleurs au milieu
Une balançoire Jardiland,
Une tortue naine dans un bassin
Une jolie volière en kit,
Une table de pique-nique en parpaing
Et pour la touche cruelle…
Un clandestin tombé du ciel

J’habite en plein cœur de Paris
Au bord du canal Saint-Martin
Un rez-de-chaussée, quai de Valmy
Sans balcon ni petit jardin

C’est pas la mer, malgré les mouettes
La Pointe du Raz sans les embruns
Faut savoir faire des sacrifices
Quand on veut rester parisien

Douze mois par an, j’suis au grand air
Au bord du canal Saint-Martin
Je regarde passer les amants
Et les pigeons, main dans la main

De la fenêtre de ma chambre
J’compte les touristes sur les bateaux
J’oublie une heure que j’vis autant
Au bord du gouffre qu’au bord de l’eau

Moi, j’aimerais bien pouvoir me battre
En Espagne contre des moulins
Pourvu que je sois Don Quichotte
Pourvu qu’il y ait des moulins
Sous un soleil qui vaut de l’or
Avec la mer qui campe au loin
Poussant ses vagues au creux d’un port
Très loin du canal Saint-Martin

J’ai une jolie tente en plastique
Au bord du canal Saint-Martin
Plantée sur des pavés sans plages
Avec un campeur pour voisin
J’aurais peut-être pu faire flic
Je suis pas chômeur à ce point
En tout cas pas homme politique
J’aurais peur de blesser quelqu’un

Je suis parfois illusionniste
Une espèce de magicien
Lorsqu’en hiver il fait trop froid
Je souffle doucement sur mes mains

Dans la fumée des caméras
Les journalistes du Parisien
D’la poudre aux yeux pour pas finir
Au fond du canal Saint-Martin

Moi, j’aimerais bien pouvoir me battre
En Espagne contre des moulins
Pourvu que je sois Don Quichotte
Pourvu qu’il y ait des moulins
Sous un soleil qui vaut de l’or
Avec la mer qui campe au loin
Poussant ses vagues au creux d’un port
Très loin du canal Saint-Martin

J’habite en plein cœur de Paris
Au bord du canal Saint-Martin
Un rez-de-chaussée, quai de Valmy
Sans balcon ni petit jardin

Pamplemousse Mécanique

jaquette pamplemousse mécanique, 5e album des Fatals picards

Ah c’était la belle vie avant quand t’étais aventurier
Quand t’étais gardien de phare, pilote de F1, catcheur ou bien skieur alpin
Après c’était plus dur quand t’as été guerillero
Pendant que tu faisais proxénète banquier et puis dresseur de chameaux
Maintenant tu es chanteur, et tu gagnes pas mal ta vie
Mais desfois quand vient le soir ben tu t’ennuies
Bernard Lavilliers
Mais qu’est ce que tu vas pouvoir faire
Il te reste plus de métier à faire
Bernard Lavilliers
Ah si ptet obstétricien
Ah ben non tu l’as fait en 81
Un jour t’as revendu la moitié de tes boucles d’oreille
Que t’avais filé des guerillero que t’avais aidé pour vaincre la jungle militaire en place
Mais le mec qui les a achetés ben il a pas pu repartir avec
Vu qu’elles étaient bien trop lourdes du coup ben tu les a gardées
Ca fait une anecdote super marrante à raconter
Bon ptet nous on raconte mal ou c’est toi qui sait raconter
Comme quand t’étais chasseur de tigre, et que tu t’es fait bouffer un bras
Et que ton bras il a repoussé ouais t’es comme ca
Bernard Lavilliers
Mais qu’est ce que tu vas pouvoir faire
Il te reste plus de métier à faire
Bernard Lavilliers
Ah ptet pilote d’hélicoptère
Ah bah non tu l’as fait avant-hier
Ah la la une avalanche en Haute Savoie et un barrage qui vient de craquer
Faut appeler Bernard Lavilliers
Mais qu’est ce qu’on va pouvoir faire un volcan vient de se réveiller
Vite appelons Bernard, il aura une idée
Et même si il trouve pas il nous jouera une petite chanson
Et les gens seront pas malheureux quand leurs maisons elles bruleront
Un pied dans une santiag, un pied dans une tong
Une haltère dans une main de l’autre il a écrit des poèmes
Il a écrit le coran le kamasutra les livres de poche
Mais ca personne peut le prouver à part peut être
Bernard Lavilliers
T’as déja lu tous les bouquins pour en lire un nouveau faut que t’en écrive un
Bernard Lavilliers
T’as même écrit Il tape sur des bambous
Mais tu sais ca nous on s’en fout
T’es un mélange d’Indiana Jones de Jean Jacques Goldman de Garcimore
Mais en moins mort
Il parait que ton vrai nom c’était Nick Caragua
Et qu’après ils ont appelé le pays grâce a toi
Et si un jour t’es trop musclé et que ça devient illégal
Et si un jour ils te mettent en tôle, moi je viendrais te chercher
Avec tous tes enfants, on se donnera la main
Et on fera une chaine de l’amitié ouais! tout autour de la terre
Bernard Lavilliers
T’as même connu macGyver à l’époque ou t’étais coiffeur
Bernard Lavilliers
T’es à moitié Stéphanois, et à moitié Colombien
Et à moitié Espagnol et à moitié Jamaïcain
Et à moitié Shaolin et à moitié un chef Indien
Bernard Lavilliers
Et à moitié PortoRicain ça on failli l’oublier!

Ils sont marrants cette année
C’est difficile de deviner dès la rentrée
Lequel se fera arrêter pour les scoots qu’il aura piqué
Lequel sera incarcéré pour avoir trop dealé

Moi en bon prof, chuis préparé
Un peu de maths et de français,
du Kick-boxing du Karaté
Tant pis pour la géographie
ce qu’ils connaissent de l’Italie
C’est juste vaguement les spaghetti et Rocco Sifredi

Le programme de cette année
En français faudrait arriver à lire

tout un livre en entier
Mais même Dan Brown et Marc Lévy
y a plus d’cent mots d’vocabulaire
On sera toujours à lire la préface
même après l’hiver

Et mon voisin en me voyant me dira
“Bandes de fainéants, alors vous êtes déjà rentré, vous savez pas c’que c’est d’bosser,
avec vos semaines de 20h,
vous bossez bien moins qu’un facteur,
et dire que je paye pour vos congés,
et pis vous êtes même pas bronzé !”
Cent copies à corriger, 2/3 Prozac, 8 cafés,
Mais j’l’entends quand même dire d’en bas
“Et j’compte même pas la sécurité d’l’emploi”.

çui aux lunettes, c’est mon surdoué

Il sait écrire son nom sans fautes, il sait compter, wow !
Bah, c’est pas mal pour un 3ème, il faut savoir s’en contenter
C’est clair qu’un intello pareil, il va se faire racketter

35 élèves, cette année,
J’leur ai d’mandé c’qu’ils voulaient faire comme métier
J’ai 10 Zidane, 15 Amel Bent et 9 Bouba,
Un original qui veut faire vigile et avocat.
Il a dû voir chez Courbet
Que c’était pas mal d’être avocat si jamais t’allais en prison.
Ils croient tous qu’ils auront leur brevet en regardant l’Île de la Tentation
Merci pour tout ce que fait pour eux la télévision.


Et mon voisin, le même qu’hier, me dira :
“Bande de fonctionnaires,
alors vous êtes déjà rentré,
vous savez pas ce que c’est de bosser,
avec vos semaines de 20 heures,
vous bossez moins qu’un contrôleur,
et dire que je paie pour mon gamin,
il a redoublé son CE1″
Vite les bulletins à remplir, 2/3 Prozac, et 8 kirs,
Mais j’l’entends quand même dire d’en bas
“Et j’compte même pas la sécurité d’l’emploi”.

Les directives du ministère
Nous imposent d’faire des réunions plus régulières
On en fait même pour planifier les prochaines réunions

Ou pour décider de c’qu’on peut donner
sans risques comme sanctions

Fini les notes, de temps en temps
Faut juste leur envoyer des sms d’encouragement
L’évaluation c’est pas toi qui la fais, eux y’t’disent si t’es cool.
J’préfère quand même qu’ils me donnent des notes plutôt que des coups de boule

Impossible de les faire redoubler
Les pauvres chéris faut surtout pas les perturber
Les programmes faut les simplifier y a trop d’leçons ça les assomme
Ils ont même proposé de donner le bac avec la prochaine Playstation


Et mon voisin, vous l’connaissez, me dira
“Bande de surpayés,
vous foutez rien de la journée,
vous devez pas être fatigué,
avec vos s’maines de 20 heures,
vous bossez bien moins qu’un chômeur,
et pis pas d’chef et pas d’rend’ment,
c’est pas pour c’que vous faites vraiment”
Vite les parents à rencontrer, 2/3 Prozac, 8 Grand Marnier

Et vu leur investissement,
l’année prochaine ira pas en s’arrangeant
Faudra p’t’être songer à les adopter
V’nir les lever l’ matin, le soir les coucher
Et p’t’être dormir à leur place pour qu’ils restent éveillés en classe


La prof de gym n’est pas venue,
s’est faite agresser dans la rue,
mais bon ils l’avaient avertie,
ils veulent pas d’sport avant midi,
ils peuvent d’jà pas fumer en classe,
et ça déjà c’est dégueulasse,
Entre chaque cours une bière et un joint,
c’est quand même pas de gros besoins…

Cette fois-ci c’est décidé,
mes gosses iront dans le privé,
j’ai beau r’garder à deux fois,
j’la vois pas tant qu’ça, la sécurité d’l’emploi.

On ne choisit pas son enfance
On m’a pas laissé être droitier
Mon père n’m’emmenait jamais au square
Mais aux réunions d’Comité
Mon père était tellement de gauche
qu’on habitait rue Jean Jaurès
En face du square Maurice Thorez
Avant d’aller vivre à Montrouge

On a été en URSS l’hiver, les pays de l’Est c’est mieux l’hiver
On voit bien mieux les bâtiments, les nuances de gris ça flashe sur le blanc
Devant la statue de Lenine pour nous c’était le grand frisson
Moins 24 c’était pas terrible mais les chapkas étaient en option
Mon père était tellement de gauche que quand est tombé le mur de Berlin
Il est parti chez Casto pour acheter des parpaings

On mangeait des Lenine’s burger fallait vraiment faire attention
T’avais du chou, une pomme de terre, la viande elle était en option
On achetait du coca-kolkhose approuvé par le comité
Ca devait soigner la silicose, on s’en servait pour désherber
On regardait pas la contrebande, on regardait pas la corruption
La Sibérie c’était Disneyland, le discernement en option

Mon père était tellement de gauche qu’à son mariage dans l’église
On chantait l’Internationale, les femmes portaient des faux cils
Mon père était tellement de gauche qu’on a eu tout plein d’accidents
Il refusait la priorité a droite, systématiquement

Les copains se foutaient de moi tout le temps car à l’école au premier rang
J’avais les lunettes de Brejnev et le dentier d’un Tupolev
Mon père était tellement de gauche qu’en 81 il croyait que ça changerait
Je sais pas quelle tête il aurait fait en 2002 en allant voter

Et même si tout ce que je raconte n’est pas tout a fait vrai
Le socialisme comme paradis nous on y croyait
Mon père était tellement de gauche
que lorsqu’il est parti
La gauche est partie avec lui
La gauche est partie avec lui

I remember jolie demoiselle, the last summer, nous, la tour Eiffel
I remember comme tu étais belle, so beautiful with your sac Chanel
Sur les ponts de la Seine, let’s do it again, again, again, again,
You gave me a rendez-vous, what is it? what is it?

Je le chercher à toi, dans les rues, je ne suis pas venir car tu ne l’es plus
Je le regarde partout, where are you? My heart is bleeding, Oh I miss you
L’amour à la française, let’s do it again, again, again, again,
You gave me a rendez-vous


Et je cours, je cours, je cours, I’ve lost l’amour, l’amour, l’amour
Je suis perdu, here without you, and I’m crazy, seul à Paris
Je tu le manque, sans toi I can’t, et sous la pluie, I feel sorry
Champs Elysées, alone, la nuit, le Moulin Rouge, I feel guilty

Et le soleil est plus brûlant que les oiseaux, et dans le ciel, I miss you so
A souvenir, a rendez-vous, des fleurs des fleurs des fleurs for you
Je tu le manque, sans toi I can’t, et sous la pluie, I feel sorry
Je suis perdu here without you, and I’m crazy, seul à Paris


I remember jolie demoiselle, the last summer, comme tu étais belle
I remember, nous, la tour Eiffel, so beautiful with your sac Chanel
L’amour à la française, c’est que je t’aime, je t’aime, je t’aime, je t’aime
I give you a rendez-vous
Et je cours, je cours, je cours, I’ve lost l’amour, l’amour, l’amour
Je suis perdu, here without you and I’m crazy, seul à Paris
Je tu le manque, sans toi I can’t et sous la pluie, I feel sorry
Champs Elysées, alone, la nuit, le Moulin Rouge, I feel guilty
Et le soleil est plus brûlant que les oiseaux et dans le ciel, I miss you so

A souvenir, a rendez-vous, des fleurs des fleurs des fleurs for you
Je tu le manque, sans toi I can’t et sous la pluie, I feel sorry
Je suis perdu here without you…And I’m crazy seul à Paris.

Quand le silence s’est installé à la fin de la journée
Pour nous envelopper dans son manteau doré
Quand les petits oiseaux ont cessé de faire cui-cui, cui-cui, cui-cui…
-Oh, oh!
Quand les téléphones portables ont cessé de faire dring-dring, dring-dring,dring-dring, dr…
-Oh, OH!

Quand se pose sur nous la douce nuit étoilée
Arrive le moment de s’allonger
Tous les deux et d’écouter la forêt s’émerveiller

– Hé, les gars, hé les gars j’vous derange pas, j’peux m’installer avec ma percu ?

– Bah, c’est-à-dire que… en fait nous on était plutôt pour une… nan…

Il arrive il croit qu’il ramène l’Afrique avec lui
En fait non non non non il ramène juste le bruit
Il joue jusqu’à la fin de la nuit
Il croit rendre service aux gens, on lui sourit pour être poli

Après une journée d’boulot où t’auras pas encore bossé
Tu peux pas empêcher, non, tes mains de s’agiter
En plus, tu grooves autant qu’un formulaire Assedic
Tu grooves autant qu’un joueur d’échecs asthmatique
A côté de toi, André Rieux

C’est comme un suédois qui lit James Bond en mieux

Djembé Man, ah ouais tu joues mal, ah ouais tu joues mal, ah ouais tu joues mal
Ah, Djembé Man, ah tu joues mal, ah tu joues mal, et en plus tu joues fort

Le djembé, est à la musique, ce que le couteau est à la purée
Après tes 15 heures de sommeil bien méritées
Mais qu’est-ce que tu pourrais faire
– Heu, ben jouer du djembé
Y a un truc dont on est sur à la fin d’la journée
c’est qu’il vaut mieux se laver tous les jours avant de jouer

Les révolutions, les guerres civiles, les raz-de-marées
Tout commence avec un mec qui ramène son djembé
Mais y a pas que Djembé Man dans la vie…
Il y a Djembé Man et tous ses potes qui sont là aussi
– Didgeridoo Man
– T’en veux Man
– Chope chaud Man
– T’as pas un euro ou deux pour la 8.6 Man
– Nous demain matin on n’a pas cours de Bio Man
– J’ai crevé mon scooter faudrait changer sa roue Man

Djembé Man, ah ouais tu joues mal, ah ouais tu joues mal, ah ouais tu joues mal
Ah, Djembé Man, ah tu joues mal, ah tu joues mal, et en plus tu joues fort

Si la liberté, c’est d’jouer du djembé
Alors je veux être en Suisse pour pouvoir te dénoncer
Djembé devra pas rimer avec fin d’soirée
C’est avec amputation des membres que ça devrait rimer
Ou Karaoké avec sa belle-mère ou goulag ou prison à vie sans eau
Si on classait ton bordel sur l’échelle de Richter,
Djembé Man c’est vraiment sûr : il manquerait des barreaux

Mais il ne te manquera pas dans ta cellule quand on t’enfermera
Et j’espère qu’on fera plein de tests bizarres sur toi, comme :

On te f’ra manger des piles, juste pour voir
On chang’ra ton prénom pour qu’tu n’ailles pas au parloir
On chang’ra tes posters de Bob Marley par des photos de Giscard avec son chien
On te rendra daltonien pour que tu croies
Que le drapeau jamaïcain c’est le drapeau italien

Djembé Man, ah ouais tu joues mal, ah ouais tu joues mal, ah ouais tu joues mal
Ah, Djembé Man, ah tu joues mal, ah tu joues mal, et en plus tu joues fort

Ça donne envie de partir en Afrique
Pour tuer toutes les chèvres, pour qu’il n’y ait plus d’peau
Mais tu s’rais capable de jouer sur du synthétique

Alors du coup ce s’rait la famine au Togo
Dire que ta grand’mère, qu’est à l’hosto,
Elle a toujours voulu que tu joues du piano
Ton père voulait faire de toi un concertiste
Mais comme les Fatals Picards, non pas un j’men foutiste
Mais ton frère le toxico t’a offert un beau cadeau,
Pour tes 15 ans passés, il t’a offert un djembé
Si tu crois qu’avoir la classe c’est prendre un truc qui prend de la place,
Ramène plutôt des parpaings, qu’on construise une prison pour tous tes copains :
– Tamtam Man
– T’as pas des feuilles Man
– T’as pas un plan pour dormir ce soir Man
– J’me f’rais bien un grec Man
– Sur (igacol ?) Man

– Passe dans le canap Man
– RmmRmmRmm
– T’as acheté tes percus avec ta carte Gold Man
– Tu veux du Manioc Man
– Il faut qu’on se pacse Man
– Papara Man
– Je vais t’passer deux feuilles mais après c’est les ders Man

Djembé Man, ah ouais tu joues mal, ah ouais tu joues mal, ah ouais tu joues mal
Djembé Man, ah tu joues mal, ah tu joues mal, et en plus tu joues fort, ET MAL 

Depuis que t’es partie je mange ce que je veux chez moi
Aujourd’hui c’est pizza, hier c’était pizza
J’arrose tous les jours tes cactus, tu leur manques à eux aussi
Vu les têtes qu’ils me tirent aujourd’hui
J’ai fait une raclette, notre appareil est trop beau
On peut voir fondre le fromage à travers le hublot
J’ai oublié de te demander, c’est vraiment trop bête
S’il faut faire bouillir l’eau pour bien saisir un steak
Le chat est mort je pensais qu’il tiendrait plus longtemps que ça

Je pensais pas que pour les boites il aurait besoin de moi
J’arrive pas à changer les draps
Je veux garder ton odeur près de moi
Mais faut bien reconnaître que ça ne sent plus tellement toi

Et je me sens
Comme Claude François à Castorama
Comme un surfeur au Sri Lanka
Comme Tabatha Cash au Vatican
Francis Huster dans un rôle de méchant
Comme le marchand de sable dans le désert
Comme un orphelin à la fête des mères
Comme spider-man à l’ile de Ré
Un chien de chasse chez Picard surgelé

Je compte les voitures qui ressemblent à la tienne

42 twingos vertes depuis le début de la semaine
Sur ton répondeur ça dit numéro plus attribué
Mais j’ai reconnu ta copine Claire ça m’a fait rigoler
Sinon je vais très bien t’inquietes je vois des gens
Les derniers il y a trois mois c’était mes parents
Même si vu mon état ils sont pas restés longtemps
Eux aussi ont la pèche ils sont partis en courant

Et je me sens
Comme De Villiers à Mykonos
Comme une baleine dans microcosmos
Soljenitsyne à la fête de l’huma
Comme Dark Vador au sauna

Comme un slip dont se serait la fête
Mickael Jackson dans une maison de retraite
Comme un mec pressé à la poste
Comme un flic muté en haute Corse

Je m’habitue à ne plus me servir de mes yeux
Au cas ou il faudrait les revendre pour payer un voyage
Pour aller te chercher au Groenland
Je m’habitue à manger en avalant mais sans mâcher
Mais ça c’est juste oh comme ça
Pour le plaisir d’essayer

Et je me sens
Comme un ver de terre dans le sable
Comme un western sans les chevals
Comme les pauvres sans la misère

Comme un banquier à découvert
Comme le journal d’avant-hier
Comme Macumba sans Mader
Comme un rappeur sans le style
Comme un japonais sans kookaï
Comme George Buch à l’étranger
Comme Cauet sur Arte

Il y a des jours dans la vie qu’on peut pas oublier
Pour moi le meilleur c’est le jour,
où ma soeur s’est mariée
Une jolie salle des fêtes, sur le parking du Auchan,
L’arrivée en calèche avec Kevin dedans
Tout avait bien commencé, il avais plu qu’un peu,
La belle-famille, c’était comme un rêve en mieux
Au vin d’honneur Kevin a tout de suite embrayé,
Sur son cabriolet qu’on venait de lui brûler

“Ceux qui mettent le bordel il faut les foutre dehors”

J’ai dit “et si ils sont nés ici, on les met où alors?”
Il a répondu “tu vas quand même pas me donner tort ?”
“On va pas parler racisme, on va pas être d’accord…”

Moi je sais pas grand chose, et peu de trucs me font peur,
Mais si il y a un autre mariage de Kevin et ma soeur
Je passerais peut-être mon tour,
j’irais peut-être au cinéma,
Même si c’est pour revoir Fast and Furious III

“Tout le monde aime bien le sport,
à part les femmes peut-être”
A dit le cousin de Kevin

celui qui écoute les Grosses Têtes
“Et vu le chômage qu’on a,
celles qui bossent font qu’du tort
Alors parle pas de féminisme,
on va pas être d’accord”

Les femmes fonctionnent un peu
comme des sortes d’animaux
Elles sont “vives”, elles s’emportent,
mais oublient aussitôt
Un chien battu pardonne,
parce qu’au fond il est gentil
Et ça c’est pas des conneries, c’est Bigard qui l’a dit

Moi je sais pas grand chose, et peu de trucs me font peur,
Mais si il y a un autre mariage de Kevin et ma soeur

Je passerais peut-être mon tour,
j’irais peut-être au cinéma,
Même si c’est pour revoir Taxi 43

“Un malien immigré il est mieux au Mali”
Belle maman aimait l’afrique mais au temps des colonies
“Même s’il parle que le français, il sera mieux avec les siens
Comme dit Brigitte Bardot, faut qu’on soit plus humain”

“Un immigré en France il nous coûte bien trop cher
Un immigré chez lui il nous coûte que le charter”
A ce moment précis, on touchait tellement le fond

Qu’il aurait juste manqué un accordéon…

Moi je sais pas grand chose, et peu de trucs me font peur,
Mais si il y a un autre mariage de Kevin et ma soeur
Je passerais peut-être mon tour,
j’irais peut-être au cinéma,
Même si c’est pour revoir Les Bronzés en suédois

Parce que leurs jolis discours, leurs coming-out politiques,
Même la fin de Festen c’était plus bucolique,
Ils aiment que ce qui leur ressemble et le reste leur fait peur
Je leur souhaite bien du bonheur…
… à Kevin et ma soeur


Ce soir là j’ai compris que je te verrai moins pour de bon
On prennait pour dix ans, dix ans des fois c’est long
Ma petite soeur que j’avais, on se sépare pour de vrai,
Je te laisse avec des gens qui sont tout moisis dedans.

Si je faisais une équipe de foot avec des dictateurs
Je prendrais Mussolini en avant centre, mais pas Hitler dans les buts, parce qu’il est trop petit
Pinochet serait aillier gauche et Mao serait aillier gauche, parce qu’il est de gauche
Et Pol Pot lui il serait soigneur : « Ah ça va, ça s’est remis tout seul ça va, ça va… »
Staline carton rouge, Mao carton jaune, va te mettre au poteau hop exécution !
Oh lalalala la jolie tête de Ceausescu
Où sont les supporters ? Où sont les adversaires ? Où sont les arbitres ? Oh, ils sont dans des cages !

Si tu fais du foot avec des dictateurs n’oublie pas de t’échauffer, de t’hydrater ouais

Sinon ta peau sera desséchée… et c’est bientôt l’été

Si je faisais un groupe de reggae avec des dictateurs
Kadhafi serait à la guitare car il à eu les cheveux longs
On prendrait Saddam Hussein parce qu’il est bassiste
Et Khomeiny il serait aux claviers avec son bonnet rasta
Et Pol Pot il ferait de l’orgue de barbarie, WOW t’en joues trop bien d’la barbar… heu de l’orgue, de l’orgue, de l’orgue !
Allez allez, solo Pol Pot, hé tout le monde l’écoute là chut, c’est le passage technique là, chut…
Si tu n’applaudis pas il va t’mettre en prison, et si tu l’applaudis il va t’mettre en prison

Où sont les spectateurs ? Où sont les techniciens ? Où sont les musiciens ? Oh, ils sont dans la fosse !

Si tu fais du reggae avec des dictateurs, n’oublie pas d’apporter tes papiers ouais.
Ah non non c’est pas pour rouler… c’est juste pour les présenter

Si on faisait un camp de vacances avec des dictateurs
On paierait pas ses cocktails avec des perles de colliers on les paierait heu… avec ses doigts
Allez Django, paye ta tournée : « Bah non vous êtes trop nombreux là… »
La chanson du club, elle est en allemand
Et la choré faut savoir les pas, le prof revient du Rwanda

Où sont les profs de sport ? Et où sont les G.O ? Et les filles en maillots ? Waw ! Ils sont sous la douche…

Si tu fais un camp de vacances avec des dictateurs
N’oublie pas d’apporter ton maillot, y a plein d’activités dans l’eau, enfin plutôt sous l’eau…

Si on faisait la cuisine avec des dictateurs : « Oh non merci, moi ça va j’ai pas très faim… »
Si on faisait un parc d’attraction avec des dictateurs : « Oh ouah ! C’est marrant y a pas la queue aux montagnes Russes. »
Si on faisait de la haute couture avec des dictateurs : « Le col Mao il est pas un peu trop serré ? »

Si on faisait une démocratie avec des dictateurs ?!
OUAIS ! … Heu… non, non.

On peut jamais rien faire avec des dictateurs
Y a toujours quelqu’un qui finit par s’blesser ouais.
Avec la conjoncture actuelle, ils auront du mal à se recycler.

(Enfin quoique, parce qu’ils ont vraiment des supers postes à l’ANPE des dictateurs,
là en c’moment ils ont un poste pour un génocide en Afrique… Ah… Ah bah faut aimer l’Afrique hein.
Ah attend sinon y a toujours l’Europe de l’Est hein faut attendre 10/15 ans que ça s’décante un peu,

faut s’armer de patience… enfin, faut s’armer tout court quoi !)

Dans la rue il y a toujours au moins quatre grand-mères à faire traverser
Si ton but c’est de faire le bien ici tu vas pas t’ennuyer
Ici les gens se battent avec des SDF pour leur donner de l’argent
Si Madelin débarquait ici il se sauverait en courant
Tout le monde a un nom d’animal pour pas vexer Amélie
Nicolas Truite Keren Ann ou Micheline Okapi
Serge et Alice Rain ont eu un fils qu’est moche comme une teigne
Mais tout le monde dit que c’est un prince parce qu’il fait Purple Rain
Les méchant sont dans une autre ville et ils ont des noms de maladies

Tu peux pas les louper leur méchanceté sur leur front c’est écrit
Il y a des pansements pour l’ cancer tu le gardes trois jours t’es guéri
Les beaux costumes des militaires sont un peu moins kakis

Moi je vis chez Amélie Poulain
Le pays où tout va bien
Chez Amélie Poulain
Le film où on ne meurt qu’après le générique de fin
Chez Amélie Poulain

Pour qu’ tout soit jaune dans l’ film on frotte les murs avec du curry
On se met du beurre sur le visage j’ai mal au cœur la nuit

Je suis allergique aux framboises, et j’aime pas la Cléopatra
J’fais pas de collection débile alors du coup je m’insère pas
J’ai mal aux yeux à force que les couleurs soient à fond
Et j’ai super mal au crâne parce qu’il y a tout le temps de l’accordéon
Je suis stressé à mort à tout moment faut faire attention
Le détail qui va changer ta vie si tu l’ loupe eh ben t’es marron
Enfin marron façon de parler car si on fait un peu attention
On voit bien que les couleurs foncées il y en a pas des masses dans les environs
Les noirs sont dans le cosby show les juifs chez Woody Allen

Les esquimaux sont dans les boîtes; les indiens dans les westerns

Moi je vis chez Amélie Poulain
Mais il m’arrive jamais rien
Chez Amélie Poulain
Le film ou on ne souffre jamais de la faim
Chez Amélie Poulain

Des fois je vais aider à vider le canal St Martin des caillasses
Amélie elle s’rend pas compte qu’après elle il y a plus une seule péniche qui passe
J’fais des trucs qui nuisent aux gens mais ça a pas l’air de marcher
Je fais du squatche pendant des heures avec un pull et sans mettre de déo
Et à la fin ça sent juste une odeur gentille et qui sent pas trop

J’prends des aveugles dans la rue et je leur raconte n’importe quoi
Si y a deux chiens qui discutent il y a une petite fille qui vient de perdre ces doigts
Je veux aller dans un autre film Orange mécanique ou Funny game
J’en ai marre de discuter trois heures par jour avec la gardienne
Je veux lui dire que son mari s’est cassé parce qu’elle est conne et moche
Le soir je rêve de remonter des kalachnikoffs

Moi je vis chez Amélie Poulain
Le pays où tout va bien
Chez Amélie Poulain
Le film où on ne meurt qu’après le générique de fin
Chez Amélie Poulain

J’entends un peuple qui se lève
(Despues de tres cientos metros donde la camina)
Une génération qu’on enchaîne
(Despues de dos cientos metros tome la salida)
Le futur n’est qu’une question de temps
(Despues de cient metros donde la camina)
C’est pas hier c’est maintenant !
(Ire a la derecha ire a la derecha)
Incorporese la autopista, luego mantener la derecha,
Tome la salida, primera salida, cruce la rotonda, ire a la derecha !

Alors je chante en espagnol… Ohoho…
Compañero, donde esta el sol ? Ohoho…
Oui, moi je chante en espagnol… Ohoho…

Compañero, donde esta el sol ? Ohoho…

Traîner par terre dans l’eau déserte
Crever de faim la gueule ouverte
Pour se relever, chacun des hommes
Comme une révolution qui résonne

Et j’ai chanté les lendemains
Demain que ferai-je de mes mains ?
Des lettres comme un goût de sang
Des chiens pressés d’être mourants

Alors je chante en espagnol… Ohoho…
Compañero, donde esta el sol ? Ohoho…
Oui, moi je chante en espagnol… Ohoho…
Compañero, donde esta el sol ? Ohoho…

Passer du crépuscule à l’ombre

Passer de la nuit aux décombres
De l’attente à n’en plus finir
(De l’attente à n’en plus finir)
Du désespoir à en vomir
(Du désespoir à en vomir ! )
Revolucion, revolucion
Viva tequila, Viva Guevara
Viva la fiesta, Viva la playa
Primera Salida!

Alors je chante en espagnol… Ohoho…
Compañero, donde esta el sol ? Ohoho…
Oui, moi je chante en espagnol… Ohoho…
Compañero, donde esta el sol ? Ohoho…

Où aller ? Où aller ? Où aller ?
Coooomandante ?
Où aller ? Où aller ? Où aller ?

Coooomandante ?
J’irai devant, j’irai marcher
A donde vamos ?
A donde van ?
J’irai devant, j’irai marcher
A donde vamos ?
A donde van ?
Alors je chante en espagnol… Ohoho…
Compañero, donde esta el sol ? Ohoho…
Alors je chante en espagnol… Ohoho…
Compañero, donde esta el sol ? Ohoho…
Oui, moi je chante en espagnol… Ohoho…
Compañero, donde esta el sol ? Ohoho…
Compañero, donde esta el sooool !
Ohoho, alors je chante en espagnol

Y en a qui disent pas la vérité en face
Qu’ont pas le courage d’assumer leurs positions
Nous on est pas comme ca, on est pas des lâches
On fait juste c’que les gens nous disent mais au fond
On en pense pas moins mais on le dit
On peut dire toutes les saloperies avé l’accent du midi
Ca va pas rigoler y en a qui vont souffrir
Si on parle de télé on dira c’qu’on doit dire
Que Bataille et Fontaine c’est des mecs comme ca
Que Julien Courbet lui, il sauve la France d’en bas
Qu’avec Cauet c’est des vrais débats politiques
Jean-Pierre Pernault c’est le garant d’la république


On pourra pas nous faire taire (nan nan nan)
On pourra pas nous arrêter
Y en a marre des gens qui n’arrêtent pas d’le baisser
Alors qu’il faudrait le monter

Monter le pantalon, monter le pantalon, monter le pantalon
Monter le monter le monter le (x2)

Vous allez nous dire que nos chansons c’est du Zebda
Franchement honnêtement nous on trouve ca r’semble pas
Et puis d’abord comme vous aimez bien Zebda
Alors vous devriez aimez les refrains comme ca
Ne comptez pas sur nous pour faire de la soupe

Avec des chorégraphies qui sentent le mois d’Août
Des refrains calibrés pour les campings de l’été
Bon ok on le fait mais c’est parce que vous aimez

Car la puissance des médias (nan nan nan)
N’est rien face au sourire d’un enfant
Et on gagne le combat
Si on se bouge vraiment

Monter le pantalon, monter le pantalon, monter le pantalon
Monter le monter le monter le (x2)

On n’est pas des vendus on f’ra pas d’clips vulgaires
Avec des filles toutes, enfin sauf si on nous laisse faire

Car la puissance des médias (nan nan nan)
N’est rien face au sourire d’un chien
Et on gagne le combat
Si on se bouge demain

Monter le pantalon, monter le pantalon, monter le pantalon
Monter le monter le monter le (x2)

Monter le pantalon….

Oh non non non j’ai bronzé, mes potes voudront plus me parler,
Oh non non non à la fête de Chloé je me suis trop amusé,
J’ai écouté la compagnie Créole et j’ai tapé du pied,
Pour aller au Lycée j’ai plus qu’un t-shirt orange et violet,
Si seulement la lumière pouvait être plus sombre,
Si seulement St Denis, c’était la banlieue de Londres,
Je sais bien que c’est grotesque d’être Gothique, le matin devant un bol de Nesquick !
Oh non non non il faut que les gens arrêtent de me faire des cadeaux,

Je veux rester malheureux, je veux pas qu’on me fasse plaisir,
On m’a offert un pull gris à mon anniversaire,
J’aime pas les couleurs criardes, surtout les vulgaires.
Si seulement la lumière pouvait être plus sombre,
Si seulement je pouvais vivre dans des décombres,
Je sais bien que c’est grotesque d’être Gothique, quand je fais la queue au PrixUnique.
Oh c’est le break de la souffrance,
Oh j’ai mal (x2)
Oh ouai ouai ouai c’est cool demain je vais donner mon sang,
Oh ouai ouai ouai je vais partir en Suède avec des Allemands,
Je fais tout pour être toujours dépressif, donc après quand je le suis, je suis content, et ça me re-déprime encore plus

Oh ouai ouai ouai dans ma chambre j’ai mis des posters de murs noirs
Oh ouai ouai ouai il pleut, ça va faire couler mon rimmel noir,
Ça va laver mes cheveux mais mon maquillage va couler,
Je vais ressembler à The Crow, c’est le coté positif,
Oh non j’ai dit “positif” !!
Si seulement la lumière pouvait être plus sombre,
Si seulement je pouvais vivre chez Jean-Pierre Descombes,
Je sais bien que c’est grotesque d’être Gothique, quand on fait de l’endurance en cours de gymnastique,
Allez y chantez, et partagez ma douleur,
Oh oh oh ,

Non ne le faites pas finalement ça me rend triste,
Oh oh oh,
Ouai mais bon, ça me fait plaisir d’être triste,
Oh oh oh,
Bon bah ok, chantez quand même dans le doute
Oh oh oh oooohhhhh

Ici le soleil brille, tous les jours de l’année,
Et s’il y a des nuages c’est ceux du village d’à coté,
Je te parle du pays, où est née la nature,
Ici il n’y a que des vélos, ici il n’y a pas de voitures.

Toutes les rivières du monde prennent leur source ici,
Toutes les montagnes du monde elles ont grandi ici,
Toutes les fleurs du monde elles viennent naître ici,
Ici même la marée noire finit toujours blanchie.


Ici y a pas de banques, on s’arrange entre nous,
Ici y a pas d’impôts on s’arrange entre nous,
Ici y a pas de crimes, on s’arrange entre nous,
Ici pas de tourisme (…)

Viens vite chez nous et cueille une petite fleur,
Va chanter sur la montagne (attrape le bonheur)
Mais avant de partir hé n’oublie pas surtout,
De reposer la fleur parce qu’elle est à nous (…)

Ici même les lapins ils ne font que deux enfants,
Les marmottes elles ne dorment qu’une seule semaine par an,
Ici les kangourous ont deux poches une pour chaque main,
Ils font un show aquatique que n’ont pas les américains,

Ils ont un groupe de flûte avec Christian Morin,
C’est le paradis sur Terre en plus ça sent le romarin.

Je te parle du pays où est né le bon Dieu,
Et les croyants d’ici ils aiment le seul vrai Dieu,
C’est pas pour qu’tu viennes ici sinon on chante ça,
Mais si j’étais à ta place je serais jaloux de moi.


Ici y a pas d’école, on s’arrange entre nous,
Ici y a pas de livres on s’arrange entre nous,
Ici y a pas d’embrouilles, on s’arrange entre nous,
Ici pas de préfet (Ah y’en a plus hein!)


Viens vite chez nous écoute l’eau de la rivière,
Va chanter sur la montagne (attrape le bonheur)
Mais avant de partir hé n’oublie pas surtout,
De payer toute l’eau, parce qu’elle est à nous.
(Quand tu marches l’arbre il te suit là? Nan?
Et ben c’est qu’il est à nous. Alors quand tu marches, tu marches loin de lui et tu t’appuies pas dessus)

Ici depuis mille ans les bons mariages sont consanguins,
C’est en faisant des sélections qu’on améliore le genre humain,
Nos hommes sont solides, comme doivent être les hommes
Nos femmes elles, elles sont belles, comme doivent l’être les femmes.


On vend pas aux anglais ni nos maisons ni nos placettes
Ni aux francais ni à personne nos maisons nous on y reste,
Et on sait faire la fête, on connait le mot buvette,
On est pas des alcooliques on aime juste bien faire trinquette.

La plus belle équipe de foot, c’est celle qu’on a chez nous
Les plus beaux alcootests c’est ceux qu’on a chez nous
La plus belle tolérance, c’est celle qu’on a chez nous
La plus belle couleur de peau (Ah mais non oh!)


Viens vite chez nous et respire le bonheur
Va chanter sur la montagne (attrape le cancer)
Et avant de partir hé n’oublie pas surtout,
De recracher tout l’air, parce qu’il est à nous

Oh tu l’a vu ce caillou là?
Bah tu as mis de la poussière dessus alors tu l’enlèves
Et tu appuie plus doucement quand tu marches sur la montagne,
Tu vois tu la tasses

Alors maintenant tu as compris j’espère,
Là où c’est le mieux c’est là où c’est qu’on vit
Mais pour bien comprendre ça il faut être né ici
Alors toi l’étranger, toi le paria

Ici on t’ouvrira les bras…mais pas que ça!

Je suis un être à la recherche
Non pas de la vérité
Mais simplement d’une aventure
Qui sorte un peu de la banalité

J’en ai assez de ce carcan
Qui m’enferme dans toutes ses règles
Il me dit de rester dans la norme
Mais l’on finit par s’y ennuyer

Alors je cherche et je trouverai
Cette fille qui me manque tant
Alors je cherche et je trouverai
Cette fille qui me tente tant
Qui me tente tant
Partenaire particulier

Cherche partenaire particulière
Débloquée, pas trop timide
Et une bonne dose de savoir faire
Savoir faire

Vous comprendrez que de tels péchés
Parfois sont difficiles à avouer
Ils sont autour de moi si fragiles
Ce n’est pas parmi eux que je trouverai

Je dois trouver de nouveaux horizons
Mais je finis parfois par tourner en rond

Alors je cherche et je trouverai
Cette fille qui me manque tant
Alors je cherche et je trouverai
Cette fille qui me tente tant
Alors je cherche et je trouverai

Cette fille qui me manque tant
Alors je cherche et je trouverai
Cette fille qui me tente tant
Qui me tente tant

Partenaire particulier
Cherche partenaire particulière
Débloquée, pas trop timide
Et une bonne dose de savoir faire
Partenaire particulier
Cherche partenaire particulière
Débloquée, pas trop timide
Et une bonne dose de savoir faire

Elle est un peu comme une 4L dont on aurait crevé les pneus
Comme un avion qui serait en panne… un peu
Sauf que elle c’est un sale appart d’où qu’elle est d’dans d’où qu’elle sort pas
Sauf pour sortir la poubelle et le chien des fois
Elle a été Miss Sarcelles à l’époque où c’était quelque chose
Elle ferme les yeux de temps en temps dans sa robe rose
Elle a peur d’user ses souvenirs si elle s’y plonge un p’tit peu trop
Elle économise comme pour emmener les gosses au MacDo…

La photo prise à Space Mountain, c’est pas une vraie

Les chaussettes PSG qui traînent c’est pas des vraies
La tête de biche empaillée, c’est pas une vraie
Et le gros bœuf sur le canapé… OK !

Alors elle achète des bouts de rêve avec écrit “Française des Jeux”
Pendant les trois secondes où elle gratte elle tremble un peu
Alors elle claque toutes ses allocs dans les billets de Tac-o-tac
L’horoscope est formel : c’est le gros lot à Pâques !

Son homme c’est le roi du Cetelem bien qu’ça fasse quatre ans qu’il ne bosse pas
Mais tous les jours il cherche du travail… des fois

Il est simple il se nourrit d’bière trois fois sans frais pour l’écran plat
Plat comme ses enfants qui ne mangent bien qu’une fois sur trois
Son homme il est super musclé comme un mec qu’aurait acheté un rameur
Au Télé-achat y a dix ans mais qu’en a peur
Mais il est super intelligent, il la bat au Monopoly
Au mille bornes, il la bat même tout court aussi

Le porte-clés Ferrari, c’est pas un vrai
Le poster dédicacé de Johnny, c’est pas un vrai
Le chèque du Reader’s Digest, c’est pas un vrai
Les lettres de relance pour le loyer… OK !

Alors elle achète des bouts de rêve avec écrit “Française des Jeux”

Pendant les trois secondes où elle gratte elle tremble un peu
L’argent de la cantine des mômes il est passé dans le Kéno
Madame Soleil elle va faire gagner les gémeaux !

Son truc c’est les feuilletons de l’été “La clinique des trois oliviers”
Avec Jean-Patrick le cardiologue qui fait rêver
Jean-Patrick lui il est docteur mais il est aussi aventurier
Et un jour c’est sûr, il viendra la chercher
Il sera garé devant chez elle et ils partiront à Venise
D’ailleurs elle a déja préparé sa valise
Son cœur à elle est transparent comme un service en Arcopal
Sauf que les assiettes même cassées elles ont pas mal

Et quand le feuilleton y se termine, ses bras n’en finissent plus de tomber
La seule glace qu’elle peut regarder c’est une vanille de chez Ed
Alors elle tape sur le chien, comme ça elle voit qu’elle est pas morte
Après elle le caresse en pleurant sur le pas de la porte

Le ficus près du canapé, c’est pas un vrai
Le calendrier des PTT, c’est pas un vrai
L’intégrale de Demis Roussos, c’est pas une vraie
Les coups de ceinture dans le dos des gosses… OK !

Alors elle achète des bouts de rêve avec écrit : Française des Jeux

Pendant les trois secondes où elle gratte, elle tremble un peu
Alors elle claque l’argent de Noël parce que y a la cagnotte du Loto
Vu qu’elle va gagner elle pourra acheter des cadeaux…
Ou pas !ali

La France pays d’assistés,
J’les supporte de moins en moins
A commencer par mon voisin.

Ah mais c’est sympa c’qui passe à la radio
Pourquoi j’n’aimais pas ça parc’que c’est idiot.

Pourquoi toujours aider les gens ?
Mon chien préféré c’est le Berger Allemand
La vérité me frappe enfin maintenant
C’est chacun pour soi, Dieu choisit les méritants

Et tant pis si il faut que j’mette des mocassins ou des bateaux
Ça m’gène pas si ma fille doit apprendre le clavecin ou le haut-bois.

Et puis Merde, je vote à droite !
Juste pour savoir comment ça fait
Et puis merde, je vote à droite !
Je s’rais sûrement riche d’une suite après
Après je vous mépriserai.

Ça m’rendait malade, la fête de l’Huma
Au Puy-du-Fou là j’me sentais chez moi.
Et s’il fallait tout confesser,
c’est seulement à Vulcania que j’ai pris mon pied !

J’pourrais m’acheter un p’tit 4×4 même un gros !
On va pas me demander d’être écolo
J’revends mes disques de Jean Ferrat
Mais qu’il est drôle ce Laurent Gerra !

Et tant pis si il faut que j’lise le Figaro dans l’métro

Ca m’gène pas si je dois être le seul à Tryo qu’applaudis pas !
Et puis merde, je vote à droite !
Fini d’être culpabilisé !
Fini l’partage diplôme, mérite, ceux qui foutent rien ben on les pique
Ça boostera les statistiques.

Chérie, deux ça suffit pas
C’est pas assez
On va r’faire cinq enfants
Revendre notre stérilet
Tu vas quitter ton travail pour mieux tenir la maison
Et toi ma fille plus jamais en pantalon !

Le chômage va reculer sans fléchir
Mon chien va sûrement se mettre à m’obéir

Les poubelles ne s’ront plus renversées
Les mauvais éboueurs s’ront plus régularisés

Et tant pis si il faut
Que j’passe qu’un soir par jour au bureau
Ça m’gène pas si on doit supprimer les chômeurs en fin de droit !
Et puis merde je vote à droite
Les improductifs pas de chance
Je suis fier, je vote à droite
Marre d’être taxé à outrance
Comme Florent Pagny quitter la France

 

On s’demandait comment changer la vie des gens
Que tout le monde ait des Kinder gagnants
Qu’il n’y ait plus de lessive qui fasse déteindre le blanc
Que le ping-pong devienne un sport moins méchant

On chante pour qu’il n’y ait plus la faim dans le monde entier
Et si ça change rien, déjà ça nous fait manger
Vous êtes encore trois mille ce soir
Enfin entre trois et mille, avec les spots j’peux pas voir

Nous sommes comme vous, nous aimons vous voir rire

Vous êtes comme nous, vous voulez acheter nos disques
C’est un message d’amour qu’on vient vous délivrer
Applaudissez-nous un peu, ou on va moins vous aimer…

Qu’est-ce que ça change d’applaudir comme des malades
Qu’est-ce que ça change si vous tapez dans les mains
Jusqu’à les abimer, jusqu’à les mettre en sang
Un coup d’Biafine et demain vous sentirez plus rien

Alors qu’pour nous alors là ça change tout
Les organisateurs nous reprendront du coup
Et ils penseront bêtement qu’vous avez adoré

La prochaine fois on gagnera le PIB…
…du Togo en une soirée
(c’est nul) (oh ben ça fait 3 tickets restaurant quand même hein)

On veut pas trop vous apitoyer
Mais mon chien est malade et j’ai pas d’quoi l’soigner
De voir boîter cette boule de poils moi ça m’brise le cœur
Mais bon vous d’vez déjà donner aux Restos du Cœur
Mais au cas où vous auriez pas encore donné
On vend des disques à la fin, et ça pourrait nous aider…

Et si vous achetez nos disques, vous aurez des places en crèche

Quelqu’un vous avertira dès que vos enfants sèchent
Si vous êtes une femme, vous perdrez du poids
Si vous êtes un homme, euh, votre femme en perdra…

On sait qu’ça fait sexiste et c’est vraiment pas terrible mais on n’avait pas d’autre blague, ou vraiment des horribles…
Ah si la s’maine dernière on en avait trouvé une mais on l’avait pas noté alors on est ennuyés…

Bon manifestement vous en avez rien à faire
On est déçus, vous êtes égoïstes et fiers
Et ceux qui disent qu’on a l’public qu’on mérite
Franchement c’est pas vrai, nous on trouve qu’on mérite mieux


Restez encore, c’est que la première chanson
Les autres sont mieux, y en a même une de bien
On vous dit pas laquelle, ce s’rait trop facile sinon
En fait c’est pas une à nous, mais bon…

Allez jouez l’jeu, faites semblant d’vous amuser
On f’ra comme si vous passiez une bonne soirée
Faites pas les blasés genre, vous avez une vie trépidante
C’est pas votre première soirée chiante…
(ah ça non) (et toi dans ta maison y a d’l’amiante) (ça s’voit sur… enfin bon)

[Fin, version longue :

Si vous n’applaudissez pas vos membres vont s’engourdir
Et p’t’être qu’ils vont finir par tomber

On sait pas trop on préfère vous prévenir
Faudra pas faire un procès ou sinon vous l’perdrez

Et si vous copiez nos disques, c’est comme si vous tuiez des p’tits chats
Votre télé ne captera plus que des chaînes d’ex-RDA…
Si vous êtes une femme, vous prendrez du poids
Et si vous êtes un homme, vous prendrez tous les deux du poids…

Des fois j’me dis qu’on ferait mieux de s’arrêter
Les enfants pleurent, des jeunes vont se suicider
En s’ouvrant les veines avec leur fermeture éclair rouillée de leur survêt’ bleu démodé


Levez un bras, on vous demande pas les deux
Même si ça serait le pied, enfin ça serait mieux
Ça nous prouvera au moins qu’vous êtes en bonne santé
Et on pourra vous compter pour voir… si personne s’est encore barré.]

[Fin version courte : 

Mais si tu achètes ce disque, peut être tu ne vas pas mourir]

Pour toi ma première larme
Mon dernier soupir
J’pourrais me crever les yeux
Pour un seul de tes sourires
J’ai vaincu les orages, défié les océans
Ensemble nous chevaucherons pieds nus les dauphins blancs

Après le concert d’hier
On aurait pu mourir
Mais on a bien fait d’attendre
Car on n’aurait pas pu jouir…
De ta présence ce soir, toi Public magnifique
Au concours du meilleur public, t’aurais été le meilleur public
T’aurais tout déchiré

Le public réuni
De Tryo Matmatah Indochine et Cali.
Toi notre public t’est beau, et on le pense sincèrement
Ouais même toi, ah ouais c’est dire…

C’est pour toi que je tresse de mes doigts mes musiques
J’ai tatoué ton nom là sur ma peau Public
Public…
Ohohohohoh…

Bon forcement comme d’hab’, il y en avait des gros lourds,
Bon forcement comme d’hab’, il y en avait des gentils
Bah oui, qui rigolaient tout le temps,
Voir un peu trop tout le temps, bah oui,

A croire que finalement,
Bah elles ont pas tout compris
Comme toi qui t’ai cru a Sinsemilia,
A venir avec ton tee-shirt du Che Guevara, c’est pareil

Mais les pires c’est tout ceux qui téléchargent illégalement
Vous comprenez qu’on peut pas les inclure dans notre vrai public
Vous applaudissez moins bien que les autres,
Vous applaudissez Faux !
Et si un jour la France vous tourne le dos,
VOUS SAUREZ QUE C’EST PARCE QUE VOUS AVEZ TÉLÉCHARGÉ ILLÉGALEMENT !
Faites leur « OUUUH » pour qu’ils comprennent !
OUUUH !


Mais je t’aime quand même, Public
Comme une abeille aime le miel
Comme cet oiseau là dans le ciel
Mais non c’est juste dans la chanson
Pas la peine de regarder petite
Ca nous gène et pourtant
Tu sais que :

C’est pour toi que je tisse de ma voix mes musiques
J’ai tatoué ton nom, là sur ma peau Petis…
Mais non,
Public !
Ohohohohoh…

On vous oubliera jamais
d’ailleurs on oublie jamais,non
Comme je disais hier a la fille dont je me rappelle plus le nom

A bah non c’était toi, j’ confond hier et ce soir
Quoi qu’hier t’étais mieux
Enfin il faisait noir …

Public si t’étais un enfant, je t’apprendrais à lire
Public si t’étais un objet, tu serais une femme
Public si t’étais une femme, j’t’ apprendrais à faire la vaisselle
Public si t’étais une vaisselle, j’t’ achèterais une femme pour te laver

C’est pour toi, toi, que je fais l’amour à la musique
J’ai tatoué ton nom sur ma peau, en italique,
Car devant toi, j’suis pudique
…Public…

Picardia Independenza

4e album des Fatals picards, picardia independenza, pochette

C’est sûr que si on lui avait dit
Qu’ça durerait si longtemps
Il aurait pas signé
Il aurait pas tourné
On peut pas faire ça 25 ans
Y’avait dû y’avoir quelque chose avant
Tout p’tit il avait dû faire tomber
Dans l’sable sa sucette mouillée
Ou p’t’être sa mère lui mettait des robes
Lui donnait des poupées
C’est pas possible d’en vouloir autant aux gens
Il savait bien que son feuilleton f’rait du mal aux Allemands

On avait tous des costumes verts et des talonnettes

A l’enterrement d’Derrick
On avait tous des cravates marrons, des grosses lunettes
A l’enterrement d’Derrick
Mais nous on s’marrait !
Oui nous on allait !
A l’enterrement d’Derrick
Oui nous on s’marrait !
Oui nous on allait !

Horst Tappert…
Horst Tappert…
Horst Tappert…
Horst t’as pas peur

Même Henri Guybet dans les périodes où il avait plus d’fric
Aurait pas fait Harry, l’coéquipier d’Derrick

Harry toujours le larbin, le demi flic
Qui d’mande pourtant qu’à être copain
Alors que Derrick le dénonce en douce à ses supérieurs
Il raconte qu’il arrête pas d’s’empiffrer de gâteaux plein d’beurre
Et qu’il met des miettes sur les lieux des crimes et les coussins
Alors qu’en fait même si Harry mange beaucoup c’est un mec bien

On avait tous des petites sacoches en bandoulière
A l’enterrement d’Derrick
On avait tous des oeillets fânés depuis hier
A l’enterrement d’Derrick
Mais nous on s’marrait !
Oui nous on allait !

A l’enterrement d’Derrick
Oui nous on s’marrait !
Oui nous on allait !

On t’a reconnu…
On t’a reconnu…
On t’a reconnu…
Prenez Derrick

Derrick il avait dû avoir d’la barbe à huit ans
On l’forçait à regarder les chiffres et les lettres en allemand
Il avait eu des lunettes préventives sans rien avoir aux yeux
Pour vouloir tout d’suite faire des feuilletons pour les vieux
Ils méritaient mieux les Allemands
Ils méritaient qu’Derrick s’arrête

Ils méritaient qu’il parte plus tôt en retraite
Ils méritaient au moins le commissaire Moulin
Ils méritent mieux les Allemands
Ils méritent quand même les Allemands

On avait tous des costumes verts et des talonnettes
A l’enterrement d’Derrick
On avait tous des cravates marrons, des grosses lunettes
A l’enterrement d’Derrick
Mais nous on s’marrait !
Oui nous on allait !
A l’enterrement d’Derrick
Oui nous on s’marrait !
Oui nous on allait !

A l’enterrement…

A l’enterrement…
A l’enterrement…
De Derrick

Dors maintenant, dors mon fils
Dors maintenant, dors mon fils

Ça fait maintenant trois mois que tu nous fais vivre un calvaire,
Mine de rien la grossesse, a fait prendre trois tonnes à ta mère.
Avant elle écoutait Led Zeppelin, c’était une déesse,
Maintenant c’est plus qu’une montgolfière qui n’écoute qu’Henri Dès.

Notre vie sociale est ruinée, on parle plus qu’à des parents,
Mes meilleurs amis m’ont donné rendez-vous dans dix ans.

Le sexe je sais plus c’que c’est, maintenant,
Ses seins y’a plus que toi qui les touche tout le temps.

Il est cinq heures du mat’ et je dois m’lever à sept,
J’préfèrerais carrément qu’tu m’achèves à la machette.

Dors maintenant, dors mon fils,
Dors maintenant, ou j’appelle la milice.

Et p’tètre qu’ils vont t’faire mâcher du chewin-gum,
Mais avec le papier aluminium.
Et p’tètre qu’ils glisseront sous tes ongles des pointes en fer,
Ou p’tètre qu’c’est juste du sable, qu’ils mettront sous tes paupières.


Tu comprendras c’que c’est que d’pas fermer l’oeil depuis la veille,
Si tu dors pas tout de suite, c’est pas la gentille fée qu’j’appelle.

Dors maintenant, dors mon fils,
Dors maintenant, ou j’appelle la milice.
(x2)

Et quand tu s’ras ado, j’te jure putain tu vas morfler,
J’te f’rai bouffer bien gras pour être sûr que t’es d’l’acnée.
Et si malgré tout ça, tu nous ramènes une copine,
J’lui montrerai où tu planques tes magazines.


Il est six heures du mat’, dans une heure j’file à la mairie,
J’vais faire changer ton prénom pour un sale truc bien pourri.

Dors maintenant, dors mon fils,
Dors maintenant, ou j’appelle la milice.
(x2)

Dors ! Dors ! Dors ! Dors ! Dors ! Dors ! Dors !

J’aimerais pas être déjà mort, c’était pas mieux avant.
J’aimerais pas être déjà mort,
ou alors y’a pas longtemps.

Paske le Moyen-Age, c’était un vrai carnage.
On mangeait salement, et pas de tickets restaurants.
L’économie c’était pas au point, ah pas comme maintenant.

L’argent existait pas encore, on devait en emprunter.
Avant qu’on puisse vraiment en avoir, …

Même sous les Romains, c’était vraiment pas bien.

Y’avait que des films en noir et blanc, syle Gladiator.
Les séries américaines, n’existaient pas encore.

Dans La Guerre des Etoiles, y’avait, pas de vaisseaux ni d’action.
Pask’y connaissait à peine le Western, et pas la Science-Fiction.

J’aimerais pas être déjà mort, c’était pas mieux avant.
J’aimerais pas être déjà mort,
ou alors y’a pas longtemps.

A la Sécu, y’avait pas tous les imprimés.
Gutemberg il avait pas encore inventé le papier.
Les coupons, les remboursements, ca prennait super longtemps.


Les cadres allaient à La Défense à pied, les informaticiens travaillaient sur des papiers.
Les ordis devaient être en bois, ou en contreplaqué.

A la Renaissance, y’avait pas de vacances.
Les congés payés, y z’étaient pas payés.

Aux bals du 14 juillet, on pouvait pas danser.
Les pompiers n’avaient pas assez d’argent, pour tout organiser.
Sans les feux d’artifices, les pompiers étaient pauvres (les pompiers étaient pauvres).

J’aimerais pas être déjà mort, c’était pas mieux avant.
J’aimerais pas être déjà mort,

ou alors y’a pas longtemps.

J’aimerais pas être Pie XII, j’aime pas les R12.
J’aimerais pas être Henri IV, j’aime pas les R4.
J’aimerais pas être Louis XIV, j’aime pas les R14.
J’aimerais pas être Louis XVI, j’aime pas les R16.
J’aimerais pas être Louis I, j’aime pas les R1.
J’aimerais pas être Clovis, j’aime pas les R6.
J’aimerais pas être Louis 0, j’aime pas les Fuego.
J’aimerais pas être Charlemagne, j’aime pas les Safrane.

J’aimerais pas être déjà mort, c’était pas mieux avant.
J’aimerais pas être déjà mort,

ou alors y’a pas longtemps.

Fuck ! Fuck ! Fuck ! Fuck !
Fuck, fuck, fuck, fuck
… Faut qu’on te dise un truc!

On mange des produits laitiers périmés d’puis la veille,
On fait pas nos lits quand on va à l’hôtel,
On ouvre les yeux sous l’eau à la piscine, oui,
On paye nos impôts le dernier jour à minuit
On met pas de gants pour faire la vaisselle,
Ni pour faire du ski, ni avec les filles,
On appelle des gens qui n’ont pas l’téléphone,
Et après on n’ouvre même pas quand ça sonne !


On est des oufs ! On est des oufs !
On est des oufs, on a peur de rien,
On est des oufs ! On est des oufs !
On est des oufs, on a peur de rien !

On resquille dans le métro les jours de grève,
Et quand on voit un catcheur balèze
On l’insulte, ou bien on change de chaîne,
Et quand il fait froid on met des pulls en laine,
On mange des fruits d’mer en montagne,
Et de la fondue l’hiver en Bretagne,
La nuit on se cache pour fumer du shit à Amsterdam,
On fait des mélanges de ouf, on prend deux fois de l’étam !

On est des oufs ! On est des oufs !

On est des oufs, on a peur de rien,
On est des oufs ! On est des oufs !
On est des oufs, on a peur de rien !

Ooooh… Jump ! Jump ! Jump ! Jump !
Je m’permet de te faire prendre connaissance qu’

On mange des trucs que les animaux mangeraient pas,
Genre des Frosties, des boîtes de thon, d’l’huile de colza,
Des fois on s’fait griller, mais on continue quand même,
Des fois on pleure nos races, mais on continue quand même.
Comme on a pas peur des flics nous, on a toujours nos papiers,

On dit plein de mal des méchants à la télé,
Même ceux qui font d’l’audimat, la météo, Bison Futé,
Aux élections même quand il fait beau, on va voter !

On est des oufs ! On est des oufs !
[Toujours centriste !]
On est des oufs, on a peur de rien,
On est des oufs ! On est des oufs !
[Même aux cantonales !]
On est des oufs, on a peur de rien !

Jump ! Jump ! Jump ! Jump ! Jump !
Je m’priverai pas de te dire que

Des fois on traîne tellement dans les rues
Qu’on a 10 minutes de retard à la messe.

Le médecin il nous dit que si on continue,
Il nous reste que 85 ans à vivre : le stress !
Nous on met des boules quiès dans le silence,
Et après on les lave pour les remettre.
On est poli avec les gendarmes et quand ils nous voient plus,
On leur déclenche des billets, des travers qui peuvent se mettre bien (??)

On est des barges ! On est des barges !
On est des barges, on va même sous l’eau,
[Tu comprends pas !?]
On est des oufs ! On est des oufs !
On est des oufs, on a pas peur des chiens !
[Moi j’peux t’dire que nous]

On met du sucre dans le coca
Et on met du sel dans la mer,

On met du sopalin autour du papier alu
Pour pas l’abîmer, il est à Grand-mère !
On prend nos voitures décapotables
Et quand, et quand, et quand il pleut
On met des housses, on met des housses, on a peur de rien !
[On met des housses, on a peur de rien !!]

Mais parfois on écoute de la musique classique avec les petits lapins.

Bon Jean-Louis on s’le fait c’tube ?
Oh bah on va pas trop s’fouler non plus hein !
On s’claque deux boucle sur l’sampler,
Hop refrain limite, tu vas pas m’dire que c’est dur ?!
Oh nan nan nan, pas un truc de dance italienne,
Oh nan c’est bon on a encore bouffé d’la pizza à midi,
Nan, tu trouves un truc branchouille style New-Yorkais là
Ouais Yankee s’tu veux ouais, Yankee ou méchant j’m’en tape hein !
J’veux que quand les mecs y z’achètent y s’disent euh,
Ouais j’en ai rien à foutre de c’qui s’disent, j’veux qu’ils achètent,

T’as qu’à voir largement l’esprit !
Mais ouais tu vas m’trouver une voix de greluche
Bien sex et tout, ça vend ça ouais ouais

[Excusez-moi, est-ce que vous voulez des cafés ?]
Attends t’es gentille, t’attends qu’on t’demande d’accord ?
Attends qu’est-ce que t’as dit là ?
[Excusez-moi, est-ce que vous voulez des cafés ?]
Ouh, tu vas plutôt nous dire « Est-ce que tu veux avec moi ? »
[Est-ce que tu veux avec moi ?]
Nan mais tu la r’fais moins mort-vivant,
On est pas sur Arte, hein !
[Est-ce que tu veux avec moi ?]

Bingo Jean-Louis, t’entends ça !?
T’as jamais fait d’porno toi ?
Bah tu d’vrais en faire, t’as l’air douée !
Tu viens de l’Est ?
[Euh, j’viens de Bagnolet]
Alors attends, tu répètes encore
Mais tu vas prendre l’accent roumain,
Hein vu qu’tu viens de l’Est,
Allez vas-y là, ouais maintenant !
[Est-ce que tu veux avec moi ?]
T’as jamais vraiment fait d’porno toi ?!
Les mecs y vont être fous,
Faut carrément faire un partenariat avec Manix hein !
[Est-ce que tu veux avec moi ?]
Voire même Kleenex direct !


Ah ouais bien l’refrain là Jean-Louis, ouais !
Ouais c’est triste en plus, c’est cool
[Est-ce que tu veux avec moi ?]
Bah si les mecs y chialent, partenariat avec Kleenex,
Nan c’est cool, ah bien Jean-Louis, bravo !
[Est-ce que tu veux avec moi ?]

Hey tu parles anglais cocotte ?
Bah tu vas faire péter l’Shakespeare hein,
C’est l’Europe hein ma poule !
C’était quoi ton truc pourri qu’t’avais la dernière fois ?
Ah ouais ça faisait euh :
“Dance, to the dance, to your dance, on the dancefloor”
Allez bah vas-y là, t’attends quoi ?!
[Est-ce que tu veux avec moi ?]


[Dance, to the dance, to your dance, on the dancefloor]
Putain l’anglais c’est trop classe,
Ca fait tout d’suite Beatles hein !
[Dance, to the dance, to your dance, on the dancefloor]
Qu’est c’t’en penses Jean-Louis là ?
[Est-ce que tu veux avec moi ?]

Elle est bonne la p’tite hein, oh oh !
[Est-ce que do you want with me ?]
Tu fais ça comment ton truc là?
Oh oh oh, oh la la la la
Qu’est-ce qu’on leur met !
[Est-ce que do you want with me ?]

[Dance, to the dance, to your dance, on the dancefloor]

File-moi Gala là, ils parlent de notre dernière soirée?
[Dance, to the dance, to your dance, on the dancefloor]
[Est-ce que tu veux avec moi ?]

Et là maintenant un passage queue-leu-leu
Allez hop là !
P’tain c’est trop bon ça
Ah ça nous change de Bénabar et Delerme et compagnie,
Hey, personne remplacera jamais C Jérome hein !
[Est-ce que tu veux avec moi ?]

[Dance, to the dance, to your dance, on the dancefloor]
Ah j’aime bien ça, ah c’est carrément classe hein !

Ah ouais ouais,
Tu veux pas claquer un solo d’guitare, genre autrichien là,
[Est-ce que tu veux avec moi ?]
Ouais à la style « Wings of Chicken »
Il est Allemand ton guitariste là ?
Hein, c’est un ordinateur ??!!
[Est-ce que tu veux avec moi ?]
Oh la thune qu’on va s’faire !!

Faudra quand même penser à lui trouver un job
A la p’tite stagiaire là,
[Est-ce que tu veux avec moi ?]
Ah non non, pas un CDI,
Un truc sur trois mois là !
Ouais, intermittent du spectacle,
Ca nous f’ra moins d’charges ! Ah ah !
[Est-ce que tu veux avec moi ?]


[Dance, to the dance, to your dance, on the dancefloor]
[Dance, to the dance, to your dance, on the dancefloor]
[Est-ce que tu veux avec moi ?]

Oh j’adore mon nouveau bureau moi,
Tu d’vrais t’en prendre un pareil Jean-Louis !
Ah y’a d’la place pour les jambes
S’tu vois c’que j’veux dire, roohhh !!
Ah ah ! Roohh la la !

Et au fait Jean-Louis, la pochette,
[Est-ce que tu veux avec moi ?]
Cette fois-ci tu m’fais un truc classe hein !
Nan nan, mais genre euh

Une paire de seins en gros plan,
Mais pas un truc vulgaire comme la dernière fois.
[Est-ce que tu veux avec moi ?]

Et si ils disent du mal de nos mamans,
On retiendra notre souffle.
Et si ils nous coulent dans le ciment,
On retiendra notre souffle.
Et on s’aimera comme deux volcans
Qui voudront se rapprocher,
Et puis tant pis si les installations sportives
Doivent morfler !
Et on fera plein de victimes civiles
Mais ils avaient qu’à pas habiter là,
Et puis tant pis si parmi eux
Y’aura des employés des banques,
Y’a des métiers moins biens qu’les autres
Il faut bien qu’ils s’en rendent compte,
Quand même !!


Non rien ne pourra,
Nous séparer !
C’est l’amour jusqu’à,
L’éternité !

Et si le temps passe trop vite,
Nous on retardera nos montres exprès.
Et on s’aimera comme dans les films de Brad Pitt,
Mais juste un peu moins bien
Parce qu’il y’aura Brad Pitt en moins.
Et on s’aimera tellement fort qu’Hollywood
N’aura pas les moyens d’acheter notre biographie,
Et s’ils en font quand même un film
Avec une morale, tant pis !
Et ils auront beau construire
Des murs en boite de conserve,

On prendra les boites tout en bas,
Et quand les piles seront tombées
On remettra tout bien en place pour pas se faire choper
Et on sourira aux gentils vigiles à l’entrée !

Non rien ne pourra,
Nous séparer !
C’est l’amour jusqu’à,
L’éternité !

Et si sur les tableaux dans les musées
On sera pas en photo dedans,
On fera quand même comme si c’était nous
Mais que les mecs avaient pas su faire ressemblant.
Et si ils font des pétitions contre nous,

On les signera pas !
Et si ils bafouent nos droits
Nous aussi on bafouera !
Et ceux qui devant nous
Auront jeté des papiers gras par terre,
On leur pardonnera en leur souhaitant
De vivre dans une super sociale
Démocratie à la suédoise
Où les ministres ne dorment jamais,
Où les ministres ne dorment jamais !

Non rien ne pourra,
Nous séparer !
C’est l’amour jusqu’à,
L’éternité !
Non rien ne pourra,
Nous séparer !
C’est l’amour jusqu’à,

L’éternité, l’éternité, l’éternité !

Et après on marchera sur le chemin sacré
Du Dalaï-lama, avec nos chaussures sales !

J’ai un éléphant, on joue au ping-pong,
Tous les deux on est en défense.
Après la partie, rangé dans sa housse,
Hop voilà voilà, il prend moins de place.

J’ai pas besoin de sortir,
Pas sortir ! Pas sortir !
Je fais des balades mentales !
Il faut manger pour vomir,
Il faut manger pour vomir,
Je reprends un Gardenal !

Le soir pour dormir, je ronfle pour m’entraîner.
Je n’reconnais que les gens que j’ai jamais vu avant.

Il y’a des coussins sur les cotés au plafond,
Oh ! Ah la la c’est dur pour dormir comme position !
Quand j’me sens tout seul, je regarde dans le miroir,
Et après je louche, je louche… Quand j’en ai marre
On m’apporte des bonbons, je les prends tous dans la bouche,
Après j’les mange un par un, et personne peut les avoir !

J’ai pas besoin de sortir,
Pas sortir ! Pas sortir !
Je fais des balades mentales !
Il faut manger pour vomir,
Il faut manger pour vomir,
Je reprends un Gardenal !


Sinon je vis au jour le jour,
Comme ça, ça passe plus vite.
Je me dépêche de rentrer,
La télé, la télé va p’tètre commencer !
La télé j’aime bien la r’garder, je la fixe pendant des heures,
Ca me calme, sauf quand y’a quelqu’un qui vient l’allumer,
Alors là je m’énerve, et je claque des dents,
Ca les abîme très très vite, c’est fragile quand même !

J’ai pas besoin de sortir,
Pas sortir ! Pas sortir !
Je fais des balades mentales !
Il faut manger pour vomir,
Il faut manger pour vomir,

Je reprends un Gardenal !

Les filles c’est compliqué à monter,
Une fois déballée, y’avait pas vraiment le plan
De ce qu’il y’avait dedans.
Paske d’main soir c’est Noël,
Ca fait trois ans que j’attends,
J’essaie de faire de la neige,
J’veux pas qu’ce soit annulé !

J’ai pas besoin de sortir,
Pas sortir ! Pas sortir !
Je fais des balades mentales !
Il faut manger pour vomir,
Il faut manger pour vomir,
Je reprends un Gardenal !
J’ai pas besoin de sortir,

Pas sortir ! Pas sortir !
Je fais des balades mentales !
Il faut manger pour vomir,
Il faut manger pour vomir,
Je reprends un Gardenal !

Qu’est ce qui nous prouve
Qu’il y’a eu des mecs sur la lune,
Parce q’ils ont rien ramené ?
Même pas un bol en faïence pour le petit déjeuner,
Avec leur nom dessus en martien !
A croire qu’ils ont dû y’aller un dimanche
Et que tout était fermé, comme en province.
Remarque on sait pas quel jour, ils ont décidé
Les martiens de fermer leurs magasins !

Bah ouais si ça s’trouve, ils ont peut-être pas les mêmes jour fériés !
Ou si ça s’trouve ils ont pas encore inventé les jours fériés.


Qu’est ce qui nous prouve
Qu’il y’a eu de la vie sur d’autres planètes,
Pask’ils ont sûrement le téléphone ?
Et depuis l’temps, on aurait fait un faux numéro,
Et un martien, il aurait dit « allô ? ».
A moins qu’ils soient obligés de vivre sur Terre
Sinon ils peuvent pas respirer,
Et puis du coup, quand on les appelle ils répondent en français
Et du coup, on les r’connaît jamais !

Qu’est ce qui nous prouve ?
Bah rien !
Qu’est ce qui nous prouve ?
Ca s’trouve, on est martien !


Qu’est ce qui nous prouve
Que c’est pas les numéros du Loto
Qui défilent à fond dans Matrix ?
Exprès que ça va trop vite pour pas qu’on les note
Et puis qu’après on gagne tous un milliard !
Qu’est ce qui nous prouve
Que les écologistes c’est pas des martiens,
Déjà vu le nom d’leur parti ?
Le vert c’est la couleur du drapeau des martiens,
En fait c’est l’rouge, mais ils sont daltoniens !

Et puis ils disent que c’est les Américains,
Qui détruisent la Terre,
Alors qu’on sait bien qu’c’est pas les Américains,

Mais non, mais non !
C’est les martiens !!

Qu’est ce qui nous prouve ?
Qu’est ce qui nous prouve ?
Qu’est ce qui nous prouve ?
Qu’est ce qui nous prouve ?

Qu’est ce qui nous prouve
Que les bâtonnets de poisson pané,
C’est pas des martiens en hibernation ?
Cap’taine Igloo c’est leur chef, et dans notre ventre
Ils se réveillent pour nous réincarner,
Sinon pourquoi y’aurait marqué « pas recongeler »
Sur les produits décongelés, si y’avait pas le risque

Qu’ils nous tirent dessus avec des lasers de la mort,
Des lasers qui marchent même sous l’eau !!

Qu’est ce qui nous prouve ?
Bah rien !
Qu’est ce qui nous prouve ?
Ca s’trouve, on est les chiens
Les chiens des martiens !
Les chiens des martiens !
Bonjour, je m’appelle Julien
J’ai vingt ans
J’suis en première année d’histoire de l’art
Et je vais en cours et je fume pas non plus.

Bonjour, je m’appelle Renato
J’suis coiffeur et j’suis pas homosexuel.

Bonjour, je m’appelle Jessica et j’ai 21 ans,
j’suis blonde, j’ai des gros seins mais j’fais pas de porno..
Enfin pas encore, puisque pour l’instant j’fais que des trucs softs.

Bonjour je m’appelle Jésus, j’ai réussi, j’suis assez connu, mais bon j’suis un fils à papa.


Bonjour je m’appelle Dominique Strauss Kahn et je suis de gauche.

Bonjour, je m’appelle Sylvie, j’ai 32 ans et je supporte pas les magazines féminins qui proposent des horoscopes.
C’est vraiment n’importe quoi.
La dernière fois, ils m’ont conseillé un tailleur gris alors que ça me boudine.
Pourtant jusque là, je..

On a tous des préjugés
Qu’on le veuille ou non
Tous ceux qui sont pas d’accord
Et ben c’est des gros cons

Et moi les gros cons

J’les reconnais tout de suite
Au premier coup d’oeil
On voit celui qui mérite :

Toi, ça va
Toi, ça va
Toi, moyen
Et toi, moins

Toi, pas top
Toi, pas glop
Toi, rapproche-toi
Je suis myope.

Oh bonjour, j’mapelle Mouloud
J’ai 17 ans et j’ai un scooter
Et j’lai racheté
A Pascal qui m’lavait volé


Bonjour, j’m’appelle Alain Delon
Et je suis menuisier
Et avec le temps, je m’améliore dans mon métier

Bonjour, je m’appelle Steven Seagol*
Et je travaille actuellement sur une adaptation de “Graced”
Avec un metteur en scène Mow-double J and P.*
Ca va s’appeller “Kung Fu master 2”
Ou “Les room de la mort”

Bonjour, je m’appelle Salomon
Et depuis tout petit
J’aime pas les colonies

Oh bonjour, je m’appelle Farid
Et quand je sors, j’mets pas ma ceinture

Oh, Salomon !

Oh Farid !
Ah ça fait plaisir de te voir hein, comment ça s’fait que t’y es là ?
T’as fait le mur ?

On a tous des préjugés
Qu’on le veuille ou non
Tous ceux qui sont pas d’accord
Et ben c’est des gros cons

Et moi les gros cons
J’les reconnais tout de suite
Au premier coup d’oeil
On voit celui qui mérite :

Toi, ça va

Toi, ça va
Toi, moyen
Et toi, moins

Toi, pas top
Toi, pas glop
Toi, rapproche-toi
Je suis myope.

Bonjour, je m’appelle Hernest-Antoine
Et je pense qu’il est important
De moins se focaliser sur les revenus financiers
Et de prendre en considération les employers
Car ce sont eux qui constituent l’essence de l’entreprise..
Euh non je déconne.

Bonjour, je m’appelle Jean-Claude

Euh.. J’suis gardien de la paix
Ma femme est blonde, et on s’est abonné au Monde Diplomatique et à Charlie Hebdo
Parce qu’on trouvait ça important d’avoir une indépendance vis-à-vis des médias.
Et puis surtout qu’en s’abonnant aux deux, on gagnait un porte-clés convertisseur Euros
Et avec ma femme on a toujours du mal hein.

Bonjour, je m’appelle Bobby
J’suis américain !
Et j’suis capable de situer la Côte d’Ivoire
Sur une carte.. d’Europe.

On a tous des préjugés
Qu’on le veuille ou non
Tous ceux qui sont pas d’accord
Et ben c’est des gros cons


Et moi les gros cons
J’les reconnais tout de suite
Au premier coup d’œil
On voit celui qui mérite :

Toi, ça va
Toi, ça va
Toi, moyen
Et toi, moins

Toi, pas top
Toi, pas glop
Toi, rapproche-toi
Je suis myope.

Bonjour je m’appelle Vincent
Et c’est un peu déprimant

D’être venu sans Trintignant.

Si t’aimes bien l’odeur du bois, visite la Syrie.
Si on t’accuses de meurtre, visite la Lybie.

Si tu veux faire un régime, évite plutot la Grèce.
Et si tu veux voir des vrais punks, envole toi pour la Crète.

Si t’aimes pas les gens méchants, visite le Gabon.
Si t’es sur le point d’exploser évite plutot Grenande.

Si t’as partout le vertige, y a bien sur les Pays-Bas.
Et si on t’raconte trop d’salades ne vas pas au Macédoine.


Mais de tous les (de tous les), pays du monde,
c’est la Picardie que j’préfère (c’est la Picardie que j’préfère).
Si on s’y met (on s’y met), ouais tous ensemble,
l’indépendance c’est pour l’hiver (l’indépendance c’est pour l’hiver).

Pi-pi-picardia Indepedenza.
Pi-pi-picardia Indepedenza.

Si t’aimes bien les films X il y a les cochons d’Inde.
Si t’aimes bien dormir dehors visite le Liban.

Si tu aimes l’informatique il y a la Micronésie
Et si tu veux d’l’argent facile, y’a bien sur la Tunisie.


Si t’aimes bien les petits pois, il y a toujours l’Ecosse.
Si tu aimes toucher du bois, il y a bien sur les Corses.

Oh, si tu trouves que tout est grave, envole toi au Bénin.
Et pour visiter l’Afrique, par avec un Namibien.

Mais de tous les (de tous les), pays du monde,
c’est la Picardie que j’préfère (c’est la Picardie que j’préfère).
Si on s’y met (on s’y met), ouais tous ensemble,
l’indépendance c’est pour l’hiver (l’indépendance c’est pour l’hiver).

Pour les ivrognes y’a Agen, pour les camés y’a l’Hérault

Pour les fêtards, il y a l’Aube, pour mettre le feu y’a l’Anjou.

Pour les riches y’a la Charente, pour pas dire oui y’a Dinan.
Pour les méchants les Antilles, pour les cadres la Réunion.

Mais de tous les (de tous les), pays du monde,
c’est la Picardie que j’préfère (c’est la Picardie que j’préfère).
Si on s’y met (on s’y met), ouais tous ensemble,
l’indépendance c’est pour l’hiver (l’indépendance c’est pour l’hiver).

(Spéciale dédicace à tous les exilés de Picardie, qui ont quitté leur pays, qui ont dû fuir avec les betteraves plein les poches)


Aux États-Unis y’a du pétrole, mais nous on a les betteraves.
Aux Émirats y’a du pétrole, mais nous on a les betteraves.

En Afrique du Sud y’a des diamants, mais nous on a les betteraves
Un peu partout des talibans, mais nous on a les betteraves.

La Picardie c’est super, si t’aimes pas l’sucré y’a la mer.
Pour les drogués y’a Lethere, pour les forçats y’a la Baie de Somme

Mais de tous les (de tous les), pays du monde,
c’est la Picardie que j’préfère (c’est la Picardie que j’préfère).

Si on s’y met (on s’y met), ouais tous ensemble,
l’indépendance c’est pour l’hiver (l’indépendance c’est pour l’hiver).

Regarde-moi ces cons à s’les g’ler, ils me font pitié,
Defiler comme des pingouins, ah ça changera jamais rien !
Ca pinaille, ça rouspète, 5 heures debout sous la pluie,
Après c’est les mêmes qu’on retrouve en arrêt maladie.
Les manifestations font pas plier les patrons
En l’an 2000 c’est bien naïf de faire encore des manifs.

Y m’font trop mal, change de chaîne !
Y m’font pitié, moi j’vais leur montrer, à la prochaine
A la prochain manif j’vais bouger,

Mais si tu pouvais toi t’bouger parce que là t’es d’vant la télé !

Nan mais tu vois les résultats à la télé,
60% d’abstention, mais par quoi on est gouvernés ?
Faut pas s’étonner si c’est la merde dans ce pays,
On va pas aller voter dimanche alors qu’il y’a l’grand prix !
La démocratie faut faire super gaffe ça a un prix,
Passe-moi la télécommande et les trucs au surimi

Y m’font trop mal, change de chaîne !
Y m’font pitié, j’vais leur montrer moi, à la prochaine

A la prochaine élection on s’bougera,
Enfin si la saison de F1 est d’jà finie d’ici là !

(Oh, oh putain Schumacher, oh la la Schumacher…)

Quoi, encore une émission sur le Rwanda ?
Bon c’est clair qu’c’est vraiment moche ce qu’il y a eu là-bas.
Ben oui bon bah oui c’est bon, on a pas su à temps,
Ils auraient pu mieux le dire, ils s’y sont pris comme des glands !
Oh puis franchement passer ça direct après le match,
C’est clair même que si t’es pas sensible, et ben ça gâche !

Pour une fois qu’on avait gagné ils auraient pu conserver
Un p’tit peu de dignité et passer ça en fin d’soirée !

Faut toujours qu’ce soit l’dernier lama,
Mais bon pour l’prochain génocide c’est sûr on se bougera.
Mais si tu pouvais juste bouger,
Parce que là tu le fais exprès mais t’es encore d’vant la télé !

Ah puis dans les Balkans aussi ils font fort,
Il faudrait que le leur mette aussi Eurosport.
Moi ça m’viendrais pas à l’idée d’buter mon voisin d’en face
Quand c’est qu’y a le championnat ou la Ligue 1 qui passent.

Quand même depuis qu’il y a eu le foot à la télé
Y’a plus d’guerre mondiale en France, je te le ferai remarquer !

Les guerres on veut pas d’ça chez moi,
Passe-moi donc plutôt la bouteille de Coca.
Quoi ? C’est du sans marque, tu t’fous d’moi ??
Quoi, on a plus d’alloc ? Quoi, on est en fin de droit ?
Mais quand est-ce qu’ils vont changer ça ?
Mais alors pourquoi aux infos ils en parlaient pas ?
Ah bah là OK, demain on s’bougera,
Mais file-moi d’abord Télé Z, il faut voir demain c’qu’il y a !

Dis moi que l’on restera à deux comme les beatles maintenant.
Dis moi que nous serons deux comme les couleurs du drapeau de la Pologne.

Dis moi, dis moi des mots doux comme coton ou oreillers,
dis moi des mots durs comme béton ou armée
dis moi des mots viets comme Saïgon ou Hô Chi Minh
dis moi des mot viets comme Stalingrad vladivostock.
dis moi, dis moi, dis moi… mais toi tu parles pas… tu joues au flipper.

Dis moi que nous serons deux comme les saisons du Mexique.

Dis moi que nous resterons à deux comme un couple stérile.
Dis moi que l’envie de vivre qui allume nos coeurs ne s’éteindra pas avec une animitrie du bonheur
dis moi qu’on changera toujours pour une meilleure literie , dis moi que la vie qui chante c’est pas une contrepétrie.

Dis moi, dis moi des mot des Skins comme rasé ou tondu,
dis moi des mots bleus comme schtroumpf ou beefsteack,
dis moi des mots nastère comme Fred ou Albert
dis moi des mots saints comme Israel ou marquis.
dis moi, dis moi, dis moi… Mais toi tu parles pas… Tu joue au jokari.


Dis moi que nous resterons unis comme les pays des balkans.
Dis moi que nous resterons unis comme sur la pizza les igrédients.
Dis moi que les années passées avec toi compteront doubles pour pas avoir une retraite payée en roubles.
Dis moi que les feuilles mortes se ramasseront à la pelle par des tubes zélés pour pas que dehors on gamelle.

Dis moi des mots laids comme rotule ou omoplate
Dis moi des mots quêtes comme saint Maclou priez pour nous.
Dis moi des mots rues comme faubourg poissonnière.
Dis moi des mots trices comme la locomotive est cassée

dis moi des mots callichons comme une portée de labradors,
dis moi des mots lierres comme lutrin en prend Racine, dis moi des mots lierres comme dans notre coeur on va gagner,
dis moi des mots Sions comme celles qu’envoie la censured
dis moi, dis moi, dis moi… Mais toi tu parles pas… tu joues au cluedo… tu joues au cluedo.

Quand j’les ai vus j’ai tout de suite compris
Que ça s’rait pas facile la vie
A chaque étape ils étaient là
Pour bien me montrer du doigt
ah ah ah….
ah ah ah….

Qu’tu bronzes au MarineLand d’Antibes
Ou bien d’vant l’télé achat
Qu’tu trimes trop vite à l’usine
Ou bien à levallois
Ils sont là,
Les bourgeois!

Oh! a-t-il fallu que je t’aime
Liberté! Pour trouver la force

De me battre avec le Comité
Contre ceux qui t’emprisonnent Oui contre ceux qui te ligotent
Aux mains du grand capital
Au nez de la Justice Sociale Contre ceux qui gardent jalousement
Les bénéfices d’une politique séculaire dans les Nations de la classe ouvrière
Les bourgeois….

Cette année encore il pleuvra
A la fête de l’Huma’
Ça s’ra d’la faute des bourgeois! Des bourgeois!
Le 1er mai c’est un dimanche,
Qu’il tombera,
Ça s’ra d’la faute des bourgeois! Des bourgeois!



Et quand il regardent tes yeux
Toi leur fameux prolétaires Mais où est la poésie,
Ou sont les pieds où sont les vers?
La poésie elle est bouffée, Elle est volée par les Bourgeois!

Cette année encore les pauvres ils compteront
Leur salaires sur les doigts.
Et ceux qui auront perdu leur mains à la mine ou à l’usine
Et bah ils n’auront qu’à calculer de tête
Ce que le patronat leur doit,
Mais bon sang pourquoi ils font ça?

Cette année encore il pleuvra

A la fête de l’Huma’
Ça s’ra d’la faute des bourgeois! Des bourgeois!
Le 1er mai c’est un dimanche,
Qu’il tombera,
Ça s’ra d’la faute des bourgeois! Des bourgeois!

Et toi, toi Jean-Jacques mais reste pas planté là, mais retourne à ton usine, à ta machine, va bosser pour acheter d’la bouffe pour ton chat, le sheba ils le donnent pas
les putains de bourgeois, allez!

Allez Jean-Jacques mais relève toi,aller, aller! relève toi Jean-Jacques,aller! allez allez on va prendre nos mobylettes Jean-Jacques, et on mettra de l’alcool dedans, et, et les limousines des bourgeois on les aura, et quand on les tiendra, on leur f’ra bouffer les pissenlits par les 2 bouts, Jean-Jacques! oui! Jean-Jacques debout! Jean-Jacques!


(x2)
Cette année encore il pleuvra
A la fête de l’Huma’
Ça s’ra d’la faute des bourgeois! Des bourgeois!
Le 1er mai c’est un dimanche,
Qu’il tombera,
Ça s’ra d’la faute des bourgeois! Des bourgeois!
Cette année en tête des ventes, il y aura pas Jean Ferrat
Ça s’ra d’la faute des bourgeois! Des bourgeois!

Mon voisin, c’est un con
Et sa femme c’est une femme.
Qui ne fait rien pour arranger les choses, c’est le drame.

Elle lui dit qu’dans son short, elle le trouve trop beau.
Moi je trouve çà super violent le jaune fluo.

Quoi Encore ?
Quoi Encore ?

Mais j’dis ça, c’est juste pour dire un truc.

Quoi Encore ?
Quoi Encore ?


Rapport au faite de votre short.

Quoi Encore ?
Quoi Encore ?

La couleur ça va avec le …
Mais sinon j’aime bien les marionnettes (j’trouve ça super sympa).

Leur enfant, c’est un chien.
On peut pas trop parler avec
C’qui fait que j’ai arrêté
Je suis quand même pas si bête

Mais il parait qu’il a des copines quand même.
Et comme par hasard, je demande de ses nouvelles, on me dit


Quoi Encore ?
Quoi Encore ?

Bah ça marche l’école pour votre chien.

Quoi Encore ?
Quoi Encore ?

(Il va faire quoi plus tard ?) Véto ou bien … ?

Quoi Encore ?
Quoi Encore ?

(Et sinon euh)Il s’y connait en ordinateur ?
Parce qu’j’ai un logiciel sur les marionnettes.


Ho, Tout l’monde s’aime
Tout l’monde s’aime
Tout le, tout le, tout le, tout le, tout le monde s’aime

Tout l’monde s’aime
Tout l’monde s’aime
Mais pas trop trop trop quand même

Mon encore, aut’ voisin, il habite à côté aussi
Sa voiture c’est comme sa femme
C’est une grosse Mercedes.

Il y tient comme à la prunelle, il la reluire.
Le dimanche quand on, la regarde trop longtemps (il me dit).


Quoi Encore ?
Quoi Encore ?

Ca astique, il faut que ça brille.

Quoi Encore ?
Quoi Encore ?

C’est quoi déjà comme marque votre femme ?

Quoi Encore ?
Quoi Encore ?

Ah, jolie carrosserie, j’dis çà j’dis euh

Quoi Encore ?
Quoi Encore ?


Et sinon, vous y allez à la bibliothèque?
Y’a des bons d’livres sur les marionnettes

Ho, Tout l’monde s’aime
Tout l’monde s’aime
Tout le, tout le, tout le, tout le, tout le monde s’aime

Mon dernier aut’ voisin, il est parti depuis longtemps
Depuis que j’ai déménagé, mais j’l’aimais pas, j’étais content

Mais maintenant, j’aime beaucoup moins, mon nouvel appart’.
Des fois, j’me demande, s’il aime sa nouvelle vie.
Moi, j’ai moins de place, pour mes marionnettes

Et sinon c’est chouette la vie à part les maladies (il me dit).

Quoi Encore ?
Quoi Encore ?

Bah avant j’avais … pour les marionnettes

Quoi Encore ?
Quoi Encore ?

Et sinon vous y connaissez pas en maladie d’marionnettes ?
Parc’qu’en ce moment elle maigrissent.

(x2)
Ho, Tout l’monde s’aime
Tout l’monde s’aime

Tout le, tout le, tout le, tout le, tout le monde s’aime

Yé né soui pas cherché z’a vous, jamaiiiiis
Oiseau qui vivre il est couché, jamaiiiiis
Donner l’argent pas pour avoir, jamaiiiiiiis
Toute la famille a mourrir, jamaiiiis
Nos cinq frères frères don de soeur, jamaiiiiis
Moi manger mettre longtemps, jamaiiiis
Je par le chien et hop voiture, jamaiiiiis
Le front la joue le rouge le lèvres, jamaiiiiis

Tout l’monde tapez vous mains
Tout l’monde tapez vous mains
danchez danchez danchez
tout le monde il dancher (x2)

Chez nous métro boulot dodo colère
Ma femme mouette la vie de loutre colère

Moi pas vouloir le voix comme la colère
Alcool pas bon à moi l’ivresse colère

Tout l’monde tapez vous mains
Tout l’monde tapez vous mains
danchez danchez danchez
tout le monde il dancher (x2)

Accordez-moi une chance derrière
Je suis moqué de parmi vous derrière
Le père de toi toi toujours coller derrière
Le merde moi toujours coller derrière

Tout l’monde tapez vous mains
Tout l’monde tapez vous mains
danchez danchez danchez
tout le monde il dancher (x2)


(pendant ce temps, les fatals qui parlent) A bah la grande classe!
C’est quoi là les mecs? Qu’est-ce qui font dans not’ studio là?
Ha non mais euh… c’est pas que j’trouve ça pas bien mais…
non mais c’est juste que la ils jouent quand même avec ma basse là…
C’est prévu, ha ok c’est prévu?
Et ma ch’mise aussi, il a ma ch’mise sur lui c’est prévu aussi ça c’est pareil…
Ok! nan nan mais moi y’a pas d’problème…
Mais c’est pourquoi en fait… ha c’est la boîte de prod?
Ha ils les ont engagés pour pouvoir faire deux dates des Fatals Picards en même temps le même soir?
Mais ils se sont rendu compte c’est qu’on fait pas la même musique, les gens vont p’t-être s’en rendre compte…

Haaa calmez-vous là! Non mais ha non j’dis pas qu’les gens vont pas aimer,
c’est p’t-être mieux d’ailleurs enfin p’t-être qu’ils vont préférer ça aux Fatals c’est différent c’est tout… Ha mais surtout si ils s’battent…
Nan nan nan mais doucem.. Holala holala!
… oulala… C’est un peu sauvage… Ha ouais musicalement c’est interressant…
C’est long mais… c’est bien. C’est long!
Tain le violon çaaa, ça brigue un peu.. Ha musica c’est fini super ouais bravo les gars bravo!!

Je ne suis pas cherché z’a vous, jamaiiiis
(o nan nan nan)
Oiseau qui vivre il est couché, jamaiiis
(faut qu’tu leur dises que nous on doit jouer)
Donner l’argent pas pour avoir, jamaiiiis

(Jamaiiis ouais! super bravo)
Toute la famille à mourrir, jamaiiiis
(j’adore)
Nos cinq frères frères don de soeur, jamaiiiiis
(Ouais mais ils l’ont déjè fait ce couplet là)
Moi manger mettre longtemps, jamaiiiis
(Ouais c’est la fête super ouaiiiis!)
Je par le chien et hop voiture, jamaiiiiis
(Moi aussi je danse ouaiiiis)
Le front la joue le rouge le lèvres, jamaiiiiis

Tout l’monde tapez vous mains
(y’a pas d’la sécurité dans l’studio?)
Tout l’monde tapez vous mains
danchez (=dansez) danchez danchez
tout le monde il dancher

Tout l’monde tapez vous mains

Tout l’monde tapez vous mains
danchez (=dansez) danchez danchez
(Ouais c’est la fête! olala)
tout le monde il tancher
(Ha bah c’est fini ouais c’est cool, c’est pas trop tôt…)

Allez vire-moi tout ça!

punk à chien
punk à chien
punk punk punk à chien
punk à chien
punk à chien
punk punk punk à chien

moi je suis un punk
un punk avec un chien
mais mon chien il est mort
d’un cancer de la truffe
C’est bête je l’aimais bien
il s’appelait Vicious
il savait tendre la patte
et compter la monnaie

et faire la différence
entre un skin et un vieux
Bonjour monsieur le vendeur
J’voudrais un animal
de préférence un chien
un chien pour punk à chien
Ah il ne vous reste plus de chiens
il vous reste que des chats
un chat pour vieille à chat
bon ben je vais vous prendre ça
Le Siamois c’est vendu par deux …

punk à chat
punk à chat
punk punk punk à chat
punk à chat
punk à chat
punk punk punk à chat


moi je suis un punk
un punk avec un chat
mais mon chat il est mort
d’une cirrhose des moustaches
c’est bête je l’aimais bien
il s’appelait FUCK YOU
il savait se mettre en boule
pour attendrir les gens
et faire la différence entre un skin et un rat
Bonjour monsieur le vendeur
je voudrais un animal de préférence un chat
un chat pour punk à chat
ah il ne vous reste plus de chats
il vous reste que des poules
des poules pour papa poule
bah ben je vais vous prendre ça
avec la laisse à clous


punk à poule
punk à poule
punk punk punk à poule
punk à poule
punk à poule
punk punk punk à poule

moi je suis un punk
un punk avec une poule
mais ma poule elle est morte
d’un infarctus du bec
c’est bette je l’aimer bien
elle s’appelait NO FUTURE
elle savait pondre des œufs
dans les toilettes du squat
et faire la différence entre un skin et un mur
bonjour monsieur le vendeur

je voudrais n’importe quoi
de préférence vivant
qui tienne jusqu’au printemps
Ah il vous reste plus rien
à part un vieux canard blessé
vous dites qu’il nettoie dans les coins
bah ben je vais vous prendre ça
avec un bonnet pour ses oreilles

punk canard
punk canard
punk punk punk canard
punk canard
punk canard
punk punk punk canard

Bonjour les enfants, c’est l’ami Rémi avec vous, et nous
allons faire une chanson qui s’appelle : «La Ferme»
1, 2, 1, 2, 3, 4

C’est l’introduction…

D’abord il y a Hector le castor, et Edouard le canard, 
Et José le sanglier, et Charlotte la marmotte.
Et Mireille l’abeille, et Léon le frelon, 
Et Fédor le porc, et Tonio le blaireau.

Ils se réunissent et décident d’aller chercher des amis
pour se rendre à leur rendez-vous. Ils rencontrent…

Yvan le hareng, et Edgar le cougar, 
Et Fidel la sauterelle, et Firmin le lémurien, 
Et Ginette la mouette, et Manon l’espadon, 
Et Yvon le saumon, et Mario le bulot.

Et en chemin ils rencontrent aussi plein d’autres amis !

Lulu le zébu, et Idir le tapir, 
Et Dédé la galinette cendrée, et Salomon le cochon, 
Et Jean-Marc la carpe, et Théo le cabillaud, 
Et Pascal le chacal, et Sophie le canari.

Et avec tous ces amis, ils rencontrent un autre groupe
d’animaux qui se rendent au même endroit, mais quel hasard
!

Il y a Jean-Pascal l’orignal, et Loïc le lombric, 
Et Nicolas le koala, et Cauet l’araignée, 
Et Ali le ouistiti, et Hector l’alligator, 
Et Hubert le cocker, et Raoul le pitt-bull.
Mais il y a aussi…
Armand l’éléphant, et Bernard le balbuzard, 
Et Géraldine le cygne, et Damien le requin, 
Et Arnaud le chameau, et Cécile le mandrill, 
Et Éric le porc-épic, et Éric le nasique.

– Hey vas-y ! Tsé c’est quoi c’bouffon, il a l’même
prénom qu’moi là ?
– On s’en fout, c’est une chanson.
– Oh nan, moi j’suis pas d’accord, tsé qu’y a embrouille
là gros naze et tout, c’est quoi qu’y a l’même prénom !
– Comment ça «gros naze» ? Tu t’fous de mon espèce,
là c’est ça ?
– Ouais, elle est naze ta zik, nasique, style nasique t’es
gros naze, t’es nasique, t’es…
– Bon c’est bon, vos gueules les animaux maint’nant hein !
Bon, on en était où ? Ah oui…

Et il y a Louis le grizzly, et Augustin le lamantin, 
Et Sylvie le coati, et Virginie le diable de Tasmanie, 
Et Herbert le dromadaire, et Aurélie l’okapi, 
Et Bertrand le fou d’bassan, et Laurette la vachette.



Ils ont aussi avec eux des animaux moins sympathiques qui ne
mériteraient pas d’exister si le monde était parfait.

Il y a Edith le trilobite, et Noémie la bactérie, 
Et Hervé le bousier, et Agathe la blatte, 
Et Fernande le scolopendre, et Chantal la mygale, 
Et Annabelle le bretel, et Le Pen la hyène.

Mais peu importe, ils convainquent tout ces animaux de se
rendre à leur rendez-vous commun, et ils reprennent la
route, et ils croisent à nouveau…

Pierrot le manchot, et Nono le bigorneau, 
Et Alix l’onyx, et Loïc le basilic, 
Et puis Flore le butor, et Chantal le narval, 
Et Alexandre la salamandre, et Donald le canard.
Ainsi que…
Julie la souris, et Cindy la sardine, 
Esteban le petit âne, et Vincent le caïman, 
Et Omar le homard, et Ninon l’esturgeon, 
Et Samson le bison, et Raymond le gros con.
Y a même…
Anne la banane, et Édith la mite, 
Et François le ver à soie, et Maximilien l’acarien, 
Et Boris la génisse, et Félidé la mouche tsé-tsé, 
Et Dona le boa, et Rocky le poisson-scie.

Et ils se lancent dans un bras de fer acharné, mais
finalement Rocky bat l’boa, mais nous nous égarons ! Et
nous oublions nos autres amis…

Véronica l’anaconda, et Irène la murène, 
Et Milou le hibou, et Paulo le corbeau, 
Et Muriel l’hermine, et Bernard l’hermite, 
Et Anémone l’anémone, et Sergio l’italien.

Oh ! Oh, mais regardez là les enfants, cachés dans les
fourrés, il y a aussi…

Angèle la tourterelle, et Arlette la levrette, 
Et Arthur le silure, et Didier le bourdon, 
Et Alexis l’otarie, et puis Roch le phoque, 
Et Annette la crevette, et le loup c’est le loup.
Oui c’est moi.
Et c’n’est pas fini ! Car il y a…

Béa l’aoûtat, et Alban le poisson, 
Et Richard le lézard, et Alain le pangolin, 
Et René le fourmilier, Samantha Fox le springbok, 
Et Olaf la girafe, et Quentin la pomme de pin…

AAAAAAH ! Putain ! Une pomme de pin qui marche !…
…ah mais non, c’est parce que dessous il y a…

Coralie la fourmi, et Michael Schenker le scorpion, 
Et Yolande la limande, et Camille le gorille, 
Et Conan la barbare, et puis Suze la méduse, 
Et Colin le colin, et Bernard l’oiseau.
…Ah merde, il s’est tiré… Heureusement qu’il reste…
Yvette la belette, et Albin le petit lapin, 
Et Marthe la marte, et Jean-Seb le microseb, 
Et Loana le puma, et Isabelle la coccinelle, 
Et Matthieu le lieu, et Léo l’escargot.

Mais dépêche-toi Léo… Et ils repartent tous ensemble et
ils arrivent chez…

Gunther le chasseur !…

Euh… ah ! Bonjour monsieur Gunther… Euh… Mmm… Non,
non, vous dérangez pas, on cherche la… Sortie 22 du
péage de l’autoroute… Vous ne l’auriez pas vu par hasard
?… Et sinon vous vendez pas des timbres non plus ?…
Et… Et sinon vous aimez pas les marionnettes ?… Non
parce qu’on doit… Ben, on va y aller, parce qu’on doit
encore passer chez…

Aline la zibeline, et puis Rose le flamand rose, 
Et Muriel l’hirondelle, et Aglaé le bélier, 
Et Anouk le bouc, et Conrad la dorade, 
Et Edmond le plancton, et Eric le porc-épic

– Mais c’est pas vrai, t’es… t’es encore là ? Mais…
mais t’es déjà passé ! On… on passe qu’une seule fois
par chanson !
– Hein ? Quoi ? Moi j’suis d’jà passé ? Qu’est-ce tu
m’embrouilles là ! Moi j’suis d’jà passé ? Moi j’suis
d’jà passé ? Éric le porc-épic est d’jà passé ?
Arrête ! J’suis jamais passé !
– Bon, bon ça va. Ben faut pas qu’on traîne, d’t’façon
il faut qu’on aille voir aussi…

Marion le hérisson, et Agnès l’ânesse, 
Et Babette la chouette, et Claire le renard polaire, 
Et Gildas la limace, et Anicet le porc tout gai, 
Et Julien le dalmatien, et Flipper le dauphin.

Et si jamais il nous restait du temps, mais là vraiment
j’en doute, il faudrait qu’on passe voir aussi…


Bérengère le protozoaire, et Carlos l’albatros, 
Et Abdul la moule, et Barnabé le scarabée, 
Et Riton le raton, et Théophile la drosophile, 
Et Caissedépargne l’écureuil, et Francis Huster le mauvais
acteur.

Les enfants ? Les enfants, revenez les enfants, la chanson
est pas terminée Hein, on n’a pas encore fait le refrain
là encore !
Mais c’est toujours pareil avec les enfants, ils sont
impatients, hein ! Ils ont d’énormes problèmes de
concentration vos enfants, hein ! J’imagine même pas s’ils
devaient écouter quelque chose de pénible, hein ! Ah vous
allez voir plus tard dans la vie il faudra être plus
patients les enfants, hein !
Bon, j’en étais où moi ?… Je sais plus là. Oh vous
m’avez… Oh y m’… Rhaa… Y m’ont… Y m’ont fait
rater…
Bon, ben, j’vais reprendre depuis l’début, j’crois qu’c’est
plus simple, hein !
Bon, j’fais pas l’intro, comme ça on gagne du temps.





Y a Hector le castor, et Edouard le canard, 
Et José le sanglier, et Charlotte la marmotte, 
Et Mireille l’abeille, et Léon le frelon, 
Et Fédor le porc, et Tonio le blaireau.

Ils se réunissent et ils décident d’aller voir… ‘fin
leurs amis parce que, bon, ben d’t’façon faut bien qu’y z’y
aillent, d’t’façon sur la… Mais bon, sur la route ils
rencontrent…
Yvan le hareng… Enfin ça m’étonnerait parce qu’un hareng
sur une route… Enfin bon tant pis, c’est pas grave, c’est
pour les enfants de toute façon, on s’en fout.
Yvan le hareng, et Edgar le cougar, 
Et Fidel la sauterelle, et Firmin le lémurien, 
Et Ginette la mouette, et Manon l’espadon, 
Et Yvon le saumon, et Mario le bulot.

Et en chemin ils rencontrent encore pleins d’nouveaux amis !
Putain c’est trop cool…

Il y a Norbert l’ours polaire, et Laurent l’orang-outang, 
Et Olivier le fox terrier, et Gaétan le flétan, 
Et Herbert le phacochère, et Hugo l’asticot, 
Et Hubert la panthère, et Loulou le kangourou.

Mais c’n’est pas fini ! Car ils rencontrent aussi…

Lulu le zébu, et Idir le tapir, 
Et Dédé la galinette cendrée, et Salomon le cochon, 
Et Jean-Marc la carpe, et Théo l’cabillaud, 
Et Pascal le chacal, et Sophie le canari.

Et avec tous ces nouveaux amis, là, comme j’en ai plein là
ce soir, et ben ils rencontrent un autre groupe d’animaux.
Si, c’est possible ! Et y s’rendent tous au même endroit…
Pas là en tout cas, parce que putain, y a personne…



Droit de véto

3e album des Fatals picards, droit de véto

Oh ouais c’est super je collectionne les bières !
Oh ouais c’est super je les ais presque toutes!
Oh ouais c’est super il m’en manque que une !
Oh ouais c’est super… c’est la grise !

Caché dans les poubelles,
Les gens parlent pas beaucoup
Mais des fois je sors
Mais les gens m’aiment pas beaucoup !
Les gens disent que je suis malade
Qu’on devrait m’enfermer,
Mais moi j’aime bien les gens
Et j’aime bien m’enfermer !!

Je me prends dans mes bras

Je me parle tout bas !
Je vois la vie Nevrose
Je vois je vois la vie Nevrose
(x2)

Oh ouais c’est super je collectionne les ch’veux !
Oh ouais c’est super je les ais presque tous !!
Oh ouais c’est super il m’en manque plus que un !
Oh ouais c’est super… c’est un gris !

L’autre jour pendant la nuit je fais la cuisine,
J’ai préparé mon plat favori c’était des glaçons,
Mes copains y z’étaient pas venus
Mais bon c’est tant mieux
Mes copains c’est des allume-gaz
Alors ils auraient fait peur aux glaçons ! héhé..

Je me prends dans mes bras
Je me parle tout bas !
Je vois la vie Nevrose
Je vois je vois la vie Nevrose
(x2)

Oh ouais c’est super je collectionne les matières !
Oh ouais c’est super je les aies presque toutes !!
Oh ouais c’est super il m’en manque plus que une !
Oh ouais c’est super… c’est la grise !

Des fois je me balade
Mais après j’arrête
Je me suis assez baladé

Alors après je fais rien. héhé..
Alors je joue à courir après mon ombre
Et je cours très très vite pour pas que je me rattrape !

La voix elle me dit schizophrène ,schizophrène ,schizophrène
Tu vas trop vite
Schizophrène,schizophrène
Tu vas trop vite
Schizophrène, schizophrène
Tu vas dans le mur !

Dans mes bras, des petits chats
Je leur parle tout bas !
Je vois la vie Nevrose,
Je vois je vois la vie Nevrose
(x2)

Comme un psychopathe, je mange mange mange mange mange des pâtes
Comme un déséquilibré je mange mange mange mange mange déséquilibré
Mais j’ai plus d’amis, parce que j’ai mangé mon pot-au-feu ! héhé.

Euaaah ! Heeey !
Hey vas-y, hey hey, hey regarde, hey on est en retard !
Vas-y chouf vas-y chouf vas-y chou-fleur !
Hey ! Laisse passer la Seine Sainte Nitouche

Moi j’ai toujours fait du rap, ça remonte au calendrier grec
Avant j’avais cinquante mots de vocabulaire, j’faisais avec
Maintenant j’me suis risé, j’claque des mots sur du papier
Tu veux du Mister Freestyle ? J’veux me lâcher, j’veux péter
Soit tu considères comme la limite lors dans une phrase dans le hip hop

Avec des mots qui riment et qui veulent dire des choses de tous les jours
Comme quand tu rentres dans un magasin et que tu demandes à la vendeuse est-ce qu’elle a des Laxarols…
Et c’est bon, toi, tu t’marres pas j’te déchire les ch’veux, toi !

C’que j’kif c’est le splif j’suis pas un poussin poussif
J’suis incisif, un oisif, mmh, j’ai lavé ma chambre au Cif
Si un jour on va à Tenerife, je te ferai l’amour sur un récif explosif
J’assure à la Macif, faut pas que tu siff
Un canif c’est un fien qui griffe
On mangera pas de corned beef, que des salsififs
J’veux pas que tu sois anorexif

Alors j’fais du bruit avec ma bouche
J’fais couler de l’encre sous les ponts, glou glou glou !
J’fais du bruit avec ma bouche
J’crache mes poumons comme au téléthon !

Lassie, chienne infidèle ; les femmes ont beau avoir certaines qualités
Elles restent t ‘à notre charge, ouais pour l’éternité
Mais moi tu vois les meufs bonnes j’les respecte, c’est sacré
Un combat de tous les jours qu’est pas gagné
Une pour douze, douze pour une : je respecte la parité
Car tu es belle comme une rebelle
T’es comme la fleur qui sépanouvrisse… pas nous vrix… c’est pas nous

Alors j’fais du bruit avec ma bouche
J’fais couler de l’encre sous les ponts, glou glou glou !
J’fais du bruit avec ma bouche
J’crache mes poumons comme au téléthon !

Chez nous c’est chelou et relou
La longueur est plus petite que la largeur, hein, hein, même debout !
Mais on milite, on est de tous les combats :
SOS racisme, SOS amitié, SOS pizza

Mon phone c’est le 0.6.4.1.8.7.4.8.2
Cécile elle a un 8.0.4.8.2 dans le 02
Mon code de carte bleue c’est le 4.6.8.2…
Hé merde, mon code de carte bleue !


Alors j’fais du bruit avec ma bouche
J’fais couler de l’encre sous les ponts, glou glou glou !
J’fais du bruit avec ma bouche
J’crache mes poumons comme au téléthon !

Fais du bruit avec ta bouche
Fais couler de l’encre sous les ponts, glou glou glou !
Fais du bruit avec ta bouche
J’crache mes poumons comme au téléthon !

Weuah, c’est passage triste là
Passage triste, à chaque fois les meufs elles pleurent
Pleurent, euh, parce que, on leur met bien de la lacrymo dans la gueule aussi avant, hein


(Enchaînement sur Sauvons Vivendi)
(Première, deuxième, troisième génération
Nous sommes tous des enfants de Messier !
Première, deuxième troisième génération
Nous sommes tous des enfants de Messier !)

La salle se vide
On vient de clôturer
Encore dix points d’perdus
Les p’tits porteurs font chier
Economie pourrie
Y’a des rendements de fiente
Un jour le caca sort
Un jour le CAC40

C’est moche de voir
Comme ca fout le camp, les technologiques
Et les cotations des plus grands
J’parle même pas d’Vivendi

Mais merde c’est trop horrible
Dans quel monde on vit ?

(Dans quel monde on vit ?)
Que d’viendrons nos enfants si on vire des mecs comme Messier aujourd’hui ?

[Refrain:]—–

Oui tous ensemble, sauvons Vivendi !
J2M pour nous
C’est pas fini, c’est pas fini
Oh non !
Tous ensemble, sauvons Vivendi !
J2M pour nous
C’est pas fini, c’est pas fini…
—————

Les retraités américains
Nous mettent la pression
Peut-on les laisser sans soutien?

George…Non!

Toi qui a un travail
Oh pense à ceux qui n’en ont pas !
(Nous on a que la spéculation pour boucler les fins de moi
Et c’est pas facile, hein des fois!)
C’est moche de voir
Hm le World Trade Center
Et que le seul communiste sans livret A
Me jette la première pierre !

[Refrain ad libitum]
[Voix over :]

Ben tu crois pas qu’on en a plein le cul
De voir le bourses se vider?


Il faut une vraie réforme sociale
Qui exhonère les bénéfices boursiers !

On a un gouvernement de droite, oui ou merde ?

Tu vas me dire que derrière chaque entreprise y’a des hommes qui travaillent
Mais enfin !
Qu’ils sortent les mots du cul, il faut qu’ils soient plus rentables !
Arrêtez avec vôtre putain d’mentalité d’employés là!
Vous pensez qu’à vous et pas à vos actionnaires!
Vous m’dégoûtez!

Quoi toi, quoi?
Salopard!

Ouais, on est dans une crise à la japonaise
Et ça, j’peux pas l’sacquer !

Quoi, 500 000 licenciements en Lorraine?
Rho c’est bon, y’a pas marqué Zola

Ben évidemment, quand on est caissière, on a pas d’stock option

Allez les pauvres !
Les pauvres on chante, allez !

Ben nos ballons d’foot
Ils sont faits par des indiens d’huit ans, quoi?
Ducon, on va pas prendre un mec qui fait Polytechnique
Pour nous les gonfler !

Quoi, cinquante morts dans l’incendie d’l’usine de baskets des Phillipines ?
Ah ben ça leur f’ra les pieds !
Oh un peu d’humour !
L’humour fair pas d’mal !

Quoi, quoi, quoi t’en veux une?
Tu m’laisse terminer t’en prends deux!

Quoi, tu m’coûtes pas cher en charges sociales?
Blaireau, va !
Tu sais combien ça m’côute l’URSSAF ?
Employé d’mes deux!

..J2M pour nous c’est pas fini, c’est pas fini

La calandre est super enfoncée,
et la peinture a bien morflé,
Le moteur gauche s’est fait la malle.
On dirait un kart à pédales !
Comment j’vais dire ça à papa,
au centre ils voudront plus de moi,
Le rétro gauche est tout pété,
et les planitrons sont tombés.

Oh putain Goldorak est mort
Impossible de le r’démarrer
Alalah Goldorak est mort
C’est sûr mon père il va me tuer !
Il faut que j’arrive à joindre Alcor.
Je crois que le delco est pété
Allez, des couilles, j’suis le prince d’Euphor

Je vais quand même pas me mettre à chialer !

Je me revois bien sortir d’la boîte,
après sur la p’tite route je déboîte,
J’ai vu débouler le lapin,
j’ai lancé les fulguro-poings !
Pourtant c’était bien au Xenon,
Venusia était trop canon
Elle s’est cassée avec Bioman,
et maintenant j’me prend un platane !!

Et voilà Goldorak est mort
Impossible de le r’démarrer
et ben ouais Goldorak est mort
C’est sûr mon père il va me tuer.
Comment je m’ai mangé le rebord
Et le rail de sécurité !
Sans dec je préférerai être mort

Au contrôle technique là c’est rapé..

Madame, pardon de vous déranger,
est-ce que je pourrais téléphoner ?
Oui, je sais, je suis habillé marrant…,
Pour le Japon je fais le 01 devant ?
Allo papa j’ai un pépin.
Je suis entre Tergnier et Amiens,
Je sais j’ai pas pris mon portable..
ah ok il est sur la table.

Ecoute papa, faut que j’te dise.
Oui , je sais, j’ai pas pris ma carte grise…
Bon y a des trucs plus importants!
Putain, C’est bon passe moi maman!!
Quoi..j’ai j’amais eu d’maman?
Mais tu m’l’avais pas dit avant…
Je croyais que tu m’cachais ma mère

Parce que c’était le grand Stratéguerre.

Et voilà Goldorak est mort
Impossible de le r’démarrer
Et ben ouais Goldorak est mort
Il te reste du câble à remorquer ?
C’est bon me traite pas de tête de mort
Je sais qu’c’est cher pour réparer,
Faut d’mander des pièces à Albator
Et il fait raquer l’enculé..

Goldorak est mort…

Raoul! Raoul attention derrière toi! Attention! Un
choufleur!

Quand le danger fait face à l’amour
Quand les sentiments appellent au secours
Raoul et Rosita… ils sont là!

Ils aimeraient avoir un portable sans fil mais c’est en vain
Car ils ne peuvent pas
Parce qu’ils sont dans un feuilleton des années 80

Raoul et Rosita
Justiciers de la loi

Raoul et Rosita
Justiciers de la justice
Policiers au grand coeur
Abonnés au bonheur
Jardiniers bagareurs
Ils vous offrent des fleurs

Raoul il coure plus vite que les voleurs
Même dans l’noir il n’a jamais, jamais peur
Il aime les animaux, il les prend sur son dos

Rosita elle touche vachement quand il s’agit de tulipes
Et puis c’est sûr elle taille super bien les… les… les
fleurs!

Si Rosita pleure la nuit, c’est qu’elle ne peut pas avoir

d’enfant
Mais Raoul l’emmène jouer au bowling quand elle a froid
Et ils ont tellement d’affaires à résoudre et à essayer
Qu’ils ne pensent plus à leurs problèmes hormonaux… ou
très peu

Raoul et Rosita
C’est pas vous les méchants
Raoul et Rosita
Même si vous montrez les dents
Policiers au grand coeur
Abonnés au bonheur
Armés de leurs outils
Ils nettoient vos soucis


Aujourd’hui, Raoul et Rosita dans: Mes chaussures de bowling
me ballonnent.

J’ai pris un mauvais Départ dans la vie
Je suis né à roubaix Un jour ou il faisait gris
J’étais de l’autre coté des grillages de la bourgeoisie
Mais j’ai très vite été la saint de l’anarchie

Refrain:
Je suis un vaurien Skinead a rien
J’fais des baston je suis keupon

Un jour j’ai trouvé une lame dans une bagnole
Je me suis dis mais quelle est quelle est sex pistols
Qui me diront koi, eu comment c’est que ça marche
Moi j’entravais que dalle j’étais dernier en classe

Je piquais aux gâteux, je volais les grand-mères
Mais on ne fait pas d’omelettes ouais sans casser du vieux
Et jour devant la -la télé d’une vieille bique
J’ai trouvé ma lumière… le patinage artistique

Ouais c’est vraiment beau, ouais ça fait rêver
Les ensembles fluo, les justaucorps plaqués
J’ai troqué mes rango noir pour faire de la patinoire
Vendu mes épingles à nourrice pour enfin faire de la glisse

La la la, avec Jean Pierre Fulla
La la la, et Bonaly Suria

Yeh yeh yeh, et les Duchenays
J’attache mon slip, oh Katarina Witt
Encore encore Nelson Monfort
Lo lo lo Candeloro
Lo lo lo J’patine à la kro
Jpatine à la kro 8 6 8 6 0

Je suis un vaurien, les doubles boucles je les fait pas bien
Jfais du patin, ouais je vais t’en faire un

Mort aux cons, qui n’aiment pas le patinage
God save the queen, vive holyday on ice
No futur sans triple loops piqués
L’anarchie c’est un double axel raté

Je suis un vaurien, les doubles boucles je les fait pas bien

Jfais du patin, ouais je vais t’en faire un

Oi oi oi oiliday on ice

Avec un h, j’écris ton nom
Avec un h, comme bûch’ron
C’est un grand A, un grand amour
T’es un grand tas, oui toi toujours

Avec un t, j’écris ton nom
Avec un t, qui désaltère
Ca désaltère, ça rend plus musclé
Et plus musclé, c’est plus épais

Avec un p, j’écris ton nom
Avec un p, comme euh flatulence
Avec un h, bien fatigué
Oh oui avec un h qu’est naze [ndr : ashkenaze]

Et moi je chante la la la la

La la la la la la la la na-ah…

…mour avec un grand A
C’est la chanson que j’ai faite, que j’ai faite pour toi
L’amour avec un gros t… un grand A !!
C’est pour toi

Avec le x, j’écris ton nom
Avec le x, on gagne bien sa vie
C’est un grand d, comme dans Eugénie [ndr : Eugénie Grandet]
C’est un beau b, à Louison toujours [ndr : Louison Bobet]

Avec un u, j’écris ton nom
Avec un hue, cocotte
C’est un beau m, un boème d’abour

Que j’ai écris pour toi quand j’étais balade l’autre jour

Et moi je chante la la la la
La la la la la la la la la-ah…

…mour avec un gros… grand A !!
C’est la chanson que j’ai faite, que j’ai faite pour toi
L’amour avec un grand A
C’est pour toi

Avec un g, j’écris ton nom
Avec un g, j’ai… la pêche !…
Avec toutes ces lettres, j’écris ton nom
Sur mon cartable ça fait HHTPKHJHGV… c’est suédois…!!


[Ca veut dire kangourou en suédois ! Ca veut dire euh… kangourou et en même temps aussi ça… ça porte chance en fait ! Un peu comme dans mobylette, mais en différent… Parce que c’est pas mobylette…]

Avec un a, j’écris ton nom
Avec un a, comme jeune conducteur…

Il est 5 heures du matin lorsque je réveille les chiens
Rex, mon teckel à poil roux qui à une balle dans le genoux
Et Josiane, mon doberman, ah non ça, merde, c’est ma femme

D’abord le petit déjeuner, Chocapic et Beaujolais
Pour l’énergie c’est vital, autant que mon gilet par-balles
Sans oublier les tartines: pâté de foie, rillettes, sardines

Me voilà sur le pied d’guerre, aussi beau qu’un militaire

Près à retrouver les copains au lieu dit “Les Marcassins”
J’prends mon fusil, ma besace, y’a pas à dire, ça fait classe!

Chasse, pêche et biture, nous on respecte la nature
Chevrotines, cannons sciés
Canarder c’est notre METIER!

Il est 6 heures du matin, le soleil se lève enfin
On va commencer doucement par une caisse de bière ou de vin blanc
Puis après, pour s’échauffer, un vieux cerf, un r’nard blessé

ça y est on peut plus l’arrêter, Marcel nous fait son défilé

Survet’ bleu et propri en daim, même les taupes voient bien qu’ça craint!
On rigole, on descend 3 kirs et une vache qui tentait d’fuir!
(eh, salope la vache!)

Chasse, pêche et biture, nous on respecte la nature
Quand les biches, nous tendent les bras
Sans faillir, on les AURA!

On va communier un peu avec l’eau, la terre, le feu (FEU!)
Les couleurs sont chatoyantes, Roger a ses balles traçantes
La nature nous offre enfin une quatre ailes et ses poussins (heu…)


Quand soudain derrière une souche, j’aperçois comme un truc louche
Le soir même, à la télé, on est carrément tous indignés
Au championnat d’V.T.T, 40 morts et 3 blessés…

Chasse, pêche et biture, nous on respecte la nature
Chevrotine et oies sauvages, à chaque fois c’est un vrai carnage!
Pêche et biture, nous on respecte la BITURE!
Chevrotine, et caisse de rhum, approche donc si qu’t’es un homme

 

Elle est belle la France
Ah ben moi j’sors plus, hein, ah ben non hein, ben à cause d’la recrudescence hein
Ça a drôlement augmenté, la recrudescence, hein, ah surtout avec les arabes hein oui

Vous savez ce que j’vous dis c’est à cause d’la recrudescence
Si tout le monde fait qu’est-qui dit alors elle est belle la France
(x2)

Regarder Jospin en cinq ans, il a rien fait d’bien grand
Ni à faire, ni à refaire, il nous laisse comme deux ronds de gland

Pi Raffarin est pas mieux, hein, soit dit en passant
C’est kifkif et haricots, tout ça c’est du même acajou
Pi leur décentralisation, moi j’en veux pas
Voyez déjà avec Tchernobyl et ??
C’est bien joli de changer les élections en quinquennat, mais les années bissextiles, y s’y
pensent pas

Vous savez ce que j’vous dis c’est à cause d’la recrudescence
Si tout le monde fait qu’est-qui dit alors elle est belle la France
(x2)

C’est pour ça, moi la dernière fois, j’ai voté contestataire

Au moins lui, il tient ses promesses, il a les épaules sur terre
Avec lui l’Europe elle sera française, et chacun sera chez soi
Il a promis qu’il augmenterait le pouvoir des chats
Enfin je fais des plans sur la gourmette parce qu’on n’en est pas là
Avec tout les cons en France c’est sûr que jamais il passera
Sans lui la sécurité elle restera dangereuse
Ça la France est pas aidé, hein, pi le fossé y s’creuse

Vous savez ce que j’vous dis c’est à cause d’la recrudescence
Si tout le monde fait qu’est-qui dit alors elle est belle la France

(x2)

Pi regardez moi tout ces feignants qui sont au chômage
Et après veulent le droit de vote, j’appelle ça du chantage
Le RMI et l’assedic c’est d’autre valeur pour la France
Et c’est pas les français qui y touchent, quand on y pense
Entre nous pour eux l’chomage c’est d’la sécurité de l’emploi
Dites-moi pas que c’est pas vrai, hein, dites le moi pas
Ils le disent à la télé, nous on touche le fond de notre pension
Et ça aide pas d’être bardé de diplômes, ça non hein

Vous savez ce que j’vous dis c’est à cause d’la recrudescence
Si tout le monde fait qu’est-qui dit alors elle est belle la France
(x2)

?? mais sont dans les choux à Bruxelles
Parce que l’Europe ça rapproche les peuples, y parait mais quand on voit qu’est-qui se
rapprochent
Entre nous, bah, c’est pas les bons, enfin je dis ça moi je dis rien, non hein

Ce qui leur faudrait aux jeunes, c’est une bonne guerre
Ben ça leur apprendrait à vivre
Entre nous on était pas si mal que ça en 40, hein non

Allez, merci, au revoir d’être venue…

Tout a été créé super bien
Les animaux ont la bonne ta..aailleuu.
Y a pas de chats de 700 kg
…ou alors.. loin …
Les éléphants en plus petits,
Ils auraient été ridicu..uuleuus
Et si les chèvres avait trois pattes,
Ça serait plus dur pour qu’on les en…

…qu’on les emmène dans les prés
Car après tout faut les distraire,
Les chèvres ça a pas la télé
Les chèvres savent pas qui c’est … Francis Huster !!

Les légumes ont un sixième sens

On a souvent vu des carottes
Faire plusieurs milliers de kilomètres
Pour retrouver leurs terriers, leurs maîtres
(En semant derrière des petites crottes.)
Il ne leur manque que la parole, et aussi un peu le mouvement
Mais d’un autre côté c’est pas plus mal
Sinon on pourrait pas se les mettre…

… dans les casseroles à réchauffer
Si elles faisaient que s’agiter
Ce serait pénible et pis galère
Rien à voir avec… Francis Huster !!

[x2]
Et c’est la vie, cuicuiiiiii
C’est un oiseau, un animaux
Et c’est la vie, cuicuiiiiii

C’est un oiseau, un animaux.

La nature elle est très bien faite
On a toujours ce qu’on mérite
Superman a fait le malin
Hé ben maintenant il a des roulettes.
Le sport a plus l’air de lui plaire
Même dans le p’tit bain c’est galère (aller on pousse sur les bras là !)
Il flotte moins bien qu’un bidibule
Lui ce qu’il voudrait c’est qu’on l’en…

…qu’on l’emmène au gré du vent
Et puis voler au secours des gens
Et supprimer toute la misère
Et tant qu’à faire … stopper les guerres !!

[x4]

Et c’est la vie, cuicuiiiiii
C’est un oiseau, un animaux
Et c’est la vie, cuicuiiiiii
C’est un oiseau, un animaux.

Des couloirs d’un bel hospice
On entend les pneus qui crissent
Sur leurs beaux fauteuils roulants
Les p’tits vieux sont impatients
De prouver encore une fois
Que du pancréas au foie
Ils donneront le meilleur
Même leurs plus jolies tumeurs !

Ah ben bon mélanome hein
C’est malin

La tension est au maximum
Malgré les cachets de valium
Au premier coup de revolver
Une grand-mère s’écroule par terre

Et déjà c’est l’embouteillage
Sa jambe droite bloque le passage
Pas question de se laisser faire
Le vainqueur gagne un scanner !

Ah et puis Adamo, si s’en est pris, hein
Hooo

[Refrain]
La meilleure perf’ de l’année
Celle dont ils ont toujours rêvé !
Du cardiaque au dialysé
Celle qui les fera tous crever !

Mme George tombe un peu patraque
Elle laisse derrière des petites flaques
Elle fait des bruits de chambre à air
C’est sa vésicule biliaire

Y’a bien l’Raymond et sa Rolande
60 ans d’bonheur au compteur
Mais au 2ème passage au stand
Raymond y pique son pacemaker

Ah ben moi aussi la pisse m’écœure
Ben oui hein

[Refrain]
La meilleure perf’ de l’année
Celle dont ils ont toujours rêvé !
Du cardiaque au dialysé
Celle qui les fera tous crever !

Ça y est c’est enfin le grand air
La ligne droite près du cimetière
Mais sa glisse et sans les béquilles
On r’joint le caveau de famille

L’année dernière c’était trop dur
Après le virage, y’avait un mur
Et l’arrivée était pentue
Y’en a pas un qu’a survécu

Ah ben si y’en a un !
Ah non, ah non, il est mort

Mais aujourd’hui on pique gratis
Les papy vont passer le 2-10
On teste le nouvel EPO
Qu’est demain pour les as du vélo
Mais manque de veine et pas de pot
Le dosage est un peu costaud
On vient de voir un grand père fuser
Dans le Tourmalet faudra s’calmer !

Et en plus faudra scanner…

Ohh non hein…

[Refrain]
La meilleure perf’ de l’année
Celle dont ils ont toujours rêvé !
Du cardiaque au dialysé
Celle qui les fera tous crever !

La meilleure perf’ de l’année
Celle dont ils ont toujours rêvé !
C’est pu d’l’EPO c’est du crack !
Le tour de France en 2 étapes !

A toi!
Les matins super
Les lacs, les rivières
Et des oiseaux en l’air
Pour leur jeter des bouts de pain

Pour toi!
Le jardin de derrière
La longueur des hivers
Cette éternelle envie
De chanter la la la la la la

Mais j’aime
J’aime pas
Quand tu es celle que je veux
Que tu ne sois pas

J’aime
J’aime pas
Quand tu es l’ombre d’une lumière
Qui se noit

Et encore
Tu étais déjà celle
Que je voulais désormais pour mon avenir
Mais aujourd’hui

Ta voix!
Pour elle je creuserai les rivières
Jusqu’à ne plus avoir soif
Et j’te pardonnerai
Les cachettes où tu te caches
Les encroits où tu te mets

Mon doigt!

Qui suit la rougeur de tes joues
Tel la rougeur des blés
Le va-et-viens de ma main
Seuls sur le chemin
Où nous devrons aller

Car j’aime
J’aime pas
Quand tu es celle que je veux
Que tu ne sois pas
J’aime
J’aime pas
Quand tu es l’ombre d’une lumière
Qui se noit

Ce vent qui souffle dans les dunes
Il ne me parle pas
Et pourtant

C’est toi!

Toi!
(??)
Ma courgette, mon endive
Tes orteils ont le goût
D’un arbre au printemps
Quand fleurissent les olives

A moi!
Nos promenades dans les bois
Nos ballades dans le sable
Et là soudain dans le loin
L’envol des animaux

Mais j’aime
J’aime pas
Quand tu es celle que je veux

Que tu ne sois pas
J’aime
J’aime pas
Quand tu deviens folle à perdre la raison

J’aime
J’aime pas
Quand tu es celle que je veux
Que tu ne sois pas
J’aime
J’aime pas
Quand tu es l’ombre
D’une lumière qui se noie

Allô ouais Vaness c’est moi
Devine ce qui m’est arrivé, tu d’vineras pas
J’ai encore rêvé de.. De toi
En ce moment je sais pas c’qui m’arrive j’arrête pas.. Mais cette fois ci…

J’étais un Tracteur
Mais chauve et déguisé en skieur
Je sais les tracteurs ça n’a pas de cheveux normalement
Mais la ce tracteur
Il en avait vraiment pas du tout

Et je passais d’vant la police des sports d’hiver
J’avais trop honte pour eux parce qu’il étaient déguisés en femme

‘Fin.. J’suis pas sûr parce qu’en fait dans mon rêve j’étais à moitié aveugle
Enfin j’voyais les hommes mais pas les femmes et donc j’les ai pas vu !
Ola mais si ça s’trouve en fait y en avait pas c’est pour ça qu’j’les ai pas vu ! Oh merde…

J’étais un Tracteur
Avec des pneus, un garde boue, un antivol avec trois chiffres
J’étais un Tracteur
J’avais de l’herbe à volonté avant j’en avais capturé
J’étais un Tracteur
Et tout le monde me respectait !

Mais bon je continuais à ramper sur les orties
Et là d’un seul coup j’me met à sauter en l’air

Comme si j’avais gagné la coupe du monde de catch
J’étais trop content et tu sais pourquoi ?!
Bah moi non plus j’ai jamais sue pourquoi et c’est c’qui m’inquiète tu voix

J’allais à une soirée pour tracteur
Enfin.. Un truc avec des gros lourds, tous déguisés en moissonneuse-batteuse
Et moi j’avais l’impression d’avoir été trahit
Et je criais Vendange ! Ouais Vendange !

J’étais un Tracteur
Marié à Pierre Bellemarre et j’accouchais d’panne d’autocar
J’étais un Tracteur
Et j’habitais dans le désert
Et parfois je faisais du cheval

Et même une fois j’ai gagné au tiercé

Et toi tu arrivais au milieu d’la soirée
Tu sacrifiais les éponges en arrachant l’côté vert
Alors on s’marre et puis en plus y a la police des sports d’hivers qu’arrive
Ola la, qu’est-ce qu’on c’est marré, c’est des marrants eux

Puis bon, là il a fallut que j’me réveille
C’était la fin d’la première phase de mon rêve
Alors j’me suis l’vé pour le r’tourné
Mais en fait mon rêve c’était un CD donc j’me suis l’vé pour rien

J’étais un Tracteur
Avec des pneus, un garde bout, un antivol avec trois chiffres

J’étais un Tracteur
J’avais de l’herbe à volonté avant j’en avait capturé
J’étais un Tracteur
Et tout le monde me respectait !
J’étais un Tracteur [Ah Ahh]
J’étais un Tracteur [Ah Ahh]
J’étais un Tracteur [Ahhh]
J’étais un Tracteur

Et bon j’sais pas ce que ça veut dire
P’t’être qu’il faut que.. Que j’parte à la campagne me r’poser
Faudrait qu’je r’garde exactement dans.. Un bouquin pour savoir qu’est-ça veut dire
P’t’être dans Freud.. Ou euuh, p’t’être aussi Biba j’crois y a un truc

Et si j’allais plus vite que la lumière
Je pourrais faire des trucs très très vite
Mais bon par exemple quand j’allumerais un interrupteur
Si je vais trop vite dans la pièce
Il n’y aura pas encore de lumière
Parce que j’aurais été trop vite
Et je me prendrais un meuble dans la gueule.
Mais bon si on imagine que je vais pas trop vite quand même
Je pourrais aller aux toilettes
Sans que personne ne l’apprenne
(Ouais)
Enfin bon c’est p’tet pas prudent de toute façon
Les toilettes au delà du mur du son
Après tout j’en ai p’tet pas tant que ça

Moi des Caleçons

Mais laissez moi rêver
Un monde meilleur
Où je n’aurais pas peur
Où je n’aurais pas peur

Et si je pouvais ne marcher qu’à cloche pied
Je pourrais économiser mon autre jambe
Oui, pourtant je serais mieux
Et si tout le monde faisait pareil
On ne monopoliserait pas les béquilles
Et les enfants victimes des mines
Ils seraient super content
Ils pourraient enfin jouer aux échasses comme des grands.

Mais laissez moi rêver

Un monde profond
Où je n’aurais pas pied
Où je n’aurais pas pied

Et si j’avais un harmonica géant
Je pourrais jouer comme Stevie Wonder
Sauf que je ferais beaucoup plus de bruit
Je botterais bien tout ça pour étonner
(enfin pas moi parce que Stevie non il n’aura pas…)

Laissez moi rêver
Un monde profond
Où je ne serais pas que con
Où je ne serais pas que con

Et si je pouvais être un champion de claquette
(Ah ben non je ne pourrais pas être champion de claquette car j’ai dit que je marchais à cloche pied maintenant ben ouais non ouais c’est bon ben non je ne pourrais pas sur un pied)

Mais laissez moi rêver
Un monde sans viande
Où je ne serais pas steak
Où je ne serais pas steak

(Par exemple si tu as une bagnole qui va déjà tse à la vitesse de la lumière
Que forcément quand t’allumes les phares ça va deux fois plus vite que la lumière les phares
Si tu as…
Et encore et encore parce que tu, j’t’ai vu un mec…
Imagine une GTI tu vois et le mec “b’de” 6, “b’de 6”, il est à fond de sixième
Bon ben là ça va à trois ou quatre fois de la vitesse de la lumière tu vois…
Ah ben oui, il faut y penser euh un peu à ce moment)

Ma femme va pas bien en ce moment, elle va pas fort.
A croire que c’est cette histoire de viol qui la travaille encore.
Ça fait trois semaines, c’est du passé.
N’y pense plus, moi j’t’ai déjà pardonné.
Mais oublie
Oh c’est pas difficile.
Fais un effort c’est quand même pas si terrible
Je la comprends pas bien, elle n y met pas du sien
Le médecin dit qu elle est choquée mais moi je sais bien
Elle est chiante, elle se bloque pour un rien.
Elle refuse qu on fasse ça à cinq avec des copains
Mais oublie
Oh c’est pas difficile.
Fais un effort c’est quand même pas si terrible
Faut dédramatiser, j’essaye de la faire sourire
[Allez rigole oh la la…]
Violée dans le 16e, ça aurait pu être pire.
Sur l’capot d’une Porche c’est quand même pas rien.
Et puis, oh j’suis sur qu’t’as trouvé ça bien
[Allez avoue!]
Mais oublie
Oh c’est pas difficile.
Fais un effort c’est quand même pas si terrible!
Apprenant l’petit incident les copains ont rappliqué
[ah salut! ça va? Oh, ouais!]
Est-ce qu elle va mieux maintenant, est-ce que ça l’a décoincée?
Non, j’crois pas, j’peux pas vous la prêter
Désolée, je crois qu’elle est légèrement crispée.
Mais oublie
Oh c’est pas difficile.
Fais un effort c’est quand même pas si terrible
Mais oublie
Oh c’est pas difficile.
Fais un effort tu crains rien t’es stérile…
 

Arrêtez putain ça va trop vite, arrêtez, arrêtez
En osmose avec la nature depuis des millions d’années
Ma famille a la vie dure à cause d’une bande d’enculés
Nous les plantes , on nous bombardent
De nucléaire de nitrate
Noyé dans le métro c’est pas beau
Noyé dans le mazout c’est prout
Ouais c’est prout ouais
Allez-y les Etats-Unis, hamburgers, multinationales, effets de serres
Mondialisation du trou d’ozone
Moi j’entend plus les cris de la faune


Mais regarde moi, je suis comme toi
Je suis une plante, je suis un légume
Mais regarde moi, je suis comme toi
Je suis une plante, ya rien qui m’branche

Je sais rien faire de mes dix doigts
C’est normal j’en ai pas
Je sais même pas faire de majorette tant je m’emmerde
Chu verte ouais chu verte ouais
Pourtant, chu curieuse
J’aimerai savoir ou ça nous mène
Qui sont les salaud qui nous concoctent des OGM
Tu pourras jamais empêcher une plante d’épier

Mais regarde moi, je suis comme toi
Je suis une plante, j’ai encore un bouton
Mais regarde moi, je suis comme toi

Je suis une plante, c’est vraiment pas d’pot

Ici c’est la pollution la bas c’est la pollution
Hier c’est la pollution mais arrêtez j’y étais
Pollution de l’eau, pollution de l’air
Pollution du bois pour le maire Nicolas

Mais regarde moi, je suis comme toi
Je suis une plante, donnes moi à manger !
Mais regarde moi, je suis comme toi
Je suis une plante, évite je suis une plante, évite
La plante a faim, la plantafin

Pourquoi vous rigolez ?
Hé arrête vas-y faut pas que ça reste comme ça parce que non mais arrêter parce que putain vous gaspillez la

Bande, vous ne savez pas que la bande c’est fait avec des arbres et tout on est en train de déforestiser de le ..et ca craint parce que c’est là où j’habite

Oh la Tchiotchiottetchiottetchiotte
son père
Oh la Tchiotchiottetchiottetchiotte
non non
Oh la Tchiotchiottetchiottetchiotte
son père
Oh la Tchiotchiottetchiottetchiotte
non non
Oh la Tchiotchiottetchiottetchiotte
son frère
Oh la Tchiotchiottetchiottetchiotte
non non
Oh la Tchiotchiottetchiottetchiotte
sa soeur
Oh la Tchiotchiottetchiottetchiotte
non non
Oh la Tchiotchiottetchiottetchiotte
son autre soeur
Oh la Tchiotchiottetchiottetchiotte
non non
Oh la Tchiotchiottetchiottetchiotte
son autre soeur encore
Oh la Tchiotchiottetchiottetchiotte
non non
Oh la Tchiotchiottetchiottetchiotte
son beau-frère
Oh la Tchiotchiottetchiottetchiotte
non non
Oh la Tchiotchiottetchiottetchiotte
son autre beau-frère encore qu’a la fuego la
non non
Oh la Tchiotchiottetchiottetchiotte
sa demi-soeur
Oh la Tchiotchiottetchiottetchiotte
non non
Oh la Tchiotchiottetchiottetchiotte
son frère que l’père il a jamais r’connue mais bon
Oh la Tchiotchiottetchiottetchiotte
un autre bâtard
Oh la Tchiotchiottetchiottetchiotte
non non
Oh la Tchiotchiottetchiottetchiotte
son copain
Oh la Tchiotchiottetchiottetchiotte
non non
hey et c’est bon
ouais c’est bon
eh tout le monde est la on va au chenil!

Navet Maria

1e album des Fatals picards, navet maria
Tu danses ?
Ah tu vois j’avais d’viné qu’tu dansais
Parc’que ça fait longtemps que j’te r’garde
T’es bien habillée là, euh c’est quoi ?
Une… robe ? Ah.. ouais pas mal ouais
Tu sais
J’te r’garde
Et, tu es comme ces violons qui font chanter le parfum des fleurs
Et emportent au loin les roses
Ouais c’est d’moi ouais
Oh j’écris des trucs hein
Oh bah j’pourrais faire des livres hein
Ouai hein ouai j’pourrais n’pas en faire aussi ouai
Tu sais, y faudrait que j’te dise un truc euh vach’men important

Mais là c’est le refrain
Alors bah tu vois j’te l’dirais après ok

Écarte les bras
Écarte les pieds
Ondule les fesses
Les genoux pliés
Les deux bras en l’air
Les pieds bien serrés
C’est la danse de l’été
Il faut que vous l’apprendez

Oh j’adore les chorégraphies dans les chansons
Ça m’met toujours en valeur sur la piste
Et euh c’est physique
Ah j’suis très physique t’façon comme mec hein
Ah bon on dirait pas ?
J’fais intello c’est ça ?

Non plus ?
Oh bah j’fais rien alors !
Ah c’est ça.. d’accord…
Et euh tu m’trouves comment à part ça ?
Ah s’cuse moi tu peux parler plus fort
J’entends rien avec toutes ces lumières
Hein ? Grand ? ouai grand ouai c’est sur m’enfin ouais
C’est vrai que j’fais quand même 1 mètre 52 hein
Ah non ! Gland ! ah ouai…

Ta main sur mon pied
Mon pied dans ta main
On se met en apnée
Et après on revient
Ma jambe sur la tête
Et la droite dessus

On fixe et on tourne jusqu’à s’qu’on en puisse pu !

Oh putain ça crève
On prend un verre
Ah moins qu’tu préfères le bleu
Le bleu de mes yeux
Tu aimes l’humour ?
Moi j’adore
J’suis très très très drôle hein
Tu sais tu vas t’marrer avec moi
Eh tu connais euh l’histoire de toto euh qui est constipé
Hein ouai
Et euh celle euh ou il attrape euh la myxomatose
Ah ouai tu la connais aussi
Ah c’est dommage parc’que moi j’connais que ces deux là

Ah j’ai envie de tout plaquer pour toi
Mon boulot euh, mes collègues euh, mon aquarium
On partirait tout les deux euh sur une île déserte euh
Fort boyard, Oléron..
Tu choisis euh
Allez on part tout d’suite, j’t’emmène
Hein ? Moi j’pars d’abord et après tu m’rejoins ?
Ok, ok sa roule
Bon bah je.. Je t’attends dans ma.. dans ma voiture alors euh
C’est la visa club euh, la kaki là

Après on se retourne
La tête en arrière
Et on revient de loin
Sans bras gauche
Le groupe de tendance sur

La clavicule en biais
Et on défit les murs
Et on peut respirer

Mad’moiselle ! Oh oh ! Mad’moiselle
Oh ! J’suis là !
Ah elle me voit pas hein…
Ah la conne
Hé oh le truc que j’voulais dire
Le truc
Je m’appelle Michel
J’ai le cœur à long dos
J’ai laissé ma collection de la bituraille
J’suis chanteur !
Chanteur !
C’est ça que j’voulais vous dire !

Nan mais r’gardez c’qui nous débarque !
La Nadine qui r’vient à l’attaque !
Attention elle a sorti les dentelles
Un vrai mannequin d’Bordeaux Chesnel !
Oh non Nadine, te rapproche pas
Sûr qu’c’est du Rouy qu’t’as sous les bras !!
Quand t’es près d’moi, pour pas qu’j’syncope
Faudrait t’vidanger la gueule au Destop !!

Oh nan Nadine, mais tu vois bien
J’suis quand même pas bourré à c’point
Nan mais Nadine laisse-moi putain
J’suis quand même pas torché à c’point
Torché à c’point !

Dis-moi là tu t’es arrangée ?

Ta robe du soir elle est chiadée
C’est HandyBag qui doit faire ça
Y’a même des gros trous pour tes bras !
Remarque j’aime bien ton nouveau cuir
Ca cache ton gros cul qui fait fuir !
Ca t’donne un air Village People
C’est juste dommage que t’aies cette gueule !!

Enfin Nadine mais tu vois bien
J’suis quand même pas torché à c’point
Nan mais Nadine laisse moi putain
J’suis quand même pas torché à c’point
Torché à c’point

Allez danse danse danse Nadine !
Allez chante chante chante chante !
Fais les deux fais les deux fais les deux fais les deux !


Et ton rimel, d’chez Waterman
Fais gaffe y coule sur ta Gitane !
Remarque ça cache ton dentier sport
Qu’t’as dû faire faire chez Sacilor !
Pour l’maquillage là t’as vu large
T’achètes ta crème de jour chez Lafarge
Et tu t’démarques avec ton shampooing
Sûr qu’Isio 4 pour ça c’est bien !

Nan mais Nadine mais tu vois bien
J’suis quand même pas bourré à c’point
Nan mais Nadine laisse moi putain
J’suis quand même pas torché à c’point
Torché à c’point

Nan mais Nadine
Pleure pas comme ça

Tout c’que j’disais je l’pensais pas…
Tu l’sais au fond que moi j’t’aime bien
Mais il est tard…
Allez casse-toi, boudin !!

La dernière photo de nous deux s’est décrochée
Elle est tombée lentement dans la cheminée
J’me suis précipité pour pouvoir la sauver
J’ai la main brûlée au 3ème degré
Plus de photos de toi il m’restait ton petit chat
Avant qu’il ne meure bêtement dans le piège à rat
Je crie mais y’a personne pour me consoler
Les voisins sont partis le quartier va être rasé

Un oiseau vole dans le noir vers sa liberté
Il se fracasse contre un pylône électrifié
Je m’précipite vers lui je tombe dans les barbelées
J’ai les genoux en sang je vais peut être rentrer

Il commence à pleuvoir, à pleuvoir
Il commence à pleuvoir, à pleuvoir
Il commence à pleuvoir
Il pleut bien, maintenant

Je rentre la maison est vide on a tout piqué
J’ai du attraper mal je commence à tousser
Tiens la lumière s’est éteinte les plombs on du sauter
A moins qu’on ai coupé, vu qu’j’ai plus d’quoi payer

Il commence à pleuvoir, à pleuvoir
Il commence à pleuvoir, à pleuvoir
Il commence à pleuvoir
Ca tombe
Ca tombe


Marabout
Bout de ficelle
Selle de cheval
Cheval de course
Course contre la mort
Mortadelle
Elle est partie

J’suis à bout
Boudin blanc
Blanc très pâle
Pas l’air bien
Bien malade
La dépression
Scions du bois
Gardons la tête haute je dois me ressaisir
Je fais un peu d’ménage, si tu devais revenir
Je rêve que tu débarques me dire quelques mots tendres

Je sors dans le jardin j’ai du linge à étendre

Il commence à pleuvoir, à pleuvoir
Il commence à pleuvoir, à pleuvoir
Il commence à pleuvoir
Ah ça tombe, Hein
Ca tombe

Hello,
Hello,
Where are you from ?
I am from Picardie
What ?
I am from Picardie
WHAT ?
I am from Picardie
Oh you mean just like the “man of the Picardie” ?
Yes exactly, except I don’t live on a peniche
So where do you live then ?
Bah, I live in Picardie Bah,
Just like the “man of the Picardie” ?
Yes, enfin, euh…


I am from Picardie, the land of the rallye
I am from Picardie, the land of 2 be 3
I am from Picardie, you know Annie Cordy ?
She’s not from Picardie… just not like me

So you live on a boat then ?
I don’t live on a boat I live in Méru in Picardie
And when I look at the stars and you know it’s the night
I think about all the misery in the world and I think it’s so unfair
And I could have been a camionneur if I only had the permit
And I think why ? Why me ? Why Picardie ?
But I also think… you and me… maybe
We could built a strong relationship based on mutual understanding

And be happy…

Happy in Picardie if you stay with me
Please stay in Picardie, that’s not so much pourri
Fatal Picardie, must I be so lonely ?
Fucking Picardie, mort au rat pays

I am gened but, look Jean Paul, I’m not sure I can stay
I’ve got to go back to where I belong to,
I must go back far from you,
To my country, to my place
Cause I think I forgot to close the gaz
I must go back to Saint Etienne…
I’m sorry, but my name is not Jean Paul,
It’s William
William ! !

Sorry…
William ! !
Sorry ! !

Happy in Picardie if you stay with me
Please stay in Picardie, that’s not so much pourri
Fatal Picardie, must I be so lonely ?
Fucking Picardie, mort au rat pays

Je m’réveille en sursaut
J’ai failli m’étouffer
J’ai de l’omelette au vin colée sur l’oreiller
Mes draps sont inondés ça remugle sévère
C’est plus une carte de France c’est une planisphère
Je file à la salle d’eau pour me désencrasser
Dans la baignoire qu’est bouchée depuis l’an dernier
Miracle il y a d’l’eau propre tout au fond des waters
Tout va bien ce matin j’ai d’quoi remplir ma cafetière

J’suis saa…aaa…aaa…ale
J’suis saa…aaa…aaa…ale

Je sens pas bon
Même pour un garçon

Je m’sens un peu malade j’ai du mal à digérer
Il m’faut un déjeuner pour me remettre sur pied
Le pain moisi contient de très bonne bactérie
Plus on mange pourri et plus vite on guérit
Une tartine de beurre rance n’a jamais tué personne
Mon verre de lait pétille il attaque même le bacon
J’aime pas la viande qui pique et pour c’qu’est des microbes
Une bonne dose de Harpic ca tue Creutzfeldt-Jakob

J’suis saa…aaa…aaa…ale
J’suis saa…aaa…aaa…ale
Je sens pas bon

Même pour un garçon

Je m’habille en vitesse
Faut qu’je file au boulot
Mon slip me colle aux fesses
Je l’chang’rais pas de sitôt
Aujourd’hui c’est spécial
J’choisis bien mes vêtements
SI je change pas de chaussettes
C’est le licensciement
Ca m’enbêterais un peu
Car je suis très amoureux
D’une charmante collègue
Qui m’aime aussi un peu
Elle m’drague comme une malade
Pendant toute la journée
‘Fin quand j’dit comme une malade
C’est qu’elle est condamnée


J’suis saa…aaa…aaa…ale
J’suis saa…aaa…aaa…ale
J’suis pas gentil
Oh non je pète au lit

– Ma voiture est prête et vous n’êtes pas cher, un vrai philanthrope
– Ah bah non ma p’tite dame, j’ai rien rajouté au circuit électrique
– Je voulais dire que pour un garagiste, vos arguments n’étaient pas fallacieux
– Ah, bah ouais l’essieu pis tout l’devant hein, maintenant côté pare-choc vous êtes équipée
– Tony vous êtes le roi de la métaphore
– Ah ? Ah bon bah d’accord bah j’vais baisser alors hein, si la radio vous gêne
– Si vous m’emmeniez en balade, une petite sortie adultère ?…
– Ah bah d’accord mais c’est vous qui guidez pas’que j’connais pas hein, je vais mettre ma belle veste


Oh Tony, la belle blouse bleue
Oh Tony, ça vous va mieux
Oh Tony, ça saute aux yeux
Oh Tony, elle doit être dure votre… tâche à ravoir sur votre col…

– J’espère que vous n’avez pas de projet occulte ?
– Oooh non hey j’suis pas comme ça ! ‘Fin voyons ohohoh ! Pas dès l’premier jour
– Non ne vous fâchez pas, ne prenez pas tout au mot
– Ah bah, ah non hein ! Puisque j’vous dit qu’c’est pas mon genre ! Je mets pas d’la jaquette…
– Ne soyez pas pinailleur, vous semblez si épicurien
– Ah ça vous avez raison hein, j’suis pas un voleur, et pis j’suis du genre fidèle

– Je vous préviens avant toute chose, moi je suis une ascète
– *siffle* Ah bah, ça fait un nombre hein ! Mais vous verrez j’suis vigoureux et résistant à la besogne

Oh Tony, c’est quoi la suite
Oh Tony, comme ça va vite
Oh Tony, est-ce que j’mérite
Oh Tony, la belle grosse… friteuse…

– Hum, c’est bien chez vous, vous me faites un café ?
– Ah bah nan, j’ai pu d’café là ! Mais j’ai une brouette
– Ah, comme c’est amusant, jardinier et poète
– Ouais enfin bon bin c’est surtout que… j’aime bien labourer

– J’espère que vous n’êtes quand même pas misogyne
– Euh non, euh j’vais plutôt prendre un p’tit Whisky, si ça vous dérange pas
– Si vous buvez je me contenterai d’un petit Perrier, un placebo
– Ah ça vous avez raison hein, ah si hein, c’est plus joli qu’une assiette

Oh Tony, que de prouesses
Oh Tony, j’perds ma sagesse
Oh Tony, vite vite ça presse
Oh Tony, ça m’déchire grave… votre cocktail…

Oh Tony, que de prouesses
Oh Tony, j’perds ma sagesse
Oh Tony, vite vite ça presse

Oh Tony, ça m’déchire… un p’tit peu…

J’peux pas jouer !
Ah merde nan c’est pas ça…

Tu es comme un océan qui brûle en moi
Et en te rencontrant je t’ai trouvé
Tu es aussi légère qu’un truc qui ferait ton poids
Tu sens bon comme un frigo bien rangé

Tes cheveux flottent au vent
Comme une voile qui flotte au vent
Tu es comme ces jardins plein de plantes dedans
Tu es comme une fenêtre qui s’ouvre facilement
Ton sourire est si beau, tu as des dents…
Tu es propre


Ton absence me manque
Quand tu n’es presque pas là
Enfermé dans les toilettes
Je ne pense qu’à toi
Je suis nu devant toi comme un chien sans sa chemise

Tu es comme la ficelle de mon plus beau cadeau
Tu es la neige, la boue
La chaîne de mon vélo
Tantôt tu seras poêle et je serai mazout
Si tu mangeras du pain je te donnerai mes croûtes

Ta voix quand tu me parles me permet de t’entendre
Et quand tu parles plus fort
Je t’entends mieux

Si on a des enfants on sera leurs parents
J’te mettrai sous un chêne pour que tu aies des glands
Tu es propre

Ton absence me manque
Quand tu n’es presque pas là
Enfermé dans les toilettes
Je ne pense qu’à toi
Tu es comme la cerise sur le gâteau… aux cerises

Ton absence me manque
Quand tu n’es presque pas là
Quand je m’enfile du thon
Je ne pense qu’à toi

Quand quand quand quand ils sont arrivés, y avait rien
Alors ils se battaient et comme ça c’était bien
Après les femmes disaient “J’ai faim dépêchons
Allez donc à la chasse, j’ai les crocs, magnons”-les CROMAGNONS!!!

Les hommes pré-préhistoriques
Qui vivaient avant
Han han han han han han hic!
Han han han han han-han han han

Après ils ont trouvé des crayons de couleur
Mais pour faire la guerre du feutre il fallait des marqueurs
Ils dessinaient des bites

Et merde à celui qui lira
Mais comme ils savaient pas lire
Alors ils lisaient pas-ils LISAIENT PAS!!

Après quand ils voulaient aller boire un coup au café ils ne pouvaient pas parce qu’il y en avait pas alors ils préféraient se battre mais pas contre la banlieue parce qu’après le périphérique y avait pas la banlieue c’était que des fermes et des champs, c’était la campagneeee-Y AVAIT QUE DU MOISI!!!

Les hommes pré-préhistoriques
Qui vivaient plus tôt
Ils aidaient les indiens d’Amérique
À repeindre les crottes, les crottes de la Squaw!


Leurs armes étaient très très très violentes
Ils se battaient contre les chauves-souris volantes
Et contre les dinosaures
Et les fourmis violentes
Il fallait beaucoup qu’ils s’occupent
Qu’ils s’occupent…euh… volante-S’OCUPE VOLANTE!!

Après ils ont appris leurs supers pouvoirs spéciaux et puis ils les ont appliqués contre les tyranosaures et ils leur ont tellement tous bousillé leur gueule qu’après y en avait plus alors ils étaient contents mais ils s’embêtaient alors ils ont appris leurs supers pouvoirs spéciaux aux chinois pour qu’ils puissent faire des films de karaté sinon comment ça se fait que les chinois ils savent, ils savent fai-faire des films de karaté si personne…LEUR AVAIT DIT AVANT!!!


Les hommes pré-préhistoriques
Vivaient dans l’anarchie
Les hommes paléolitiques
C’est tous des pourris!tous des pourris!! (tous des pourris!)

Après ils ont appris leurs supers pouvoirs à Jésus
Il multipliait les pains mais il en pouvait plus
Il disait “chui mort!Pourtant chui pas une tapette” “Ah bon ben alors Jésus, ben si t’es naz, arrête” si t’es NAZARETH!!

Les hommes pré-préhistoriques
Qui vivaient avant
Han han han han han han hic
Han han han han han-han han han…han han han

Maximum respect à la vallée d’la Somme, hin-hin
Creil, Chauny, Méru, Tergnier
Amiens c’est aussi l’tiens
Amiens c’est aussi l’tiens
Alors j’crache ma rage
Alors j’crache ma rage de picard
Alors j’crache ma rage
Alors j’crache ma rage de picard !

Ma mère me voit zoner tout l’temps que j’suis réveillé
M’enlève les somnifères la léthargie t’pousse à rien faire
Elle m’dit prends pas d’la drogue tu vas dev’nir drogué
Et pis si tu bois trop bin tu vas être malade


L’autre coup j’ai pris 15 Ricards avec des cacahuètes
Bin j’ai vomi, c’est fini j’prends plus d’cacahuètes… J’les digère pas !

J’ai volé une radio PoGo dans une Simca 8
Me suis ouvert le bras en fracassant la vitre
C’est con le Go marche pas, j’ai même pas RTL
D’tfaçon pour la valise c’est jamais ma mère qui z’appellent…

Au bal j’attaque les vieilles au rasoir électrique
Enfin j’le fais pus pas’que le fil, il est trop court…

Dans mes ch’veux pour faire plus punk

J’m’ai mis des éping’ues à nourrice
Enfin des pinces à linge, ça fait moins d’cicatrices…
Et pis pour faire péchu j’me suis tatoué des blessures
T’sais dans l’dos mes initiales ça fait…
Philippe Douchard, FD ! FD ! ah bah ça fait, ah nan PD… aaah, ça fait PD !!

J’ai dit à ma tata de me mettre des coudières
Sur les épaules de mon chandail marron ça fait plus muscu…

Dans la rue j’suis violent j’écrase tout ce qui bouge
Les chewing-gums, les capsules de bières dans les pelouses
Au Cora c’est bien rangé mais moi je fous l’boxon

T’sais j’prends les packs de Panach’
J’les mets au rayon bières !

Avec des copains on rêve d’aller à Sarcelles
Oh c’est beau là-bas hein…!
C’est juste un rêve…
Pas’qu’ici c’est la Picardie
On est pauvres !
Pis toi t’as raté ton CAP de boulanger
Bah ouais bah maintenant, t’es dans le pétrin…

Alors j’crache ma rage
Alors j’crache ma rage de picard
Alors j’crache ma rage
Alors j’crache ma rage de picard
Allez crache ta rage
Allez crache ta rage de picard
Allez crache ta rage

Allez crache ta rage de picard
Crache !

Et c’est comme, c’est comme une chanson
Sauf qu’en fait c’est le pulse de mon coeur

Tu es celle, es celle que j’ai pris sous mon épaule
Notre amour c’est le tien, c’est ta main
C’est mon poing qui brusquement te… frôle
Nous tous les deux c’est un pitt
C’est un dog, un putain d’animal
Une life trente millions d’amis-style
Par toi j’suis tout émouvé
C’est comme pareil que quand c’est bien
C’est comme une night aux Bains
Une envie dont t’as besoin

Et c’est comme, c’est comme une chanson

Sauf que c’est la door de ta future maison

Bébé tu es styliste, enfin styliste chez Auchan
Tu tripes sur les survets trop purs coupés devant
Avec des dessins de signes du Zodiac dessus, c’est dément
J’adore ton trip bébé, ton trip à la mode décan
Je ferai tout pour toi, je ferai… ‘tain j’sais pas !
Allez on bouge de là
Vas-y monte dans mes bras
Quand t’es là dans ma caisse
Tigresse t’agresses sans stress
C’est pas d’ma faute si dans la liesse
J’t’ai déchiré tes fes… ta robe !
J’ai le style rage, j’ai le hiphop rage

J’ai des envies rage, et le beat aussi rage

Et c’est comme, c’est comme une chanson
Sauf qu’en fait c’est la song de ma life
Et c’est comme, c’est comme une chanson
Sauf qu’en fait c’est le pulse de mon coeur

J’suis trop malade de love pour toi bébé
Tu es mon arbre, tu es ma came
Tu es mon arbre à came
J’ferai tout pour toi
Vas-y monte dans mes bras
Tu es si belle, trop belle, tu es… belle
Maximum message à toi ma rebelle

J’aime pas l’jambon j’aime que la couenne
J’en coince un bout entre mes dents
Je tire dessus, c’est amusant
J’mets même du beurre dans ma tisane
C’est un bonheur d’en mettre autant
Le gras ça flotte, c’est élégant

Mets du gras
Etale z’en bien, mets-en par là
Du bon gras
Y’en a pas trop tant qu’ça s’noie pas

Un corps sain, doux comme des rillettes
Des bourrelets pleins au maximum
La cellulite ça sied à l’homme
[sur l’homme ! s’assied sur l’homme !]

Jamais d’shampooing, pas d’savonnette
C’est un crime d’enlever le sebum
Les ch’veux qui glissent c’est le summum

Mets du gras
Etale z’en bien, mets-en par là
Du bon gras
Plus il y en a, plus c’est la joie

La margarine en soin, en crème
Enlève les rides et met en liesse
Fait laxatif si l’besoin presse
La vaseline décoince les problèmes
Quand en vacances je pars en Grèce
J’m’en mets partout… d’l’écran total

Mets du gras
Etale z’en bien, mets-en par là

Du bon gras
La la la la la la la la !

Mets du gras
Etale z’en bien, mets-en par là
Du bon gras
La la la la la la la la !

Les textes de Pierre Bachelet
Ah j’les trouve quand même un p’tit peu désuets hein
Quand à Adamo
L’a d’bonnes idées mais trouve pas toujours les mots hein
Restait Hervé Villard
Mais Capri c’est trop triste, ça donne le cafard
A moins qu’Frédéric François
Ah oui mais lui j’aime vraiment pas sa coiffure hein

Et c’est pour ça que moi…

J’aime le putois
J’aime le putois
Il est fort il est droit

Oui j’aime le putois
J’aime le putois
J’aime le putois
En son nom je me bats
Oui j’aime le putois
[il est toujours joyeux !]

Y’a bien Mère Térésa
Mais Calcutta c’est sale, c’est loin ça m’arrange pas
Et puis y’a l’Abbé Pierre
Mais ici l’emmaüs chez moi, ça va qu’dans les waters
Monseigneur Lustiger
Ses sermons y m’émeuvent mais y m’font un peu chier
Après tout, y’a le Pape
Mais lui il est vraiment trop euh… polonais

Et c’est pour ça que moi…

J’aime le putois
J’aime le putois
Il est fort il est droit
Oui j’aime le putois
J’aime le putois
J’aime le putois
En son nom je me bats
Oui j’aime le putois
[il rend les gens heureux !]

L’Elizabeth Teissier
Ah j’ai du mal à y croire, pour moi c’est du truqué
Prenons Paco Rabanne
Réincarné p’têt’e bin mais y fume pas qu’des gitanes hein

Y’avait bien Nathaniel
Mais l’pauvre gars il est mort euh, machiné par euh Raël
Il reste Didier Derliche
L’est pas fortiche mais… l’est malade
[-euh nan, nan il est plus malade là -ah cool !]

Et c’est pour ça que moi…

J’aime le putois
J’aime le putois
Il est fort il est droit
Oui j’aime le putois
J’aime le putois
J’aime le putois
En son nom je me bats
Oui j’aime le putois
J’aime le putois

J’aime le putois
Il est fort il est droit
Oui j’aime le putois
J’aime le putois
J’aime le putois
En son nom je me bats
Oui j’aime le putois

Cette séparation va te bouleverser
Oh je sais tous ce que tu vas regretter
Oh, nos évasions, les week end à la mer
Les souvenirs de Berck te rendront amer
Finis les soirées, les diners en amoureux
Repenser au cassoulet, te sera douloureux…

Oh huit mois que t’es partie chez ta mére
Alors ça commence à bien faire
Et meme si tu revenais au plus vite
Il est trop tard je te quitte!

Que ne te mordras tu pas les doigts
En pensant à nos vacances au Crotois
Oh oui tu te souviendras avec mélancolie
De nos bains de soleil sur les galets gris

Que n’éclateras tu pas en sanglots
Sur les photos du camping près des flots!

Huit mois que t’es partie chez ta mére
Alors ça commence à bien faire
Et même si tu revenais au plus vite
Il est trop tard je te quitte!
(“arrete -c’est toi – arrete, arrete”)

Comment oublirais tu nos amis
Oh moi au bistrot,et toi au Franprix
Comment te passeras tu du son de ma voix
Te lisant le journal,quand tu fesais le repas
Comment feras tu la vaisselle sans te souvenir
Que jfesais un loto garantissant notre avenir

Oh huit ans que t’es partie chez ta mére
Alors ça commence à bien faire

Et meme si tu revenais au plus vite
Il est trop tard je te quitte!

Amiens c'est aussi le tien

amiens c'est aussi le tien, album des Fatals picards auto produit

On était partis tous en perm’
‘Pouvait s’décarrer d’la caserne
A 15 on s’était entassé
La R12 devait nous emmener
On aurait quand même du se douter
Qu’cette guimbarde est pas qualifiée

Tous ensemble à cette putain de teuf
Sur qu’si y’aurait eu des meufs
On les aurait toutes retournées
A l’arrière d’la caisse à Dédé

On a bien essayé de réparer
Mais on avait pas les bonnes clefs
A la pioche on l’a attaqué
Sûr qu’on allait y arranger

Chacun d’nous avait son idée
Sur l’problème qu’était à régler

L’sergent il était trop bourré
‘Gueulait : “c’est les phares les pédés”
Alors il les a éclaté
Y avait pas moyen d’le calmer
Sur qu’c’était mieux pour la batterie
Mais elle a pas démarré c’vacherie

Tous ensemble à cette putain de teuf
Sur qu’si y’aurait eu des meufs
On les aurait toutes retournées
A l’arrière d’la caisse à Dédé

L’adjudant dit c’est l’echap’ment
Il l’a arraché méchamment
Pis ‘nous a dit d’tous regrimper

Et là il l’a redémarré
Elle faisait ‘core plus de bruit qu ‘avant
Elle avançait pas pour autant

Moi j’disais qu’c’est à cause du poids
‘Fallait tout enlever sauf le toit
J’ai retiré l’sièges, euch’ radio ch’volant
Les ailes l’capot pis tout l’devant
L’moteur on aurait du l’laisser
Quelle merde la charrette à Dédé

Tous ensemble à cette putain de teuf
Sur qu’si y’aurait eu des meufs
On les aurait toutes retournées
A l’arrière d’la caisse à Dédé

La paroisse récoltait des dons pour le Mali
J’entassais des sacs de patates, jour et nuit
La vue des sacs empilés jetait le trouble en moi
Depuis dès que je pense à d’la purée, j’en vois
J’étais scout

L’aumônier m’insultait après ma confession,
Réfutait ces histoires d’tubercule dans l’colon
Du coup, j’me r’coiffais plus, j’bavais sur mon imper,
Pourquoi les gens m’fuyaient,
C’était le bouquet de mystères
J’étais scout

L’lundi ça empirait, mes dents poussaient bruyamment
J’toussais d’la mayonnaise
Que j’cachais dans mes gants
Sur ma peau les morilles avaient des r’flets jaunâtres
Je me collais au murs c’était la sclérose en plâtre
J’éais malade

J’sciais en deux mon bérét par peur de l’infection
En guise d’antiseptique j’m’appliquais du sent-bon
J’courrais avec mon short et il me dépassait
Mon manque contraceptif n’arrangeait rien
J’avais mal
Scouououououououououout
J’étais malade

Des cheftaines en 4L m’donnaient des gourdes vides
J’mettais en scène les Schtroumpfs,
J’astiquais le grand druide
M’réveillais les mains gauches, j’étais au bout du fond
Je me disais mes cheveux sont des poils qui se lavent
J’avais vomi

Des teckels à ventouse gonflaient dans mes placards
J’gravais mes initiales sur tous les Tupperware
J’étais sportif et droit je n’prétais plus mon bain…
J’avais la K7 porno d’l’académie des neuf
J’étais fragile
Scouououououououououout
J’étais scout
Mais maintenant j’suis guérie
Vous êtes déjà allé en Picardie
Ses histoires d’amour dans les Monoprix
Alors écoutez l’histoire de Gisèle et Raymond.

Alors voilà, Raymond a rencontré sa belle
Elle est sale et son prénom est Gisèle
Rencontre funeste au rayon charcuterie
De deux bandits des rayons, détrousseurs de caddies.

Gisèle et Raymond

Raymond ne savait pas où allait sa vie
C’était un gars banal, lâche et gras
Avec Gisèle, tout à changé
Ils devinrent les terreurs des supermarchés.

On a jamais rien dit sur elle et moi
Comment nous avons sévi au Crotois
Toutes les ménagères que nous avons détroussé
Et les sacs des vieilles arrachés.

Gisèle et Raymond

Quand l’sac d’une vielle est arraché
Quand un jambon est dérobé
Les vigiles portent leurs soupçons
Sur les terribles Gisèle et Raymond.

Quand Gisèle rôde au rayon sous-vêtements
Qu’elle enfile une dizaine de collants
La caissière ne peut que la laisser passer
Quand elle pense qu’elle devrait les lui enlever.

Gisèle et Raymond

Un jour que Raymond avait vidangé
Trois bouteilles de Valstar dans son gosier
Quelle erreur ce fut de le prendre
Ils regrettèrent de les lui faire rendre.

Mais de boire plus que de raison
Ne réussit pas à Gisèle et Raymond
Après avoir abusé d’eau de vie,
Un soir d’hiver ils se sont endormis.

Gisèle et Raymond

Ca y est j’l’ai enfin achetée ma caisse
J’vais pouvoir emballer les gonzesses
Ch’pas c’qu’il avait, mon 51
Mais j’ramenais que pisseuses et boudins

Pourtant y’avait tous les équipements
Qui f’saient d’moi le roi des princes charmants
J’avais pas ménagé mes efforts
Kitté cette meule, un berlingot d’or

Un pot d’détente
Une selle biplace J’monte à 130 Ca, c’est la classe
Un chié guidon En fer forgé Un p’tit fanion D’F.C.
Poitiers
Des décalcos D’un crâne en flammes
D’Marlon Brando D’Jean-Claude Vandamme

J’ai eu l’permis à la sixième fois
C’est les crénaux, pour ça chuis pas le roi
Pis j’avais latté les inspecteurs
C’coup-ci, c’est avant qu’j’y ai fait peur

Mais là, j’l’ai ma Fuego Gordini
J’vais m’la jouer à la Jean Alesi
J’assure l’rendement d’mon investissement
J’ai pris la totale en équipements

Un gros spoiler
Moumoutte volant
Enjoliveurs Auto-collants
The Renault Touch
Sièges à bouboules
Le p’tit toutou Des tâches bien cool
M’prénom Gérard Su’la vitre avant
Anti-brouillard Huit su’l’devant
Antenne Cibie Les pare-soleil
Ca m’a coûté Un max d’oseille

Elle a moins d’allure l dans l’fosse
D’puis la s’maine dernière que j’l’ai plantée
Mes ratiches aussi, j’les aimais bien Et en plus je v’nais
de faire le plein
Ch’peux même pas reprendre ma mobylette Vu qu’l’ai plantée
dans une sanisette

Faut pas dire du mal des gens
Par exemple faut pas dire du mal des docteurs parce que des
fois on est malade et on en a besoin
A la rigueur si on est de constitution robuste et qu’on y va
pas souvent
Mais même Ah mais quand meme c’est pas bien

Casser des keuufs, renverser des barrières
Pas finir tout son vin, insulter sa bouchère
Pendant qu’y en a à jeun
Pendant qu’y en a à Périgueux
C’est pas bien, non c’est pas bien

Faut pas frapper les chiens, (ni les grands mères)
Parce que des fois on se retrouve célibataire, et le chien
battu se laissera pas faire
Pis faut pas faire du bruit le soir
Parce que des fois les gens ils regardent la télé, alors
mets lui une muselière
Mais même Ah mais quand même c’est mal

Casser des oeufs renverser la litière
Pas dire bonjour aux enfants,
Mettre ses coudes sur la table
Pendant qu’y en a qui baissent les bras
Pendant qu’y en a qui serrent les poings
C’est pas bien, non c’est pas bien

Faut pas donner de l’argent aux hommes politiques (salauds)
Parce après ils font que des guerres ou ils jouent en
bourse avec
A la rigueur en donner mais pas beaucoup
Parce que quand même il sont utiles
Mais même Ah mais quand même c’est pas bien

Pense à ces enfants qui souffrent,
A ceux qui sont sur les genoux,
A leurs parents qu’ont même plus de beurre,
A ceux qui sont au bout.
C’est pas facile pour eux
C’est trop facile pour nous
C’est pas bien, non c’est pas bien

Casser du vieux, renverser leurs litières
Pas dire bonjour aux gendarmes,
Mettre des vaches à l’étable
Pendant qu’y en a qu’ont rien à traire
Pendant qu’y en a pendant qu’y en a
C’est pas bien, non c’est pas bien (non pas bien du tout)

C’est pas bien

Public

premier album des Fatals picards en live, Public

Déjà depuis tout petit mon père m’a dit
Je suis intouchable prends-toi dans mes bras
En voulant l’éviter je me suis rattrapé à la queue d’une vache sacrée
Qui a foncé tout droit dans un temple de bouddha
Qui s’est lui-même écroulé
Et a fait basculer le bouddha sur une maternité d’orphelin
Qui n’ont pas pu s’échapper et du coup prisonnier des flammes
Ils ont dû se manger entre eux
Mais comme certain s’était réincarné
Ils ont dû se manger plusieurs fois…
Ils ont dû se manger plusieurs fois… Wow
Ils ont dû se manger plusieurs fois… Hey ! Nan, Nan…

Ils ont dû se manger plusieurs fois…

C’est une catastrophe cette castatroce (X4)

Ton histoire m’a touchée
Toi qui es intouchable
Alors donne-moi ta main man
Donne-moi ton bras man
Nous ne sommes pas pareils
Mais nous sommes diffèrent
Regarde le haut cette maison il me parle de toi
Nous ne sommes pas de la même race
Alors rase-toi
Nous ne sommes pas du même sang
Alors sens-toi
Nous ne sommes pas de la même caste
Alors… AH NON ! Ohooh Reste avec moi !


C’est une catastrophe cette castatroce (X4)

Pour les enfants de l’humanité
Qui ont choisi de vivre leur liberté enfin en Picardie.

Lalalalalalala, j’ai accouché d’un barbapapa !
Lalalalalala, j’ai accouché d’un barbapapa !

Mais en été il fond
& après il est tout collant
Il colle sur les sièges de la voiture
Il ramène de la poussière sur lui ..
Après il est asmathique,
C’est comme les petites brosses
Qui ramassent la poussière
Sauf que les brosses elles sont pas asmathiques !

& après les services sociaux ils vont me l’reprendre
Choeurs : IL VONT ME LE REPRENDRE !
Ils diront que je m’occupe pas assez bien de lui ..

A moins que je l’cache quand il viennent !

Lalalalalalala, j’ai accouché d’un barbapapa !
Lalalalalala, j’ai accouché d’un barbapapa !

J’espère qu’il a pas d’lunettes
Faudra des montures spéciales,
La sécu voudra pas les rembourser
& du coup ses yeux, ils vont tomber !
J’espère qu’il aura pas de bâton qui sortira du ventre,
Et que les enfants viendront pas me le manger
C’est nan nan, c’est pas du sucre c’est mon enfant
Soyez pas bêtes, les enfants !

Si vous l’mangez les services sociaux viendront me l’reprendre

Choeurs : IL VONT ME LE REPRENDRE !
Parce que depuis la dernière fois il en manque un bout
Ahlala il faut que j’le retrouve !

Lalalalalalala, j’ai accouché d’un barbapapa !
Lalalalalala, j’ai accouché d’un barbapapa !

Et quand on l’lave à 6o ..
Ca le rétrécit
Du coup je le lave tout seul.
Il faut pas que j’m’endorme à côté d’lui
Sinon après je vais l’écraser !
J’lui f’rais pas faire du tourniquet
Pour pas qu’il s’enroule autour.
J’espère qu’il aimerait faire du piano
Sinon je l’forcerais
Choeurs : JE L’FORCERAIIIIS !

Il va mal tourner vu qu’je suis son père, & puis sa mère,
Faudra qu’on aille vite faire des tests chez le pédopsychiatre
Choeurs : PÉDOPSYCHIATREEE !

Mais la couleur va pas avec les rideaux
Choeurs : CA VA PAS PLAIRE AUX SERVICES SOCIAUX !
Ils diront qu’il est trop maigre, que j’lui donne pas à manger
MAIS AUSSI IL MANGE QUE DU PLASTIQUE !

Lalalalalalala, j’ai accouché d’un barbapapa !
Lalalalalala, j’ai accouché d’un barbapapa !

Lalalalalalala, j’ai accouché d’un barbapapa !
Lalalalalala, j’ai accouché d’un barbapapa !


ET PAS TOI !