Interview “Fatal Fan” – Aurélie N

Qui es-tu ? Nom (ou pseudo réseaux sociaux), âge, profession

Moi c’est Aurélie, j’ai 27 ans et je suis professeur des écoles en établissement spécialisé (la sécurité de l’emploi, tout ça, c’est moi). Je suis aussi « dans l’œil d’Aurélie » sur Facebook, autrement dit la nana avec l’appareil photo au premier rang.

Comment et quand as-tu connu les Fatals Picards ?

Un peu comme tout le monde en 2007, à l’Eurovision. D’abord « L’amour à la Française » puis une copine prof nous a envoyé « La sécurité de l’emploi » qui nous a beaucoup fait rire. Ensuite on a découvert « La ferme » et on s’est dit « ils sont tarés ». Du coup, j’ai écouté le reste et j’ai adoré.
Sur scène j’ai attendu 2011 mais c’est vraiment 2017 que ça a merdé et que j’ai commencé à aller les voir presque tous les mois. Oups.

Qu’est-ce qui t’a fait accrocher ?

Leur humour, cette façon de traiter de sujets de société plus ou moins grave avec légèreté. A l’époque j’étais assez peu branchée musique mais déjà ça m’a semblé très différent de ce que j’écoutais à l’époque, et j’ai toujours aimé ce qui était différent. Les années n’ont ensuite fait que confirmer mon amour pour eux.

Quelle est ton anecdote la plus galère autour d’un concert ?

Bizarrement je n’ai jamais trop eu de galère en concert. Peut-être parce que pour moi c’est toujours de chouettes moments entre copains, et que la joie prend toujours le pas sur le reste. Mais sinon je me rappelle de ce jour où on tentait de boire une bière avant le concert mais qu’on avait pas de décapsuleur (maintenant ça n’arrivera plus jamais car comme une personne sensée et responsable j’ai LE décapsuleur Fatals sur mes clés de bagnole). On a tout tenté, le briquet, le muret, mais quand on est pas doué c’est pas facile. Au bout de 5 bonnes minutes de galère, un mec un peu plus loin s’est levé en rigolant et nous a dit « vous avez l’air de galérer un peu nan ? » et il a ouvert nos bières avec son briquet en moins de 4 secondes. J’ai encore à ce jour une pensée très émue pour cet homme de l’ombre à qui je dois une reconnaissance éternelle. Si tu passes par là, merci.

Quelle est ton anecdote la plus mémorable autour d’un concert ?

Il y en a eu quelques-unes là par contre ! Les concerts c’est toujours de chouettes moments d’émotion, que ce soit avant, pendant ou après. Je me rappelle la première fois que Paul m’a reconnue et qu’il a hurlé « PUTAIN LES GARS Y’A AURELIE NOUVEL » dans le hall du Chapitô, la première fois qu’il m’a volé mon téléphone sur scène et qu’il l’a mis dans son slip, quand il m’a volé mes lunettes… Mais je crois que le plus beau moment ça restera ce passage sur scène pour chanter « l’amour à la Française », à Malakoff l’an dernier. Déjà c’était une chouette journée, Paul avait pris son slip de la Team Slip pour la première fois, Jean-Marc arborait fièrement la médaille qu’on lui avait offerte 2h avant, et pouvoir partager ce moment hors du temps avec eux c’était vraiment magique. C’est pour ce genre de moments qu’on les aime autant.

Si tu ne devais retenir qu’une seule chanson, quelle serait-elle ?

Une seule c’est difficile mais je crois que ce serait « Canal St Martin ». J’ai toujours aimé l’émotion qui s’en dégage, cette espèce de douceur malgré la gravité du sujet aussi, et j’ai toujours le souvenir ému de cette prestation à l’Olympia en 2016 qui m’a énormément touchée. Je suis passée Quai Valmy encore hier et ça a résonné dans ma tête toute la journée.

Allez, on sait bien que tu les aimes tous, mais c’est lequel ton préféré, et pourquoi ?

Ah… C’est une question piège. Bien sûr que je les aime tous, mais je crois que j’ai déjà prouvé par le passé que je suis une Poupouphile dans l’âme. Il a une façon de s’intéresser aux gens qui me touche. Je ne sais pas s’il révise sur Facebook avant de venir mais il est toujours au courant de tout et ça fait plaisir. Encore récemment, à l’atelier bière, il m’a présentée mieux que je n’aurai pu le faire moi-même avant même que je ne puisse ouvrir la bouche. Encore plus récemment, alors que les autres me demandaient comment j’avais rencontré mon copain que je leur avais présenté la semaine passée (une grosse étape dans notre relation quand même), Paul savait déjà, il l’avait lu et retenu. J’ai aussi beaucoup rigolé quand il lui a dit « ouais enfin t’es sympa mais je sais que tu préfères Ivan alors bon… » alors que j’ai furtivement parlé de ça il y a facile 3 mois. C’est ce genre de petites choses qui font la différence entre les Fatals et les autres. On n’est pas juste des visages dans la foule, et ça, c’est tellement plaisant !

Quelle citation d’un de nos 4 garçons te conviendrait le mieux ?

C’est difficile, entre les chansons, les dédicaces et tout ce qu’ils disent en général… Mais je dirais quand même « Aurélie, tu es une étoile qui brille dans une maison ».
« C’est beau et en même temps c’est vrai parce que tu souris tout le temps », a-t-il dit en l’écrivant.

Pour conclure, qu’est-ce qui fait de toi un(e) fatal fan ?

Ah… J’hésite. Le fait d’être à 10 concerts par an ? Le fait d’être toujours au premier rang ? Le fait d’être la première à gueuler des conneries en plein concert ? Le fait d’être toujours pressée d’aller leur dire un mot après le concert ?

Non. Je crois que ce qui fait de moi une fatal fan c’est simplement l’amour que je leur porte jour après jour.

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