Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur Laurent Honel...
Sans jamais oser le demander...
Son enfance
Né le 21 octobre 1972 à Versailles, le jeune Laurent Honel passe son enfance à regarder voguer les bateaux miniatures dans les fontaines du jardin du Luxembourg. Toujours sous les yeux attendris de Robert Badinter… Bon, à vrai dire, Robert l’a peut-être vu une fois, sans toutefois imaginer que Laurent deviendrait plus tard le guitariste de renom qu’il est aujourd’hui !

A noter, cette passion pour les miniatures, que Laurent gardera toute sa vie. En effet, il sera champion de mini-golf en 1987, ainsi que concepteur de modélisme ferroviaire (en N, pas en HO, ça prend trop de place !) er enfin adorateur de Mimi Mathy… Son adoration se déplacera finalement sur Renaud, lorsqu’on lui donne, par hasard, la cassette de son Olympia 1982.
Son adolescence
Laurent fréquentera quelques temps le lycée, d’où il retiendra plutôt le côté musical (Lycée Maurice Ravel, c’est un signe) et le côté espagnol (avec le Boléro) que le Bac… Il commence la guitare à cette époque, afin de pouvoir plaire aux filles, parce qu’avec des lunettes, c’est quand même pas facile…

Qu’importe, suivant le précepte de Paul Valéry “Le diplôme est l’ennemi mortel de la culture”, Laurent devient, au fil du temps, une véritable encyclopédie vivante !
Les Fatals Picards
Quelques temps vendeur à la FNAC, il rencontre en 2000, par le biais d’un ami commun, Ivan Callot, avec lequel il fondera “Les Fatals Picards”. Et oui, contrairement à ce que l’on pourrait croire, Jean-Marc n’est pas le plus vieux membre du groupe, c’est Laurent !

“Les citations,
c’est pour les cons !”
Laurent Honel
Il est à noter que Laurent ne cache pas sa sensibilité politique en introduisant systématiquement Jean-Marc avant le titre “Mon père était tellement de gauche”. Par ailleurs très au fait de l’actualité, il est pro-actif dans l’écriture des albums, à l’origine d’idées de chansons très diverses, allant du malien congelé dans un train d’atterrissage au paysan pendu, en passant par la grand-mère abandonnée en maison de retraite. On rigole bien avec Laurent (selon lui, “Quand c’est chiant ou triste, en général, c’est de moi !”) !
Enfin, on rigole quand on comprend ! Car il est aussi connu sur les réseaux sociaux pour ses statuts abscons concernant les prochaines dates de concert, et également sur scène pour ses saillies humoristiques.
Une encyclopédie vivante...
Tout ceci est de toute évidence le fruit d’une culture sans bornes, comme le prouvait sa chronique sur la littérature étrangère, sur les ondes d’une radio engagée. Il a aussi prêté sa plume à diverses BD (“Les chansons des Fatals Picards en bandes dessinées” ou “Pierre Augé cuisine en toute liberté”) ou albums (“Novembre 67” et “Saudade” de Jean-Marc).
Aujourd’hui, Laurent partage sa vie entre scène et ville (ou scène et Lille ?), étant pour ainsi dire devenu le “Tony Micelli du 59” (le titre de “Tony Micelli du 94” étant tenu par Paul depuis de nombreuses années).
