Grand concours 2022 : “Qui écrira la chanson la plus Fatale ?”, c’est l’heure des votes !

Comme expliqué dans l’article précédent, ça y est la sélection a été faite et c’est à vous de voter pour le meilleur texte de chanson du 1er octobre au 30 novembre 2022 !!

Ci dessous vous trouverez l’ensemble des textes proposés, ainsi qu’un bulletin de vote : vous pouvez voter pour plusieurs chansons, mais une seule fois par personne 🙂

Les 5 textes ayant récolté le plus de votes au soir de la clôture seront soumis à un deuxième tour de votes de la part du “comité FFFFP” (1) : chacun des membres les classera par ordre de préférence, ce qui définira pour chaque texte une note (2). Le cumul de ces notes donnera le classement définitif.

Dans le cas improbable mais possible d’une égalité, le gagnant sera le texte ayant reçu le plus de votes du public au tour précédent.

Une fois que tout le monde est d’accord :

Bonne chance aux participants, et bon vote à tous !!

(1) Le comité est composé de 5 personnes dont aucune n’a déposé de texte, et chacun des membres est incorruptible : Amandine Villota Simonnet, Dorothée Faure, Isabelle Porato, Florian Attard, Sylvain Conio-Contini
(2) 5 pour la première, 4 pour la deuxième, 3 pour la troisième, 2 pour la quatrième et enfin 1 pour la cinquième.
(3) Pour ce lot, le délai sera conditionné par l’activité des Fatals Picards, il faudra peut-être faire preuve d’un peu de patience…

Toutes ces lumières qui brillent,
Tous ces néons néfastes qui s’allument,
Toutes ces promesses qui vacillent,
C’est comme l’histoire d’un monde qu’on enfume

Tous ces discours qui scintillent,
A nos oreilles assourdies par la brume,
Toutes ces paroles qui nous vrillent,
Les tympans comme le son claire d’une enclume.

Ils nous promettent un monde comestible,
Ces volatiles qui n’aiment que ces choses qui brillent,
Si jamais ils recherchent leurs âmes,
Le diable a sûrement leurs contrats sur la table.
Si jamais ils recherchent leurs âmes,
Le diable a sûrement leurs contrats sur la table.

Toutes ces lumières qui brillaient,
Au matin d’un magnifique mois de mai,
Elles n’auront malgré tout ce sang versé,
Tenu toutes les idées qu’elles promettaient

Toutes ces paroles données,
Dans le panthéon de notre liberté,
Au grand mépris de notre égalité,
Ils ont oublié notre fraternité.

Ils nous promettent un monde comestible,
Ces volatiles qui n’aiment que ces choses qui brillent,
Si jamais ils recherchent leurs âmes,
Le diable a sûrement leurs contrats sur la table.
Si jamais ils recherchent leurs âmes,
Même le diable avoue qu’elles ne sont pas rentables
Même le diable avoue qu’elles ne sont pas rentables

J’ai trop souvent entendu
Dans les textes d’artistes connus
Les mêmes douleurs, les mêmes peines
A croire qu’ils n’ont pour thème
Que le harcèlement, l’homophobie
L’amour et l’écologie
Mais jamais je n’ai entendu un blâme
Sur les erreurs médicales

J’ai trop écouté́ tous ces refrains endoctrinés
Disant que l’on récolte ce que l’on a semé
Que rien n’arrive par hasard
Que tout se paie tôt ou tard
Dites-moi ce qu’on peut bien planter ?
Qu est ce qui peut justifier
Que notre quotidien devienne un drame
Suite à une erreur médicale

Trop souvent reviennent vos “carpe diem”
Vos utopies peuvent partir à la poubelle
Les douleurs sont bien réelles
Jamais nous n’avons de requiem
Comment se convaincre que la vie est belle
Que la souffrance n’est pas éternelle
Quand chaque jour grandit ce mal
Du à une erreur médicale

Mesdames et messieurs les chanteurs
Vous avez eu votre lot de larmes, de malheurs
Mais que connaissez-vous de la douleur
Celle qui ne se trouve pas que dans le cœur
Celle qui ne part pas après quelques pleurs
Celle qui vous réveille la nuit à toutes heures
Celle que l’on vous implante de manière viscérale
Lors d’une erreur médicale.

Chaque année nous célébrons
Le jour qui a vu naître le fruit de notre union
Mais c ‘est aussi un jour que je maudis
Car c’est également le jour où tu as failli perdre la vie
Ce triste jour où une abrutie
A gâché nos trois vies

Je sais que tu souffres comme personne
Oh ma Perséphone
Mais si chaque année revient l’automne
C’est pour que jamais tu n’abandonnes

Cette date a manqué de mettre un terme à notre histoire
À cause d’un trop grand désespoir
À cause d’une profonde détresse
Doublée d’une immense tristesse

Je sais que tu souffres comme personne
Oh ma Perséphone
Mais si chaque année revient l’automne
C’est pour que jamais tu n’abandonnes

Chaque jour depuis plus de deux ans
Tu mènes un combat avec acharnement
Contre des ennemis que personne ne voit
Ces douleurs insupportables ancrées au plus profond de toi

Je sais que tu souffres comme personne
Oh ma Perséphone
Mais si chaque année revient l’automne
C’est pour que jamais tu n’abandonnes

Bien des épreuves encore sont à surmonter
Et nous serons à chaque fois à tes cotés
Tous ensemble nous lutterons
Contre ton handicap et son évolution

Je sais que tu souffres comme personne
Oh ma Perséphone
Mais si chaque année revient l’automne
C’est pour que jamais tu n’abandonnes

Car on sait bien que c’est inévitable
Un jour où l’autre de marcher tu seras incapable
Une fois de plus tu devras garder le moral
Comme si tout cela était normal

Je sais que tu souffres comme personne
Oh ma Perséphone
Mais si chaque année revient l’automne
C’est pour que jamais tu n’abandonnes

Et si un jour tu souhaites abandonner la bataille
Rappelle-toi bien que tes deux hommes
Telle une phalange te protégeront sans faille
Contre tout ce qui voudrait porter atteinte à ta personne

Nous t’aimons comme personne
Oh notre Perséphone
Et chaque fois que viendra l’automne
On sera là pour que jamais tu n’abandonnes.

Dès que je t’ai vue sur l’échographie
J’ai su que je t’aimerais pour la vie
Même si j’étais loin de m’imaginer
Combien de fois mon cœur tu allais éprouver
Ni combien de larmes pour toi j’allais verser

Tu as été l’un de mes trois plus beaux cadeaux
Brave margot
Tes pleurs et tes peines ne seront jamais pour moi un fardeau

Le jour où pour la première fois tu m’as souri
La formation de ton cœur n’étant pas finie
A chaque repas tu perçais mon cœur à grand cris
Tu me donnas là mon premier défi
Le premier d’une bien longue série

Tu as été l’un de mes trois plus beaux cadeaux
Brave margot
Tes pleurs et tes peines ne seront jamais pour moi un fardeau

À l’adolescence tes reins se sont manifestés
Une maladie rare en toi s’est déclarée
Une imbécile, de simulatrice, t’a insultée
Tes pleurs et tes cris j’ ai eu du mal à supporter
Mais mon amour pour toi jamais n’a vacillé

Tu as été l’un de mes trois plus beaux cadeaux
Brave margot
Tes pleurs et tes peines ne seront jamais pour moi un fardeau
Puis femme et mère tu es devenue
Et avec ton enfant un autre problème est venu
Il aurait pu être évité si un hurluberlu
Avait fait son travail j’en suis convaincu
Je me demande bien pourquoi il a disparu

Tu as été l’un de mes trois plus beaux cadeaux
Brave margot
Tes pleurs et tes peines ne seront jamais pour moi un fardeau

Et à chacune de tes crises je ne peux qu’imaginer
Ce que toi et ton corps vous endurez
Les cordonniers sont bien les plus mal chaussés
Car même avec mon doctorat je ne peux te soulager
Quand bien des inconnus je soigne de manière aisée

Tu as été l’un de mes trois plus beaux cadeaux
Brave margot
Tes pleurs et tes peines ne seront jamais pour moi un fardeau

Après chacune de ces épreuves je t’ai vue grandir
Devenir plus forte pour affronter l’avenir
Et si nul ne peut savoir ce que la vie peut te réserver
Tu peux être sûre que je serai à tes côtés
Pour que tu puisses sur mes épaules tes larmes verser.

Je ne vais pas te mentir la vie avec toi
Est bien loin d’être un conte de fée
Mais putain ce que je me ferais chier
Si tout était simple si rien n’était compliqué
Je préfère comparer notre vie à un film de ciné
Et voir notre histoire en grand format

Toi et moi sur un grand écran
C’est vrai que ce serait géant
Même si mes mots ne sont pas toujours élégants
Ne doute jamais de mes sentiments

J’inventerais de nouveau sorts
Afin de réparer ton corps
Je défierais le seigneur des ténèbres
Pour toujours pouvoir t’aimer de tout mon être
Je reformerais la pierre philosophale
Pour l’éternité t’aimer de toute mon âme

Toi et moi sur un grand écran
C’est vrai que ce serait géant
Même si mes mots ne sont pas toujours élégants
Ne doute jamais de mes sentiments

Je mettrais la galaxie à tes pieds
Je découvrirais le secret de l’éternité
Je tuerais tous les Jedi
Pour que jamais tu ne t’en ailles
J’anéantirais les rebelles
Pour que notre amour puisse être éternel

Toi et moi sur un grand écran
C’est vrai que ce serait géant
Même si mes mots ne sont pas toujours élégants
Ne doute jamais de mes sentiments

Je brûlerais la cité blanche
Quitte à le faire brique par brique
Pour te revoir en robe blanche
J’abattrais le gouffre de Helm
Pour que tu sache à quel point je t’aime
Je suis prêt à tout pour un jour te rendre l’unique

Toi et moi sur un grand écran
C’est vrai que ce serait géant
Même si mes mots ne sont pas toujours élégants
Ne doute jamais de mes sentiments

Réveil matin, six heures, yeux explosés
Comme tous les jours, t’as envie de le broyer
Mais aujourd’hui, c’est pas pareil, c’est vendredi !

T’as rendez-vous et tu le sais
Toute la journée, tu vas y penser
T’enfiles un tee-shirt à leur effigie.

T’es un relou, tu les suis partout
Mais c’que pensent les autres tu t’en fous !
Scotché aux barrières, avec ton kazoo
Tu vas t’éclater et puis c’est tout.

Dans le merch, t’as tout acheté
Là, y’a une nouvelle veste zippée
Ce soir, tu l’auras, on te l’a promis !

Ce soir, quand t’auras pointé
T’auras ton train, faudra t’grouiller
C’est que c’est pas à côté aujourd’hui !

T’es un relou, tu les suis partout
Mais c’que pensent les autres tu t’en fous !
T’as toujours un drapeau breton sur toi
Certains disent que c’est con, mais pas toi .

T’as déjà tout prévu, l’hôtel est réservé
T’as dix minutes pour rejoindre le quai B
T’installer à ta place, côté vitré.

Avec tes écouteurs, tu pourras p’tet somnoler
Car ta journée n’est pas prête de s’terminer !
Tu l’as souvent fait, t’es plus un novice…

T’es un relou, tu les suis partout
Mais c’que pensent les autres, tu t’en fous !
T’as appris à jouer du ukulélé
Ça emmerde les voisins mais t’en a rien à s’couer !

Retrouver tes potes de tournée
Partager des mousses et pourquoi pas finir bourré
Mais surtout, prolonger jusqu’au bout de l’envie !

Tu vas pouvoir t’éclater, pogoter comme un timbré
Te sentir enfin exister
Et profiter, c’est ça ce qu’on appelle la vie !

T’es un relou, tu les suis partout
Et c’que pensent les autres, tu t’en fous !
Tu connais leurs chansons par coeur
Leur en écrire une serait un pur bonheur !

Certains te disent que t’es taré
Que tu pourrais au moins changer
Qu’y’a pas que ce groupe – là dans la vie !

Oui mais ça t’avait tellement manqué
Quand on t’a obligé à t’enfermer
T’étais si déprimé, t’en avais tellement envie !!

Maintenant que tout a recommencé
Tu ne voudrais plus jamais t’arrêter
Tu sais bien que c’est de la folie mais…tant pis !

T’es un relou, tu les suis partout
Et c’que pensent les autres, on s’en fout !
Parce qu’auprès d’eux, on se sent exister
Parce qu’avec eux, on se sent aimé !!


(à tous les relous du monde :
Profitez à fond de chaque seconde
Amusez-vous, éclatez -vous
Même si on vous traite de fou!)

Encore une année à sélectionner les mots primés.
Que choisir entre pandémie et déprimé.

Faut mettre des mots dans l’robert
Oh non pas ça t’es pervers
Faut faire mieux que Larousse
Et pas avec des mots en mousse

J’hésite entre zemmour et une hyène
Mais là j’ai vraiment trop la haine

Faudra se décider avant Pâques
Et pourquoi on mettrait pas Chirac?

Déjà les JO de 2020 en 21
J’en ai perdu mon latin

L’an dernier on a mis pangolin
Là je pensais que ça serait la fin

Faudra se décider avant l’8 mai
Sinon on va tous les spammer.

Je vais relire tous mes sextos
On en fera un roman photo

Ou bien dessiner un animé
Pour pouvoir transitionner

Faudra se décider avant l’été
Je voudrais pas vous mythonner

Dans un blog j’ai entendu parler d’un blob
Celui-ci serait pas mal, il ferait le job

Ou bien on se fait une truffade
En regardant Martin fourcade

Faudra se décider à la Toussaint
Quitte à mettre un nom de vaccin

J’en ai ma dose des influenceurs
Y en a autant que dans un cluster

Pendant ce temps a télétravailler
J’ai oublié d’en blacklister

Faudra se décider avant noël.
Peut être choisir le pronom “iel”

Que tu sois Gratton ou Rillons,
Toi tu aimes tout ce qui est cochon.

Pain au chocolat ou chocolatine,
C’est ce qui te donne de l’adrénaline

Les mots nous soignent des maux et ça c’est plus rigolo.
Et même si c’est les mêmes on va pas en faire un mème quand même.

Que tu allumes ou ouvres la lumière,
Le dictionnaire verra toujours clair.

Ici tu commences à parler alors qu’ailleurs tu commences à tcharer.

Les mots nous soignent des maux et ça c’est plus rigolo.
Et même si c’est les mêmes on va pas en faire un mème quand même.

Ici tu écris avec un crayon gris,
Là-bas tu écris avec un crayon de bois.
De toute façon le crayon à papier donc il coule.

Que tu mettes tes courses dans un sac ou dans une poche,
Il y aura toujours quelque chose qui cloche

Les mots nous soignent des maux et ça c’est plus rigolo.
Et même si c’est les mêmes on va pas en faire un mème quand même.

Je suis l’aîné d’une grande famille
2 frères 2 sœurs vivent ici
Y’en a qui disent c’est l’paradis
Mais ça ce n’est pas ce que je vis
Toute la tribu semble ravie
Pourtant j’me sens si seul ici

Je fais toutes les semaines du football
J’suis capitaine quel beau symbole
Toutes les filles je les rends folles
Ce que j’fais avec mes guiboles
Fait de moi une sorte d’idole
Mais j’me sens seul et c’est pas drôle

La solitude ça s’maîtrise pas
Ce n’est pas qu’physique en tous cas
Toujours des gens autour de moi
Mais c’est comme si j’les voyais pas

J’ai des copains à tour de bras
Des amis beaucoup moins que ça
On passe des soirées sympas
On s’amuse même quand on boit pas
Mais quand chacun rentre chez soi
J’me sens seul et ça m’plait pas

C’est pas comme ça qu’c’était conv’nu
Même si des malheurs j’ai vécu
J’pensais vivre mieux je suis déçu
C’est pas la vie que j’ai voulu
Il ne faut pas qu’ça continue
Je me sens seul et j’en peux plus

La solitude ça s’maîtrise pas
Ce n’est pas qu’physique en tous cas
Toujours des gens autour de moi
Mais c’est comme si j’les voyais pas

(Pont musical)

La solitude j’la maîtrise plus
Même le physique ne tient plus
Tous ces gens qui m’ont soutenu
C’est sûr maintenant ne m’verront plus…

J’ai 25 ans je suis bûcheron
J’ai les bras durs comme du béton
J’avance de tronc en tronc
Homme viril, dit mon compagnon
Pourtant hier en sortant du bar
On m’regarde comme à la foire
Et d’un coup ces 3 connards
Me tabassent dans la nuit noire.

La différence parfois fait peur
On le constate avec stupeur
A la télé tous les 1/4 d’heure
Vues les motivations de ces tueurs

J’habite rue Victor Hugo
Je vis tranquille ma vie d’ado
J’suis bénévole pour les restos
Mes amis me surnomment Momo
Mais tout à l’heure un homme me dit
Lorsque j’lui donnais ses colis
Tu n’as rien à foutre ici
Faut retourner dans ton pays

La différence parfois fait peur
On le constate avec stupeur
A la télé tous les 1/4 d’heure
Vues les motivations de ces tueurs


Je viens de finir le boulot
Je vais boire un coup au bistrot
Le blanc est ma couleur de peau
C’est vrai qu’je suis un peu facho
J’ai croisé un travelo bûcheron
Et un gamin couleur charbon
Je ne sais pas ce qu’ils ont
Ils m’ont tous deux traité de con

Qu’on soit homo ou étranger
Et souvent con faut avouer
Faut apprendre à s’accepter
C’est de ça qu’est faite l’humanité

Ce matin rien ne va
Tu n’es pas dans mes bras
Et pourtant ma chérie
Tu es la femme de ma vie
Nous ne vivons pas ensemble
Rien qu’à l’idée j’en tremble
Nos vies sont pas faciles
Viens on part sur une île

Un beau jour j’me lèverai
Me viendra une idée
Celle de tout plaquer
Pour te retrouver
On pourra s’enlacer
Et ensemble se coucher

Nous avions des attaches
Parfois derrière on s’y cache
On n’veut pas faire de mal
À nos proches c’est bien normal
Mais quand il s’agit de nous
On se dit que l’on s’en fout
On dirait des ados
Quand on se quitte le coeur gros

Un beau jour j’me lèverai
Me viendra une idée
Celle de tout plaquer
Pour te retrouver
On pourra s’enlacer
Et ensemble se coucher

Ce matin tout va bien
Je sens ton parfum
Après une belle nuit
Dans tes bras ma chérie
Aujourd’hui notre amour
Peut être vu au grand jour
Et maintenant rien ne peut
Nous atteindre on est à deux

En ce jour j’me suis levé
M’est venue une idée
Ça y’est j’ai tout plaquer
Et je t’ai retrouvée
Puis on s’est enlacés
Ensemble on va se coucher

Ceux qui me côtoient
Me pensent sûr de moi
Ceux qui me voient
Me trouvent plein de joie
Mais une fois rentré chez moi
Ce que les autres ne voient pas
C’est qu’mon entrain est au plus bas
Et je ne sais même pas pourquoi

On m’invite souvent dans les fêtes
Parce que je suis une amusette
Je ris parfois comme une bête
Je danse je tourne comme une girouette
Mais une fois que je suis seul
Je me remets à faire la gueule
Et mes yeux tristes d’épagneul
Montrent que je suis toujours en deuil

Je ne suis qu’un clown triste
Qui a maintenant quitté la piste
Tout dans cette vie me dégoûte
Buvons un verre à ma déroute

On me voit jovial dans les soirées
Je bois et j’commence à chanter
Tout le monde sait que je vais blaguer
C’est vrai que je sais m’amuser
Mais quand je rentre à la maison
Pour pleurer pas besoin d’oignon
Je redeviens de suite bougon
Je vois ressurgir mes démons

Je ne suis qu’un clown triste
Qui a maintenant quitté la piste
Tout dans cette vie me dégoûte
Buvons un verre à ma déroute

Ne vous fier pas aux apparences
L’humour ce sont mes maux qu’il panse
Et comme je fais preuve d’élégance
Vous n’aviez rien vu je pense
Aujourd’hui je me livre à vous
Je ne vous demande rien du tout
Juste un peu d’écoute sur ce coup
Ce n’est sûrement qu’un coup d’mou

Je ne suis qu’un clown triste
Qui souhaiterait retrouver la piste
Je pense être sur la bonne route
Je vous en parle même si ça m’coûte

Comme tout le monde j’attendais
Ton message qui nous annoncerait
La belle nouvelle de son arrivée

Ton nom s’est affiché sur l’écran
J’ai souri en pensant qu’elle était là
Puis j’ai lu tes mots
Et plus rien n’avait de sens
J’ai lu, et relu, je ne comprenais plus

Alice est née mais
Elle n’a pas poussé
De premier cri

Je ne comprends pas pourquoi
Les gens autour de moi
Ne voient pas
Que le monde
S’est arrêté de tourner

Mon cœur refuse de croire
Que la vie peut te faire ça
Je voudrais inverser le temps
Pouvoir la sauver

Toi mon amie, ma sœur
Tu as toujours été là pour moi
Je voudrais être à la hauteur
Mais qui pourrait adoucir ça ?

Alice est partie
J’en veux à la vie
De te torturer ainsi

Chaque regard sur mes enfants
Me fait penser à tes aînés
Je voudrais tant vous consoler
Mais je ne sais que pleurer

Je suis trop loin de toi
Pour seulement te serrer dans mes bras
Est-ce que ces larmes que je verse
Emportent au moins un peu de ta peine ?

J’ai si peu de force mais elle est pour toi
Et je te promets que son souvenir
Restera en moi

Alice est partie
Son étoile brille dans le ciel
Alice est partie

Ô triste jour, nous sanglotons,
Les expressions sont en prison,
On les a prises, on les a mises
Dans une cage, dans une geôle,
Leur maton point ne les cajole
Dans chaque cellule c’est la crise

Une réforme, voudrait les enfermer
Ôter aux mots, leur plurivocité
Que parmi tous, on garde juste un des sens,
Non non non, voyez cette indécence !

Que dire des mots qu’on veut faire taire,
Leur tristesse est sans commentaire.
Les phrases gênées aux entournures
Pleurent dans la cour qu’un long mur mure.
Les cris restent les paroles aussi
Rien ne s’envole, quelle infamie !

Nous les mots, voulons vous signifier,
Qu’on a le droit, de dire ce qu’on veut
Et de choisir, le sens de notre vie
Oui oui oui, à la polysémie !

Les p’tits mots doux quittent les chéri/es
Et les gros mots parlent de grève.
Un slogan court de lèvre en lèvre :
Justice pour la polysémie !
Dans toute la langue, même en argot,
Les expressions se passent le mot :

Liberté d’expression
Liberté d’expressions
Liberté d’expression
Libérez les expressions !

Ça y est l’parquet s’est soulevé
Et la barre de seuil s’est barrée,
La vieille valise s’est fait la malle
Draps et rideaux ont mis les voiles,
Et nous ne serons libres, c’est sûr,
Que quand les briques auront fait l’mur !

Nous les mots, voulons vous signifier,
Qu’on a le droit, de dire ce qu’on veut
De redonner, plusieurs sens à nos vies
Oui oui oui, à la polysémie !

En cuisine les robinets fuitent
Sur les patates, la graisse s’effrite,
La serrure sera libre quand
Elle aura pris la clé des champs,
Et je m’enfuirai avec elle
Si la geôlière se fait la belle…

À demi-mot, ou à mots couverts,
Un mot peut dire, tout et son contraire,
Nous les mots, sans aucune polémique,
Oui oui oui, restons polysémiques !

Nous sommes libres ! Les baïonnettes
Ont pris la poudre d’escampette,
La réforme doit faire volte-face
C’est toute sa prison qui se casse,
Malédiction… ? Richesse inouïe !
D’accepter tout ce qu’un mot dit !

Liberté d’expression
Liberté d’expressions
Liberté d’expression
Libérons les expressions !

Liberté d’expression
Liberté d’expressions
Liberté d’expression
Libérons les expressions !

Rouge, on disait de toi que tu sentais la moule,
Présent par tous les temps, petite ou forte houle,
Sur La Calypso, tu reniflais tous les embruns,
Fidèle à ton poste, sur la tête d’un grand marin,
Sur cet ancien dragueur, départ pour la mer Rouge,
Et fin à Singapour, plus jamais il ne bouge,

Où es-tu Bonnet Rouge, où vis-tu Bonnet Rouge
La terre tourne si mal, la mer bleue voit si rouge
Que l’on a tous envie de ton retour à la barre
Pour influencer les grandes décisions, car marre !
A bas la pollution, à bas la surconso,
Je te nomme ambassadeur des terres, mers et flots !

Quand je pense, qu’un beau jour, un petit commandant,
T’a choisi, toi si rouge, en mémoire aux bagnards
Tu faisais parfois place au scaphandre et pourtant,
Waoouuuh,
T’es dev’nu le symbole de la mer gros veinard
Non j’ai pas dit en Bretagne la révolution,
Encore moins le Phrygien de la révolution,
Eh eh eh,

Où es-tu Bonnet Rouge, où vis-tu Bonnet Rouge
La terre tourne si mal, la mer bleue voit si rouge
Que l’on a tous envie de ton retour à la barre
Pour influencer les grandes décisions, car marre !
A bas la pollution, à bas la surconso ,
Je te nomme ambassadeur des terres, mers et flots !

Je m’adresse à toi Francine, ou à toi Jean-Michel,
Vous avez dû vous le disputer dans l’héritage,
Alooooooors ?
Il est où ce bonnet, il est oùùùùùù ?

Où es-tu Bonnet Rouge, où vis-tu Bonnet Rouge
La terre tourne si mal, la mer bleue voit si rouge
Que l’on a tous envie de ton retour à la barre
Pour influencer les grandes décisions, car marre !
A bas la pollution, à bas la surconso,
Je te nomme ambassadeur des terres, mers et flots !

Les territoires, en bordure
C’est là qu’on les trouve, les murs
Il en pousse encor’ maint’nant
Et sur tous les continents

Pour un mur qui s’fissure
Y’en a dix qui s’inaugurent
Exposés bien sûr plein sud
Car chacun sa latitude

Les murs oui, mais fait’s gaffe
Pour vos meufs, voire vos tafs
Les aliens diraient pas non
Faudrait aussi des plafonds

J’en salive, c’t’un marché juteux
D’ailleurs on en parle très peu
Viens là que j’te le murmure :
“ça s’dit pas, un bon coin à murs”

Comm’ le dit mon trader
Ouais le mur c’est porteur
Mais l’ancien ça peut payer
Genr’ le barbelé rouillé

Les murs oui, mais fait’s gaffe
Pour vos meufs, voire vos tafs
Les aliens diraient pas non
Faudrait aussi des plafonds

Pont

Autrefois, les hommes nomades se murent
Aujourd’hui, les ex-nomades se murent
Face à des hommes ex-sédentaires
Excédentaires

Les murs oui, mais fait’s gaffe
Pour vos meufs, voire vos tafs
Les aliens diraient pas non
Faudrait aussi des plafonds

 

Franch’ment, Luce, top soirée diapo
Mais ton pote connait pas l’repos
Lui en plongée, lui alpiniste,
Lui posant son jet sur la piste…
J’aurais pas simulé l’ennui
On y était tout’ la nuit

Sans rire, il est très bien ce mec
Un pote de plus à ta collec
Quoi ? Désormais t’es hétéro !?
Pour sa dégain’ de torero ?
…Moi je suis pas du genr’ relou
Par contr’, y aura des jaloux

Luce, je vois que tu t’emballes
Mais écoute un pote impartial
Si tu croisais un homme un vrai
Est-ce que tu t’en apercevrais ?
Fais donc jouer la concurrence
Peut-être plus près que tu ne penses

Balèze, ce mec juste en calcif
Barbote au milieu de récifs
Infestés de gentils dauphins
Pardon ? t’es certain’ ? Des requins ?
Ben ils étaient pas au courant
Ou drôl’ment incompétents

Oui Luce, ce n’est pas qu’un athlète
Mais également une tête bien faite.
Le monsieur est pilote de l’air.
Oui ça rime avec gros salaire
Tout comme progrès en robotique
Rim’ pour lui sur Assedic

Luce, je vois que tu t’emballes
Mais écoute un pote impartial
Si tu croisais un homme un vrai
Est-ce que tu t’en apercevrais ?
Fais donc jouer la concurrence
Peut-être plus près que tu ne penses

Sur dix diapos on le surprend
Au croisement d’un mendiant
A lui donner, l’air dégagé
Une petite pièce pour manger
A croire qu’il en a tout un stock
Charité ? Non, juste un TOC

Oui Luce, il anime des hospices
Ouais ouais, bénévole à Greenpeace
Pompier volontaire à Noël
Donneur de sang, donneur de moëlle
OK mais est-ce qu’il tient l’alccol ?
Et p’t’et qu’il chiale devant Ghost ?

Luce, je vois que tu t’emballes
Mais écoute un pote impartial
Si tu croisais un homme un vrai
Est-ce que tu t’en apercevrais ?
Fais donc jouer la concurrence
Peut-être plus près que tu ne penses

 

A l’hôtel du bord de plage
T’as posé tes bagages
Puis tu t’es trouvé un bar
Là, pas de nana potable
Tu te poses à une table
Et commandes un truc à boire
Mais au bout de quelques verres
Le garçon l’air sévère
Ne daigne plus te servir
S’il ne leur plait pas ton fric
Tu vas vite en deux-trois clics
Leur laisser un souvenir

Sous l’nom Terminator
Tu vas laver cet affront
T’iras sur Trip Advisor
Montrer qui c’est l’patron
Avec mille avis
Quand tu flingues une adresse
Tu es suivi
Sa fréquentation s’affaisse

Tu t’es pris chambre avec vue
Sur la plage aux seins nus
La nature… enfin bref
Mais il n’a fait que pleuvoir
Du coup toi, tu n’as pu voir
Passer que des SDF
Tu t’es plaint au vieux gérant
Évoquant gentiment
Ton pseudo sur internet
Ça t’a rapporté que dalle
Aucun geste commercial
Pour la météo pas nette

Sous l’nom Terminator
Tu vas laver cet affront
T’iras sur Trip Advisor
Montrer qui c’est l’patron
Avec mille avis
Quand tu flingues une adresse
Tu es suivi
Sa fréquentation s’affaisse

D’après Trip Advisor “point-fre”
Chez c’ crêpier on se goinfre
Et c’est vrai t’es sorti lourd
Mais la p’tit’ qui t’a servi
T’a paru pas trop ravie
D’entendre tes calembours
Dans l’genre quand tu lui demandes
Si c’t’une celt’ de Guérande
Parce que ça fait celte et sel
Elle n’a qu’à demi souri
Alors pour c’restau pourri
T’as l’wifi à ton hôtel

Sous l’nom Terminator
Tu vas laver cet affront
T’iras sur Trip Advisor
Montrer qui c’est l’patron
Avec mille avis
Quand tu flingues une adresse
Tu es suivi
Sa fréquentation s’affaisse

Dans leur seul musée gratuit
A l’abri de la pluie
T’as levé cette femelle
Qui te largue au bout d’un jour
Soi-disant t’es qu’un gros lourd
Le blabla habituel
Manqu’ de bol Trip Advisor
Ne permet pas encore
De balancer sur nos ex
Mais c’est sûr ce jour viendra
Et toi tu exhumeras
Tes dossiers sur l’autre sexe

Sous l’nom Terminator
Tu vas laver cet affront
T’iras sur Trip Advisor
Montrer qui c’est l’patron
Avec mille avis
Quand tu flingues une adresse
Tu es suivi
Sa fréquentation s’affaisse

 

Intro : (en fond sonore)
– Oyez Oyez gentes dames et nobles gens, écoutez la légende de notre bon monarque bienveillant.
– Les nouvelles sont fraîches, demandez la dépêche révolutionnaire, le peuple est en marche et prend le pouvoir contestataire.
– Ici Londres, les Français parlent aux Français : “Les girafes ne portent pas de faux col, je répète, les girafes ne portent pas de faux col…”
– Jingle France Info (années 90) + ancien RTL + Jingle TF1 et Voix de PPDA : Mesdames, et Messieurs bonsoir…

On m’a toujours appris, en tant que petit écolier appliqué,
Que depuis la nuit des temps, on veut se tenir au courant.
Les nouvelles circulaient avec les colporteurs et marchands,
On s’inquiétait de nos voisins, prenant des nouvelles autour d’un festin.
Les familles s’accomplissaient, tous les dimanches on se retrouvait,
C’était le bon vieux temps, on le consommait inconsciemment.

Mais depuis quelques années déjà, je sens que ça ne va pas.
Un truc qui ne passe plus, une page s’est tournée, c’est ambigu.
La télé, la presse et la radio, ont décidé et nous faire l’écho
D’un flot immonde et incessant, de messages alarmants.
Une indigestion d’images, de sons et de dépêches bien crus,
Une impression bizarre, une lourdeur comme un reflux.

Les médiaaaaas, une irrémédiable envie d’immédiat.
Beaucoup trop de blabla, de patati et patata,
Un besoin irrépressible d’en consommer, impossible de s’en passer.
Les médiaaaas, drogue douce collante, huileuse et bien sucrée, comme de la pâte à tartiner.
Une brigade de journalistes et reporters, spécialisés dans le gavage,
Balancent des trucs surréalistes pour satisfaire leur propre image.

La vitesse de l’information, est plus pressée que la raison.
L’audimat est le saint Graal, la déontologie n’est plus virale.
Adieu journal de 13 heures qui misait sur la proximité des gens,
Maintenant on nous vend de la peur, des guerres, des virus à tout bout de champs.
La limite n’est plus géographique mais juste un débit informatique.
Une exhibition cathodique voire une prostitution radiophonique…

Ils croient encore nous propager, bonnes paroles et fraternité.
Et risquant de prendre sa place, Dieu est un sujet d’actualité qui glace.
Crises écologique et sanitaire, politique, économique et identitaire.
Le pronostic vital est engagé : hémorragie lacrymale et diarrhée verbale.
Aucun remède à ça, car tu en redemandes, c’est plus fort que toi.
Heureusement que pour digérer, la ligue 1 est sans cesse médiatisée…

Les médiaaaaas, irrémédiable envie d’immédiat.
Beaucoup trop de blabla, de patati et patata,
Une soif irrésistible de siroter, impossible de l’étancher.
Les médiaaaas, accro au clash, au buzz ou à la rumeur, tu t’en nourris, c’est comme du beurre.
Un contingent de spécialistes, les pros des longueurs et du remplissage,
Gère le quotidien de ta vie triste et ton cerveau ils font le lavage.

Pont : Mais que restera t’il aux générations futures, quand ils découvriront cette effroyable imposture ?
Oh, je ne me fais pas trop d’illusion, ils seront bercés à coup de bonbons ou de bâtons, par notre indéfectible et salutaire société de consommation…


Comment être impartial, quand celui qui détient le journal,
Pour satisfaire ses sociétés, ignore ou insiste sur des faits d’actualités.
Nous croyons bien malgré nous, qu’il faut être au courant de tout.
Et quand ils n’ont rien à se mettre sous la dent, aucun souci à se faire,
Un jeu populaire, ou un fait divers sanglant, fera l’affaire évidemment.
Et pour la bien-pensance, aucun grief, car c’est eux qui en sont les chefs !

Médire ou baver sur quelqu’un qui les dérange, ils le font en exclusivité.
Et si tu cherches un mea culpa, étrangement on y a droit… des fois.
Je n’ose même pas confronter mes gamins à cette triste réalité.
J’ai pourtant trop vite oublié qu’ils sont déjà bien connectés.
Les journaux, les magazines, nous inondent de tout et de n’importe quoi
Mais le progrès dans ce bas monde, n’est-il pas de fraterniser autour de soi ?

Les médiaaaaas, irrémédiable envie d’immédiat.
Beaucoup trop de blabla, de patati et patata,
Un désir invincible d’en déguster, aucune limite de satiété.
Les médiaaaas, peu importe la qualité de l’écriture, une bonne quantité passe comme de la confiture.
Toute une équipe d’éditorialistes, au quotidien nous fait un déballage
De choses matérialistes, ou de clichés malsains qui feront des ravages.
Les médiaaaaas, irrémédiable envie d’immédiat.
Beaucoup trop de blabla, de patati et patata,
Une envie incoercible de s’en bâfrer, impossible d’être rassasié.
Les médiaaaas, cette orgie de nouvelles est à raisonner avant d’attraper une singulière nausée.

Qu’est-ce qu’ils ont tous ces cons
Avec leurs drapeaux bretons ?
En France y’a pas que l’ouest terne
Et les cowboys de Pont Aven

La forêt de Brocéliande
Tu parles d’une légende
Nous les druides qu’on a
Herbert Léonard et Matt pokora

Des bars de Strasbourg aux barres de Mulhouse
Obligé de descendre à Toulouse
Pour trouver une rime correcte
C’est vraiment une chanson suspecte

Dans nos bretzels 0 gluten
On est allergiques au Chouchen
Si tu m’sers un verre j’te Dinan
Ouvre plutôt les Vannes de pinot Blanc

Des barres de Mulhouse aux bars de Strasbourg
Pas de chartreuse dans la Kronenbourg
Sinon à la 3ème chanson
Direction la case prison

D’aucuns diront que je suis chauvin
J’ai beau chercher mais en vain
Y’a pas un endroit plus chouette sur terre
A part peut être un bar à bière

On se barre de Mulhouse on se barre de Strasbourg
A chaque coin de l’hexagone y a l’amour
Des frangins des potos des copains
Avec les relous la vie c’est vachement bien

Ce soir y’a concert
Quelque part en Lozère
J’ai pris le GPS de ma mère
J’veux être devant à la barrière !

Bon faut déjà que je regarde
Si la Lozère ça existe en vrai
J’devrais ptet étudier la carte
Ça sonne pas trop trop bien français

Ah ben si ça existe en fait
Mais c’est un peu loin qd mm
Tant pis c’est pour faire la fête
Même si j’verrai encore les mêmes

Le bled s’appelle St Laurent Les Bains
Ça c’est un vrai nom à la con
Tellement bizarres les gens du coin
Mais ça ça dépend des régions

C’est parti pour 10h de route
Musique à fond dans la voiture
Pause pipi et puis pause casse-croute
Didier m’attend, ça j’en suis sûr

12h plus tard un peu claqué
J’arrive, heureux comme un timbré
Je cherche les potes et la buvette
Et je chante déjà à tue-tête

Je vois personne, je cherche partout
Je croise un gars appelé Robert
Robert, l’immarcescible roi du kazoo
Qui m’dit que le concert c’était hier

Je vais pisser j’ramène des bières
On va pas s’laisser abattre
Et je reprends l’volant tout fier
Parait qu’demain y’a concert à Chartres

Ça y est c’est le grand jour la fusée a décollé 
J’ai fait ma valise tout est prêt
Irrésistiblement attiré par le trou noir
Mon coca dans une main un mentos dans l’autre je suis plein d’espoir. 

Qu’est-ce qui se passe dans l’espace
L’extraterrestre est-il vraiment extra
Et si le terrien ne servait à rien
J’ai des étoiles plein les yeux 
Et plein d’idées pour finir vieux 

On arrive sur Mars et ça repart
Qu’on vienne d’ici ou de nulle part
N’oublie pas de mettre tes Snickers
Et de regarder la Milky Way 

Qu’est-ce qui se passe dans l’espace
L’extraterrestre est-il vraiment extra
Et si le terrien ne servait à rien
J’ai des étoiles plein les yeux 
Et plein d’idées pour finir vieux 

T’as vu la ceinture de Neptune ?
Regarde la même si t’as pas de thunes
Mets les gaz ça va péter 
Allume la lumière pour des années

Qu’est-ce qui se passe dans l’espace
L’extraterrestre est-il vraiment extra
Et si le terrien ne servait à rien
J’ai des étoiles plein les yeux 
Et plein d’idées pour finir vieux 

Il Faut une bonne attitude en altitude
Il faut de la gravité pour gérer la pesanteur. 
Malgré les années t’es pas une lumière
Même Thomas a pesté c’est de bonne guerre

Qu’est-ce qui se passe dans l’espace
L’extraterrestre est-il vraiment extra
Et si le terrien ne servait à rien
J’ai des étoiles plein les yeux 
Et plein d’idées pour finir vieux 

Sous les UV On va s’aimer. 
Sur une étoile ou juste à côté
Annule la lune
On va plutôt sur Pluton

Qu’est-ce qui se passe dans l’espace
L’extraterrestre est-il vraiment extra
Et si le terrien ne servait à rien
J’ai des étoiles plein les yeux 
Et plein d’idées pour finir vieux 

Saturne, le film va bientôt commencer
Ma voix laque tes cheveux
Le mercure monte
On est vénus de loin
Et c’est pas pour prononcer Uranus à l’anglaise. 
Big Bang 

 

Cet article a 2 commentaires

  1. Manignal

    Bravo et merci pour votre concours. Dommage qu’il n’y figure pas les tires comme Cure toujours et le Syndrome de Gottsborg

  2. Balourdet

    Bonne chance Hortense

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