Un second concert solo pour Jean-Marc
La deuxième partie de cette soirée à l’Européen fut aussi une belle démonstration (bien qu’elle ne fût pas nécessaire) que le batteur des Fatals Picards sait faire autre chose que taper sur une batterie !
Le premier pari de Jean-Marc, de réaliser un album solo, avait été complètement réussi ! « Novembre 67 » est un petit bijou de chanson française.
« La bossa, c’est chanter des choses tristes, mais chanter avec l’énergie qu’il faut pour avancer ! »
Jean-Marc, (hyperactif ?) ne tenait pas à en rester là… Ainsi, en se rappelant le nombre de fois où il a écouté « Corcovado », sur un disque de son papa, il a souhaité enregistrer un album de bossa. Le batteur des Fatals Picards ? Un album de bossa ? Deux salles, deux ambiances…
C’est ce qu’a du penser Julien Doumenjou lorsque Jean-Marc lui a proposé ce projet d’album, en collaboration avec son groupe A Banda !
En effet, Jean-Marc souhaitait mener son projet à bien avec le soutien d’un « vrai » groupe de bossa. Julien (x2 !), Patricia, Raphaël et Philippe ont répondu présents !
L’album « Saudade » est sorti début novembre. Si vous ne connaissez pas la bossa, Patricia en fait une belle description : « La bossa, c’est chanter des choses tristes, mais chanter avec l’énergie qu’il faut pour avancer ! ».
Une setlist variée
Entouré des meilleurs (comme à son habitude), Jean-Marc nous a proposé une variété de morceaux en portugais, espagnol, ou français. Polyglotte Jean-Marc ? Pas tout à fait, nous a-t-il confié… « Je chante en portugais, je ne comprends même pas ce que je chante ! » La majorité du public ne parlant pas non plus portugais, aucun problème !
Notre batteur préféré a fait son entrée après le groupe A Banda sur « Mas que nada ». Cette chanson est absente de l’album, mais tout le monde l’a déjà entendue !
Se sont enchaînés ensuite différents morceaux, originaux ou non, présents ou non sur l’album « Saudade ». Chacun des musiciens du groupe a fait preuve de son talent. Par exemple, en alternant les instruments (à noter la prestation de Philippe qui joue de la basse ou de la contrebasse avec une flûte traversière à la main). Mais aussi, en faisant les chœurs pour les uns, ou en nous régalant d’anecdotes pour d’autres.
Jean-Marc a souligné le talent, la gentillesse et l’humilité des membres du groupe A Banda. Je dirais « Qui se ressemble s’assemble ». Ainsi, samedi, c’était tout un groupe qui jouait, et non un chanteur et ses musiciens. Sur scène, en plus de la chaleur de la musique brésilienne, tous ont transmis à la salle le bonheur d’être ensemble et d’avoir participé à ce beau projet. En effet, nombre des participants au concert étaient des crowdfunders de l’album.
Aller plus haut
Pour finir cette soirée, nous avons tous pu reprendre le refrain de « Fais comme l’oiseau », « Voce abusou », Patricia chantant la partie portugaise et Jean-Marc la partie française.
« Mais jamais rien ne l’empêche, l’oiseau, d’aller plus haut »… Merci à toi Jean-Marc de nous montrer qu’on peut faire ce dont on a envie, qu’on peut réussir, même si ça semble parfois fou aux yeux de ceux qui nous entourent !
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